Nos racailles ont déserté les Jeux olympiques

Dieu qu’ils sont beaux ces Jeux olympiques ! Il paraît même que la ferveur a gagné nos compatriotes.
Les chauffeurs de taxi, les restaurateurs et les hôteliers crient famine, et réclament déjà des aides d’urgence ; la grande majorité des Parisiens a fui dès le début de la compétition, laissant des rues vides aux 45 000 policiers qui ont bouclé la ville.
Malgré cela, d’après les médias, une incroyable ferveur se serait emparée des Français, qui seraient soudain devenus passionnés par tous les sports dont ils n’ont absolument rien à faire le reste du temps.
En effet, bien que tous les sports soient honorables, il faut bien reconnaître que la grande majorité d’entre nous avons la télécommande facile dès qu’il s’agit d’éviter de mourir d’ennui en regardant du canoë-kayak féminin, de l’épée par équipe ou du pistolet à air comprimé à 10 mètres.
Quant au tir à l’arc (activité extrêmement agréable à pratiquer, exigeante, mais peu télégénique), son visionnage peut potentiellement engendrer un arrêt complet du système neuro-végétatif, faute de stimuli suffisants.
Malgré ces évidences, les médias tentent de nous faire croire que des millions de personnes sont déchaînées derrière leur téléviseur. On nous diffuse jusqu’à plus soif des images de ce fameux Club France, dans lequel 25 000 personnes supportent tous nos athlètes avec une frénésie encore jamais observée, même pendant la célébration de l’anniversaire de Kim Jong-un.
Il n’est pas nécessaire d’être Sherlock Holmes pour comprendre que ces gens sont des membres d’une secte bien particulière : les passionnés. Bon nombre d’entre eux pratiquent l’un de ces sports confidentiels (tennis de table, badminton), et ils sont heureux de pouvoir admirer en direct ce qui se fait de mieux dans leur discipline.
Il est bien évident qu’ils forment une anomalie statistique qui ne reflète nullement l’opinion générale des Français qui, au mieux, regardent tout ceci d’un œil lointain et distrait.
Ils sont des dizaines de milliers, boivent de l’alcool sous une chaleur torride, et pourtant, tout semble se passer dans le calme. Pas de CRS Robocop, pas de Brav-M, pas de lacrymogènes ni d’interpellations musclées.
Comment tout cela est-il possible ?
L’observation attentive des images diffusées de ces supporters surmotivés laisse apparaître un fait surprenant : la très grande majorité d’entre eux sont ce que l’on appelle des Français de souche, et ces dizaines de milliers de personnes ne reflètent nullement cette société française, africanisée, créolisée et islamisée que nos dirigeants appellent de leurs vœux.
Dit autrement, nos amis les racailles de banlieue ne sont pas là, eux qui envahissent pourtant nos rues dès que la moindre occasion se présente.

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Comment expliquer cet état de fait ? Leur aurait-on fait comprendre qu’ils étaient indésirables dans Paris intra-muros pendant les Jeux olympiques ? Les a-t-on envoyés en vacances ailleurs afin qu’ils dégagent les lieux pendant quelques semaines ? Sont-ils découragés par la quantité invraisemblable de forces de l’ordre qui contrôlent la ville, et les empêcheraient de commettre leurs méfaits habituels ?

Quoi qu’il en soit, dès que ce cirque olympique sera terminé, les clandos, les vendeurs à la sauvette et les petits criminels réinvestiront immédiatement les lieux.
À l’instar des chauffeurs de taxis ou des restaurateurs, ils auront eux aussi à cœur de se refaire une santé financière après un début de saison catastrophique.

Alain Falento

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