On le croyait oublié et le revoilà, le revoilou : le théâtre antifasciste a rouvert ses portes …
Un petit rappel historique pour commencer.
Dès le régime totalitaire de Lénine, l’Internationale Communiste (IC) a remis en selle l’Allemagne, vaincue par les Alliés.
En 1922, déjà, c’est Rapallo : l’URSS entraîne les tanks et les avions de la République de Weimar dans les plaines d’Ukraine.
Puis, avec cet encouragement communiste, c’est la remontée du nationalisme revanchard allemand.
C’est la période, sous Staline, dite « classe contre classe » où l’IC fait front commun avec les Nazis contre les Socialistes allemands du SPD, désignés comme l’ennemi principal : le « social-fascisme » (sic).
Bien entendu, cette magnifique politique des communistes « antifascistes » allemands ne peut que conduire à la prise du pouvoir par Hitler (1933)
Voilà le premier résultat de l’antifascisme : l’arrivée des nazis au pouvoir, rien moins !
Changement, alors, total de cap de l’IC : effrayée , elle encourage maintenant la politique de « Front Populaire » (1936) pour barrer la route au fascisme.
Nous avons tous en tête les films de ces ouvriers et ouvrières en tandem, fuyant, un instant, les bagnes industriels pour aller au bord de la mer, avec les premiers congés payés.
Oui, personne ne peut oublier ces images émouvantes :
Il n’y a qu’un gros problème : pendant ce temps-là les usines d’armement d’Hitler tournent, servies par une démographie vigoureuse, à 70 heures par semaine:
En fait de « barrage », les « Fronts Populaires » « antifascistes » auront, grandement, aggravé la situation, du moins en France.
Il ne manquait qu’une pièce à ce sinistre puzzle « antifasciste », le pacte germano-soviètique (août 39) pour conduire à l’effondrement de la France de juin 40.
Et pendant que des Français se battaient encore, mouraient encore, les « antifascistes » du PCF demandaient, le 20 juin 1940, à l’occupant allemand, la reparution légale de l’Humanité en France, le tout accompagné de professions de foi antisémites des négociateurs communistes :
Voilà le résultat, résumé à très grands traits, de 1922 à 1941, le résultat de la politique « antifasciste ».
Les hommes, les femmes de l’Union soviétique en paieront un prix gigantesque, sans doute plus de 25 millions de morts.
Mais revenons à la France de juin 1940.
L’extrême-gauche communiste « antifasciste » est engagée dans une Collaboration, quoique qu’antipétainiste, avec les Allemands.
Elle reconnaît, en fait, dans les Nazis allemands, des frères totalitaires.
Vassili Grossman a admirablement dépeint cette psychologie monstrueuse dans une scène célèbre de son magnifique roman :
L’extrême-gauche, anti-stalinienne, n’est pas en meilleure situation, ne parlons même pas des anarchistes, totalement aux abonnés absents dans la Résistance.
Certains « gauchistes » ont de tardives velléités « nationalistes » : le secrétaire français de Trotsky fonde, à l’automne 1940, un mouvement de soutien à Pétain, le MNR.
D’autres refusent de trancher, par internationalisme, pour eux tout est très simple :
Hitler= Pétain= de Gaulle= Churchill …
Ils maintiendront cette ligne, obstinément, jusqu’après la Libération.
Quelques rares individualités d’extrême-gauche (David Rousset) s’engageront cependant dans une Résistance « brouillonne », courageuse, mais inefficace.
Une grande partie des ex-antifascistes « poursuivront » leur oeuvre dans la Collaboration la plus fanatique, pendant que ceux que la Gauche « antifasciste » désignait comme « fascistes » formeront l’armature de l’authentique Résistance à l’Allemand :
On le voit, le bilan de l’antifascisme « historique » est catastrophique : loin d’être un obstacle sérieux à Hitler, il a fait depuis 1922, avec constance, la politique de l’Allemagne.
Nous connaissons la citation de Marx quant à l’Histoire qui, tragique d’abord, se répète en « farce » …
On s’en veut de mêler cette histoire atroce aux pantalonnades de la Gauche française de 2024.
Quittons, pourtant, les temps tragiques du XXème siècle, pour venir au théâtre comique de l’antifascisme parisien de 2024.
La Gôche, face à Bardella, nous rejoue ce que Jospin appelait le « théâtre antifasciste ».
Comme l’a noté notre commentateur Célestin Bouchabiel, le « prolétariat » français se soulève dans un bel élan populaire comme en Octobre 17 …
Mais le prolétariat, en 2024, à Paris, ce n’est pas le quartier de Vyborg, ce ne sont pas les usines Poutilov, chères au parti bolchévique russe, c’est le Quartier Latin, Henri IV et Louis-Le Grand !!
Soit le coeur de la France privilégiée …
97% du territoire français a placé Jordan en tête de son vote : le Vème et le VIème arrondissement de Paris votent Glucksmann et Manon Aubry !
Situation hallucinante : les classes modestes votent massivement patriote dans tout le pays, les bobos privilégiés de Paris intra-muros votent, eux, révolutionnaire (de salon) au nom du « Front populaire » !! :
Les tweets grotesques, en provenance du boboland parisien, se multiplient, un seul exemple, mis en exergue, hier, sur le fil twitter de Plenel, pour montrer le niveau :
Dans « Histoire d’un allemand », Sébastien Haffner décrit entre autres Brüning, le chancelier « centriste » qui a permis l’accession d’Hitler au pouvoir. J’ai dessiné en 4 planches ce passage (1/4):
Macron en Brüning …
Bardella en Hitler…
Ben voyons …
Mais la lucidité n’est pas la plus grande vertu pratiquée à l’extrême-gauche.
Il y a exactement 80 ans, le 6 juin 1944, ils expliquaient à une France, martyrisée par l’Allemand, qu’Hitler, de Gaulle et Churchill, c’est kif-kif : « ils se valent ! » :
Proclamation trotskyste, d’autant plus hallucinante que si les voeux des militants de la « Vérité » étaient devenus réalité, et que Thorez soit arrivé, alors, au pouvoir, leur liquidation physique était certaine.
Ce que n’envisagait ni de Gaulle, ni Churchill, donc leur « ils se valent » ça vaut ce que ça vaut : pas cher.
Les dirigeants de la secte trotskyste de Mélénchon, Jospin en tête, après 60 ans de foutage de gueule antifasciste, déjà dans les années 80, savaient, eux, très bien ce qu’il en était de ce cirque qui n’avait qu’un but, selon eux, en substance:
Prolonger la dictature sur la France de la très mince oligarchie du Vème et VIème arrondissement de Paris : celle de Plenel, celle de Macron, celle de Mélenchon, celle d’Oudéa-Castéra, celle du Conseil d’Etat, du Conseil Constitutionnel …
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Beaucoup de jeunes trous du cul qui ont braillé dans les rues au lendemain du 21 avril 2002, ont voté Bardella dimanche dernier.
Question: en quoi croit Bardella ? Et Marine ? Et Marion ? Chez Auchan n de ceux-ci, on n’a entendu le mot christianisme européen, civilisation européenne.
La déclaration inattendue de l’ancien trostskiste Lionel Jospin fut très honnête et spectaculaire. Soigneusement occultée par la gauche par la suite.
Le « théâtre » » anti-fasciste est leur seul « argument »…
https://www.youtube.com/watch?v=niC9Bgyt7PA&ab_channel=DhzTw
Bonjour,
Il n’a pas été le seul de son organisation à s’exprimer dans ce sens.
Hébert, un autre dirigeant :
« Je n’ai rien de commun avec l’extrême droite, mais je n’ai jamais été dupe de ce que la diabolisation du Front national avait pour principale utilité de permettre à la gauche de se faire élire. »
Je crois que c’est lui, aussi, qui expliquait que :
« JM Lepen était un épouvantail à moineaux » (sic).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Hébert
Comment se fait-il que dans les grandes villes chaque arrondissement ait un députassse ? C’est de la triche. Un arrondissement n’est pas une ville, les règles devraient s’appliquer partout pareil.
retour du cirque des collabos : très fatigant
parlons leur de mitterrand et sa francisque par exemple : ca va les calmer !!
■ Le Crif appelle les responsables de LR à rejeter tout accord avec le RN, une «trahison»
○ FdeSOUCHE.com : https://tinyurl.com/3n9z26ff
■ l’Union des étudiants juifs de France sont dans la rue également contre le RN
○ YOUTUBE (Chaîne UEJF) : https://tinyurl.com/ytht3ddz
A propos des usines Poutilov, d’après Sciences Po :
« 17-18 mars 1919 : Exécutions sommaires, à la forteresse de Schlüsselbourg d’environ 200 ouvriers grévistes des usines Poutilov de Petrograd, après la répression de la grande grève déclenchée début mars dans ce «bastion ouvrier» de Petrograd. Le 16 mars, les détachements armés de la Tcheka prirent d’assaut les usines Poutilov défendues les armes à la main. 900 ouvriers furent arrêtés. Au cours des jours suivants, environ 200 grévistes furent exécutés sommairement. »
@ Antiislam. Merci pour cet article. Hier, en écoutant les soi-disant antifacistes, j’ai cru qu’Hitler était revenu d’entre les morts et que les Panzers investissaient Paris. Mon épouse faisait déjà nos paquets et je vérifiais les niveaux de notre voiture avant de prendre les chemins de l’exode. C’est là que le téléphone a sonné et m’a tiré de ma sieste. Ces crétins de la nouvelle Gauche, un vrai cauchemar ! Merci encore pour cet article. Le seul bruit de bottes que j’entends, c’est celui de Mélenchon quand il chasse à courre dans les forêts qui entourent son château. 19 en force!
bravo ! excellent !!
Bonjour,
:=)
19 en force !
Bonjour @Antiislam ; merci pour cet historique.
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Les v’là à l’oeuvre depuis dimanche :
■ Fil sur les manifestations de gauche anti-RN
► Arrachage d’un drapeau français, casseurs, affrontements avec les forces de l’ordre, église taguée… menace de mort pour Jordan…
○ FdeSOUCHE.com : https://tinyurl.com/yc5k22h2
on se demande qui sont les fachos ???