“La Guerre Sacrée” : ce chef-d’œuvre russe publié en 1941, deux jours après l’attaque nazie

“La Guerre Sacrée”

Les paroles avaient été écrites par Vassili Lebedev-Koumatch au cours des premiers jours de l’invasion de l’URSS par l’Allemagne nazie.

La musique fut composée par Alexandre Alexandrov, le fondateur des Chœurs de l’Armée rouge et compositeur de l’Hymne de l’Union soviétique.

La mélodie sonne comme un appel à la guerre sainte de la nation tout entière contre les envahisseurs.

Le texte de Vassili Lebedev-Koumatch fut publié le  par les journaux Krasnaïa Zvezda et Izvestia, soit à peine deux jours après l’attaque allemande. Le lendemain 25 juin, Alexandrov composa la musique et le chant fut exécuté pour la première fois le  à la gare ferroviaire de Belorousskaïa, à Moscou, par les Chœurs de l’Armée rouge pour encourager les soldats en partance pour le front.

Sur des images de guerre, sous-titres en français : 

Il fut rapidement adopté par les troupes et contribua à maintenir le moral lors des combats défensifsSviachtchennaïa Voïna ne fut cependant pas diffusé à la radio avant le , car les autorités estimaient qu’en raison des énormes pertes que l’Union soviétique avait subies, les paroles étaient tristes et tragiques.

Mais à partir de cette date, Sviachtchennaïa Voïna fut diffusé tous les matins par Radio Moscou, après le carillon du Kremlin. Ce chant est devenu par la suite le chant officiel des parachutistes russes.

Images d’archives, pour mettre des visages sur les combattants :

Par Elena Vaenga (une surprise après “la Guerre Sacrée”) :

Concert, 2016, avec un  décor évoquant la gare de Belorousskaïa, à Moscou, où le chant fut joué pour la première fois le 2

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2 Commentaires

  1. Bonjour,

    Un grand merci pour cet article : c’est un hymne magnifique.

    J’ai toujours été ému par cette foule du 26 juin, à la gare, entonnant cet appel à la Résistance.

    Le martyre a, alors, redoublé pour le peuple russe : n’oublions jamais son sacrifice.

  2. Merci Jules Ferry pour cette évocation magnifique. Elle permet un survol, un condensé vertigineux d’une ère dont les qualificatifs ne peuvent restituer la réalité.
    C’est si beau l’unité d’un peuple, du moins son combat toujours recommencé, pour tendre à ce but.