Le Zygomyr est un histrion qui, paraît-il, rencontrait un franc succès pour ses bouffonneries et ses gags à la télé de Kiev, de la part d’un public pas très difficile ni très éduqué.
Devenu président-dictateur-général, oligarque-banquier, chef des services secrets, patron des médias-metteur en scène de massacres, il est resté un pitre bas de gamme. Ce n’est pas parce qu’un guignol change d’oripeaux qu’il acquiert l’étoffe des héros. En l’occurrence, il flotte dans son déguisement de commando comme une anorexique revêtue des nippes de sa grand-mère.
Les Russes considèrent la plupart des Ukraniens comme des individus assez frustes. Des cousins du bled pas très évolués. Des balourds. Ce n’est pas très gentil. Mais il doit y avoir une part de vérité dans un jugement aussi sévère quand on voit la qualité du personnel politique et militaire de ce pays.
La prétendue « conférence pour la paix », un piège qui n’a pas fonctionné
Comme Macronescu, le Zygomyr est un saltimbanque. En plus d’être un sale type. Un frimeur qui surfe sur les apparences. Un mégalo qui fonctionne à la pensée magique. « C’est dit, donc c’est comme si c’était fait ! » Un psychopathe qui s’imagine avoir toujours raison. Et un arrogant qui prend tous ses interlocuteurs pour des imbéciles.
Là, c’était trop cousu de fil blanc. Il fallait oser convoquer des chefs d’État, en fixant le lieu et la date, pour une soi-disant conférence au sommet (des Alpes), qui ne devait être qu’une énième mise en accusation de la Russie. Et une énième condamnation de Poutine. Puisque la Russie était d’emblée récusée. Un camouflet puéril car le Kremlin n’aurait jamais accepté de se plier aux caprices d’un tel énergumène.
Le nain hargneux a pris de mauvaises habitudes avec les crapules de l’OTAN, les vieillards gâteux comme Robinette et les femmelettes comme Macrounette. Il n’a qu’à siffler, et ces minus accourent ventre à terre. Se disputant l’honneur de lui filer toujours plus de pognon et d’armements… Du coup, le petit clown s’imagine que la terre entière lui doit admiration, soumission, et obéissance à toutes ses fantaisies.
Le monde entier devrait écouter le Zygomyr, l’approuver, et le consoler en passant à la caisse. Caramba, ça a foiré cette fois !
Une « conférence » sous forme de monologue, articulé sur un diktat délirant
Pour les 15 et 16 juin, le nabot qui ne doute de rien s’était permis de convoquer une grande conférence sur la paix pour l’Ukraine. Ça devait se passer à Bürgenstock près de Lucerne, dans le centre de la Suisse. Un lieu agreste et charmant au milieu des montagnes.
Le Zyg avait fixé l’ordre du jour, l’ordre des intervenants ainsi que leur temps de parole, et décidé des conclusions qu’ils adopteraient. Forcément conformes à son plan irréaliste en dix points qui ne pourrait être appliqué qu’en cas de capitulation sans conditions de la Russie… Peu probable, car elle dégainerait ses armes atomiques bien avant d’en arriver là.
Vendant trop tôt la peau de l’ours, l’OTAN a suivi les instructions du bouffon, pour la réservation exclusive d’un complexe hôtelier de grand luxe sur les hauteurs du lac des Quatre-Cantons. Un cadre sublime pour discuter de l’avenir de l’Ukraine. Qui n’aura aucun avenir tant que cet avorton mal rasé qui a zappé les élections se maintiendra indûment au pouvoir.
L’homoncule a vendu au gouvernement suisse un colloque supposé réunir un très grand nombre de pays. Et leur gratin. Sans leur demander leur avis… C’est bon pour le tourisme, le commerce, les finances et l’image de la Suisse. Qui résisterait à ces promesses mirobolantes ? Le résultat montre un hâbleur minable pris au piège de ses propres illusions. Qui va ruiner un peu plus ses dupes et bienfaiteurs.
Il a échoué lamentablement à convaincre le Sud global de participer à cette parodie de conférence pour la paix.
Quand un morpion s’attaque à des mammouths
Le dictateur d’un petit pays en ruines porté à bouts de bras par l’OTAN a voulu donner des leçons à la Chine et aux autres grandes nations. Et il s’est pris un bide. Dans le monde réel, il n’y a pas des applaudissements pré-enregistrés, comme dans les émissions de télé où il déconnait à plein tube, débloquait à fond les manettes, et quand il ne savait plus comment amuser la galerie, il exhibait son zob. Déployant un vrai talent de comique troupier.
Depuis des semaines, Poutine raille cette conférence qu’il qualifie de cirque. Avec des dés pipés avant d’avoir commencé. Puisque la Suisse, qui argue de sa neutralité et se prétend apte à jouer le rôle de médiateur, a choisi son camp. En souscrivant à tous les desiderata du nain mal embouché. Le ministre russe Sergueï Lavrov juge la Suisse « ouvertement hostile à la Russie ». Simple constatation.
Des convocations ont été envoyées à 160 pays et organisations. Tous frais payés par les organisateurs. Une bonne cinquantaine de « convoqués » (selon la formule insolente du Zyg) parmi les plus importantes nations au plan économique et/ou stratégique ont décliné l’offre, ou n’ont même pas répondu.
Parmi les poids lourds, absents ou sous-représentés par un subalterne, on peut compter les États du BRICS qui n’ont aucune intention d’être instrumentalisés au profit des USA et de l’OTAN. Arabie saoudite, Brésil, Chine, Égypte, Inde, Indonésie, Turquie… Bref, des pays du Sud global qui refusent de prendre position sur une guerre qui ne les concerne pas, font d’excellentes affaires avec Moscou depuis les embargos, et se défient de l’impérialisme des USA.
Pékin a résumé le sentiment général des absents : « Il est difficile de participer à un sommet sur la paix en Ukraine si la Russie n’y est pas conviée. » Le nabot agité en a fait une grosse colère. Accusant la Chine de saboter « sa » conférence et de dissuader un maximum d’États de venir en Suisse. Et menaçant la Chine de représailles ! Il ne doute de rien, ce guignolo !
Monsieur Xi, qui sait garder son sang froid comme Vladimir, a répondu calmement : « Nous ne faisons pression sur aucun pays, mais nous ne voulons pas de ce sommet qui pourrait créer encore plus de confrontations ».
Un nouvel échec diplomatique pour l’avorton de Kiev
Il aurait voulu prouver que la terre entière le soutenait pour faire pression sur la Russie. Mais aussi impressionner ses opposants qui rechignent à le suivre. La prison et le cimetière ne suffisent plus à les museler.
Une tactique qui a fait long feu. Même le président étasunien n’est pas chaud pour s’exposer à une gifle en pleine campagne électorale. Il enverra probablement Kamala calmer le Zyg. Un deuxième choix qui a provoqué un accès de führer du lilliputien. Décidément pas très galant avec les dames. Sauf avec la sublime Brichelle.
Pour le reste, les pays autour de la table seront les soutiens habituels de Kiev. Rien de nouveau. Rien de concret. Et une illustration de l’isolement de l’Ukraine au plan international. Incapable d’élargir le nombre de ses alliés. Et de les impliquer davantage dans ses vindictes.
Les accès de colère du Zyg reflètent le ratage prévisible d’une conférence truquée dès l’origine. Poudre aux yeux, déclamations, psychodrame… Bref, le registre habituel de l’histrion. Qui se cramponne aux conditions qu’il a fixées, que chacun sait inacceptables pour la Russie : retrait immédiat de ses troupes, abandon de ses armes, indemnisations colossales, condamnation pénale de Poutine, occupation de la zone frontalière par les Ukrainiens. Et pourquoi pas annexion de la Russie par l’Ukraine, tant qu’il y est ?
La présence chinoise aurait été déplacée, car Pékin commerce avec Moscou, et entretient d’excellentes relations avec la Russie. Comme l’a montré la récente visite de Vladimir Poutine à Xi Jinping. Dans un contexte de guerre larvée avec les USA (droits de douane, espionnage économique et technologique, Taïwan) la Chine n’avait aucune raison de faire un cadeau aux Étasuniens en participant à une conférence dirigée contre la Russie.
En outre, Xi Jinping méprise le pantin de Kiev. Il n’a eu qu’un bref entretien téléphonique avec lui à la demande pressante de Macronescu en visite à Pékin. Et à la conférence de Singapour, le ministre chinois de la Défense, Dong Jun, a refusé de rencontrer le gnome hystérique.
Toutes ces péripéties n’empêcheront pas la Chine de continuer à acheter du gaz et du pétrole russe, à fournir discrètement des armes à la Russie, et à laisser passer des composants ou des technologies qui se retrouvent dans l’arsenal russe. Mais monsieur Xi a retenu la leçon. Comme les reîtres de l’OTAN, il se défend d’être un belligérant.
Christian Navis
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https://ripostelaique.com/conference-sur-lukraine-en-suisse-chronique-dun-bide-annonce.html
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Comment voyez vous la suite de cette invasion ? Capitulation de l’Ukraine puis invasion des suivants ?? Les commentateurs russes parlent déjà de vitrifier la Pologne par quelques bombes nucléaires. Après la Moldavie etc… ceux qui ne sont pas dans l’OTAN seront prioritaires .
L’alignement diplomatique de la Suisse contre Moscou résulte de la pression permanente de l’UE, comme pour Schengen. Mais les citoyens de l’Helvétie ne sont pas hostiles au peuple russe, sauf peut-être ceux qui regardent la télé LCI d’Hexagonie.
Je ne savais pas qu’il avait de l’appétence pour les chèvres. Ça le rappelle une certaine peuplade. Mais laquelle?
Si mauvais soit il, le zelenscouille a tout de même son public, et pas n’importe lequel puisque ses premiers fans, le marquis de la vérole et sa vielle duchesse fripée, viennent de lui promettre une obole de 650 bâtons plus quelques aéronefs rutilants. Les serfs qui crevaient déjà la gueule ouverte, devront patienter encore quelques années pour se sustenter dignement, le chef de gare entendant soutenir durablement et conséquemment son bouffon slave.
Je le vois avec les mêmes vêtements depuis le début des hostilités. J’espère que ses interlocuteurs ont des colliers anti puces.