Et si le 7 juillet était le dernier coup de force du « système « à bout de souffle ?

C’est l’analyse, intéressante et qui tient la route, de Livre Noir, qui s’appelle dorénavant Frontières.

La campagne ne fut pas de tout repos pour le RN, qui ne peut même pas s’enorgueillir de réussir son pari : non, selon les premières estimations des résultats, Jordan Bardella ne séjournera pas à Matignon. Pourtant, si le RN échoue aux portes du pouvoir, il fait plus que doubler son nombre d’élus et d’électeurs malgré un contexte politico-médiatique toujours aussi hostile.

Résultats des législatives : une victoire teintée d’amertume

Avec entre 120 et 130 députés, le Rassemblement National, flanqué de 16 députés LR ralliés sous la bannière d’Éric Ciotti devient de loin le plus grand groupe de cette XVIIème législature. Difficile à première vue de parler d’échec pour le parti à la flamme, qui atteint ce soir des scores électoraux jamais vus dans son histoire. Toutefois, à 160 députés de la majorité absolue, le parti lepeniste ne peut espérer un quelconque gouvernement de coalition à son bénéfice.

Loin des 300 voire 350 élus pronostiqués par les premiers sondages du mois dernier, le RN n’obtient donc qu’une grosse minorité comme lot de consolation. Alors que des bruits de couloir laissaient entendre ces derniers jours que le président de la République était près à accorder à Jordan Bardella la possibilité de composer un gouvernement au-dessus de 260 députés, moyennant quelques débauchages LR supplémentaires, la chose s’avère désormais compromise au vu des résultats.

Le chant du cygne du système ?

Ce semi-échec du bloc national doit toutefois se comprendre à l’aune du tir de barrage effectué par le système au soir du 30 juin. Anticipant une victoire massive du Rassemblement National, la réactivation du soi-disant front républicain par les partis du système, de l’extrême gauche la plus radicale aux caciques de la chiraquie, a conduit à 220 désistements de la gauche, du centre et de droite, de sorte que les 306 triangulaires du soir du premier tour se sont réduites à 94.

 

De défaites en défaites jusqu’à la victoire

Supposons : dans le meilleur des cas, un gouvernement RN remportant la majorité des suffrages aurait dû composer avec l’obstruction législative prévisible des autres partis de l’Assemblée et du Sénat, faisant du passage de chaque projet de loi un calvaire. Emmanuel Macron, depuis l’Elysée, n’aurait pas manqué de torpiller chaque tentative en usant et abusant de toute son autorité pour freiner des quatre fers. L’opposition de toutes les administrations, des universités aux préfectures en passant par le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel, de même que la paralysie du pays par les grèves et les émeutes, n’auraient pas manqué d’être portés au crédit d’un gouvernement RN, accusé de tous les maux par des médias aux ordres de la gauche. Enfin, quels qu’eussent été les progrès en un an, la future dissolution de l’an prochain aurait achevé les maigres espoirs d’une alternance RN dans un futur proche.

Allons toutefois plus loin : il n’est une surprise pour personne que les comptes publics de la nation soient largement déficitaires depuis de multiples années, mais il semble moins défrayer la chronique que ceux-ci ont récemment atteint la côte d’alerte. De fait, la fin d’année verra probablement le gouvernement, quel qu’il soit, devoir sévèrement raboter les dépenses, suscitant moult mécontentements et agitations dans le pays. N’aurait-il pas été plus logique, de la part d’un président que l’on dit si machiavélien, de laisser porter le blâme d’une telle cure d’austérité à ses ennemis ? A contrario, la probabilité toujours plus élevée d’un gouvernement technique ou d’une “grande coalition” des communistes aux LR aux prises avec une telle catastrophe financière ne représenterait-elle pas l’ultime clou du cercueil des partis du système ?

En conclusion, il apparaît de plus en plus probable que la défaite tactique de ce soir pose les bases de la victoire stratégique prochaine. Ce soir a probablement marqué le dernier coup de force du système.

https://www.frontieresmedia.fr/politique/resultats-des-legislatives-reculer-pour-mieux-sauter

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9 Commentaires

  1. apres le 15 aout : dernier coup de force du fmi surtout !!
    faites en sorte qu ils vous piquent les moins de fric possible les es crocs !!

  2. Difficile de pronostiquer, les paris sont ouverts.
    L’avenir nous répondra…

  3. Vous voyez très clair, au delà de la terrible déception causée par l’ensemble du Système qui nous opprime pour continuer à nous opprimer, madame Tasin.
    Peut-être cela pave-t-il la voie à une arrivée au pouvoir future (toujours repoussée à plus tard…). Mais que va-t-il rester de notre pauvre pays, dont on comprend à présent que l’objectif (atteint) des fossoyeurs était de le ruiner et de le détruire pour le livrer pieds et poings liés au pouvoir des Banques et du FMI.

  4. Vous avez certainement raison mais au bout d’un moment, il sera trop tard à cause des envahisseurs !
    2027 sera déjà trop tard.

  5. Ils écrasent le peuple de vrais français d’impôts et après,l’économie s’écroule….On sait à quoi sert notre argent ,à financer les migrants musulmans et à se remplir leurs poches…..

  6. L’arrivée au pouvoir des mangeux de curés et des partageux va induire une crise économique dont la France ne se relèvera pas. Et ces partis non plus. Le RN gagnera à ce moment-là, mais sur des ruines. Le communisme socialo-stalinien sera honni pour l’éternité, Macron sera considéré comme le fossoyeur de notre pays. Mais à quel prix…

    • euh , pas la peine d y aller pour le rn , la france est foutue et on dira encore que c est de la faute du rn donc ca va bien d ete pris pour des jambons !!

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