Une petite merveille policière. Dépaysement garanti.
Tokyo Vice, série policière américano-japonaise de J. T. Rogers, avec Ansel Elgort, Ken Watanabe, Rachel Keller, Hideaki Itō, Ella Rumpf, Show Kasamatsu,
Tomohisa Yamashita et Rinko Kikuchi, 2022, 2 saisons de 8 épisodes, HBO, Canal+
Tokyo Vice n’est pas tiré d’une bande dessinée mais c’est l’adaptation de l’autobiographie du journaliste Jake Adelstein : « Tokyo Vice: un journaliste américain sur le terrain de la police japonaise »
Sorti en 2009, ce document est une plongée dans le milieu du journalisme japonais, avec un jeune Américain recruté au sein du grand quotidien tokyoïte Yomiuri Shimbun. La saison 2 (2024) s’éloigne des Mémoires journalistiques.
Résumé
A 24 ans, Jake Adelstein intègre le service police et justice du Yomiuri Shimbun, le plus grand quotidien japonais. Il collabore au travail de la police de Tokyo, avant d’être contacté par la mafia. Il devient interlocuteur des yakusas tout en restant informateur de la police. Mais cette position ambivalente n’est pas sans danger.
La série est une plongée dans la société japonaise. Le spectateur suivra avec passion Jake Adelstein, joué par le formidable Ansel Elgort (Divergente, Nos Étoiles Contraires, West Side Story), dans le rôle du jeune journaliste américain tentant de s’intégrer envers et contre tous dans un milieu pour le moins méfiant vis-à-vis de ce « gaijin » blanc et occidental, à la fois brillant, sérieux et courageux.
Ken Watanabe, ci-dessus (Le Dernier Samouraï, Batman Begins, Inception) est l’autre star de la série, dans le rôle d’un inspecteur japonais engagé dans une lutte sans merci contre les puissants yakusas.
Samantha (Rachel Keller) dans la saison 2 de la série « Tokyo Vice »
Jake Adelstein est le premier étranger à avoir intégré la rédaction du Yorniuri Shinbun. Pendant plus de dix ans, il couvre le trafic d’êtres humains et le crime organisé. A la suite de son enquête sur les yakuzas et de la parution de Tokyo Vice (Marchialy, 2016), sa famille est placée sous protection du FBI pendant plusieurs années. Il a par ailleurs travaillé pour The Daily Beast, The Japan Times et Vice News.
« Tokyo vice : un journaliste américain sur le terrain de la police japonaise » paru chez Points
Du même auteur : Le Dernier des yakuzas
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Merci Jules Ferry.
Et si ce Jules FERRY trébuchait sur un film dont le nom serait Tokyo vertus, est-ce qu’il en ferait de la publicité ?
Bonjour, on aurait pu imaginer une traduction pour la version française. Comme pour « Miami vice », qui est devenu en français « Deux flics à Miami ».