Louis Hofmann incarne le juif Cioma Schönberg, qui réussit à vivre à Berlin pendant la Seconde Guerre mondiale et falsifia des passeports
►Jusqu’au 2 juin en accès libre sur ARTE :
https://www.arte.tv/fr/videos/076579-000-A/le-faussaire/
Synopsis
Berlin, 1942 : alors que sa famille a été déportée, le jeune Juif Cioma Schönhaus travaille dans une entreprise d’armement où il a été enrôlé de force.
Laissant ses études d’art en plan, Cioma utilise néanmoins son talent de dessinateur pour falsifier des documents – notamment des passeports –, ce qui lui permet de survivre et d’éviter la déportation à d’autres.
Grâce à son ingéniosité et son audace, il échappe à plusieurs reprises aux autorités et tente de continuer à vivre comme il le souhaite, sans se cacher, en s’adaptant aux circonstances. Avec son ami Det, il se fait passer pour un soldat et se rend à une soirée dansante. Cioma tombe alors amoureux d’une jeune femme qui n’est pas dupe de ses mensonges…
Distribution
Louis Hofmann Cioma Schönhaus, nous avons déjà croisé le très prometteur Louis Hofmann sur RR dans Les oubliés (2015).
Luna Wedler Gerda
Nina Gummich madame Peters
André Jung monsieur Dietrich
Cioma Schönhaus a survécu à la Shoah tout en continuant à vivre, sans jamais se cacher, à Berlin.
Les parents et la grand-mère du jeune homme juif ont, eux, été déportés dans des camps de la mort à l’Est, mais lui a pu rester à la faveur d’une dérogation lui permettant de travailler dans une usine d’armement.
À la fin de sa mission, il est resté à Berlin dans l’illégalité la plus complète, a retiré son étoile jaune, pris le nom plus germanique de Peter Schönhausen et s’est fondu dans la masse.
Louis Hofmann dans le rôle de Cioma Schönhaus
Louis Hofmann (dans le rôle de Cioma Schönhaus) et Luna Wedler (dans celui de Gerda)
Marc Limpach (à gauche), dans le rôle d’un juriste allemand, membre de l’Église et opposant au nazisme, avec Louis Hofmann
Une histoire vraie
« Le faussaire » est basé sur les mémoires du même nom de Schönhaus, « The Forger » , publiés en allemand dès 2004, et complétés d’une édition anglaise en 2008.
« J’ai décidé de faire le film après avoir rencontré Cioma en novembre 2013. Après avoir lu son livre, je n’arrivais pas à penser à autre chose qu’à cette histoire et à son amour de la vie. Je l’ai appelé puis j’ai pris le train pour Bâle afin de le rencontrer », explique Maggie Peren, scénariste et réalisatrice.
Ce film utilise interviews, reconstitutions, images d’archives et récits pour expliquer de quelle manière Schönhaus et ses 1 700 compagnons d’infortune, cachés dans la capitale allemande, ont survécu, sur les 7 000 qui s’y trouvaient à l’origine.
Cioma Schönhaus avec son petit-fils Joscha, qui est devenu acteur et a un petit rôle dans «Le faussaire».
Bien que d’une nature très positive, Peren se disait très profondément traumatisé par son expérience de la guerre, dans la crainte d’une persistance de l’antisémitisme en Europe.
« Il n’a pas dit qu’il était juif avant ses 70 ans. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il a commencé à parler à des groupes d’étudiants », rappelle Maggie Peren. Source
Objets utilisés par Cioma Schönhaus lors de sa fuite de l’Allemagne nazie: feuille de route, étui à documents et pochette de poitrine dans laquelle ils ont été conservés
Extraits (en allemand, sous-titres en anglais) : une belle reconstitution des décors
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J’ai vu ce film sur Arte, je vous le conseille vivement, et sur Google vous trouverez toutes les infos sur ce Schönhaus (belle maison).
Un film à découvrir absolument !
Pendant la guerre, les Allemands ont utilisé les services de faussaires (dont beaucoup étaient juifs !) pour créer des fausses livres sterling et des faux dollars, si bien imités qu’ils paraissaient authentiques. Les directeurs : les officiers SS Alfred Naujocks et Bernhard Krüger.