Le sinistre de la fonction publique, Stalinas Guérini envisagerait de corréler la carrière des fonctionnaires à leurs résultats, et de licencier les plus incompétents et les plus cossards. Ceux qui, ayant réussi un concours dans leur jeunesse, ont fait de leur emploi une sinécure à vie. Perdant le sens de la ponctualité, excusés d’avance pour presque toutes leurs fautes, abusant des congés-maladie, désagréables envers les administrés, et ne se donnant pas la peine d’actualiser des savoirs obsolètes.
Mais pas un mot sur les contractuels, stagiaires, vacataires, auxiliaires et autres intervenants extérieurs dont l’immense majorité est choisie parmi la « diversité ». Sans doute sont-ils exempts de toute critique.
Ce Guérini est-il un lointain parent des parrains de Marseille ? Comme pour s’accoquiner avec Macron, il faut être un peu truand, tout est possible ! En toute hypothèse, je trouverais ce barbu chauve au faux air de Landru, presque sympathique… Si ses projets se concrétisaient.
Car depuis 50 ans qu’on jette de tels plans de réformes en pâture au peuple excédé par les abus de la paperasserie, je n’y crois guère ! Mais faisons comme si… En nous demandant quand même ce que cache cet élan subit en faveur de l’efficacité et de la moralisation de la bureaucratie.
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Les arrière-pensées derrière le grand nettoyage des bureaux
Stan, 41 ans, est un pur produit du mondialisme bourgeois. École alsacienne, HEC, cadre sup’ de multinationale. Strauss-Kahnien, il rejoint tout naturellement la bande à Foutriquet. On reste entre gens du même monde. Le cœur un peu à gauche, le portefeuille très à droite.
Ce type a déjà prouvé sa versatilité et sa dangerosité. Élu grand marabout des LREM avec 82 % des voix, il change aussitôt le nom du gang en « Renaissance ». Comme un lascar change d’identité après un mauvais coup… Après quoi, il prend publiquement la défense d’un certain Jérôme Peyrat, condamné pour violences conjugales. Avant de forcer à démissionner ce mercenaire des cabinets ministériels qui a servi Chiracula, le nain hongrois, et Tchoutchouka Mauricette.
Dans la foulée, Guérini encourage les musulmanes à porter le voile, et se dit prêt à créer un fichage numérique de tous les Français. Pour mieux les vacciner contre la grippe pangoline… Au dessert des banquets du parti, il monte sur la table et chante « Pangolino, pangolina » sur l’air de «Bamboléo » des Gipsy Kings. Quand Macron l’aura congédié, il pourra tenter la Star Ac.
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Pas qu’un peu démagogue, il offre une prime de 1000 à 1500 euros à tous les agents publics affectés aux JO, confondant allègrement budget de l’État et finances municipales. « Rien ne doit vous arrêter ! » telle est la règle que le dictateur rabâche à ses séides. Donnant lui-même l’exemple. Les lois, c’est fait pour les petites gens.
Néanmoins, les propositions de Stan de recadrer les bureaucrates, de les moderniser, les rendre plus responsables, plus compétitifs, voire de mettre au pas les profiteurs avérés et tous ceux qui abusent, pourront sans doute intéresser la droite libérale, le centre mou et les socialo-capitalistes à la Tapie sensibles à l’efficacité et à la rentabilité.
La vraie droite nationale pourrait a priori y trouver quelque intérêt. Depuis le temps qu’elle réclame une administration moderne et performante. Qui ne soit plus pléthorique. Et au service des Français. En France, 21 % des salariés relèvent des diverses fonctions publiques. Contre 11 % en Allemagne. Notre modèle paraît-il, mais pas dans ce domaine… Et 9 % en Corée du Sud, 5 % au Japon. Des pays avec une capacité de production industrielle et d’innovation technologique que nous n’avons plus, et un taux de croissance supérieur au nôtre. Seraient-ils sous-administrés ?
Derrière tant de vertu se cache probablement un projet sournois, déjà inauguré par Macronescu. La privatisation du secteur public, là où il fonctionne correctement, et son remplacement par des consultants extérieurs, de préférence étasuniens comme McKinsey et BlackRock. Autant d’entreprises qui ne produisent que du vent. Et des rétrocommissions pour ceux qui les ont engagées.
Cependant, cette défiance ne devrait pas faire rejeter la totalité des propositions de Guérini, à condition de se montrer vigilant.
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Qui pourrait craindre de se faire virer si on changeait les lois ?
Disons-le clairement, premiers visés, ceux qui en prennent à leur aise. Semblables aux flemmards verbeux ridiculisés par Labiche et Courteline dans leurs pièces de théâtre de boulevard. Toujours là, aussi nombreux. Même si l’ordi a remplacé la plume sergent major, la mentalité perdure… Ces gratte-papiers formalistes et ces ronds-de-cuir maniaques, en plus d’être ridicules, irritent les contribuables qui les rémunèrent, au mieux à ne rien faire. Au pire, à leur pourrir la vie. Paies modestes certes, mais à d’innombrables bénéficiaires.
C’était un scandale à la Belle Époque, où on venait juste de réinventer les impôts, proscrits depuis la Révolution Française… Au point qu’en 1914, Marguerite Caillaux, épouse du ministre des Finances s’en alla flinguer de six balles de revolver le directeur du Figaro qui, entre autres reproches, avait traité son mari de voleur… Ça c’était de la déconstruction ! Sardine, tu as pris des notes ?
Qui serait concerné en plus des tire-au-flanc ? Réponse : les nuisibles. Les toxiques. Les véreux. Les corrompus qui acceptent un dessous de table pour truquer l’attribution d’un marché de travaux publics, la délivrance d’un permis de construire, le passe-droit d’une dérogation, ou l’octroi d’un diplôme. Ou pour accélérer la remise d’un document, sans se montrer trop regardants. Ils ont été une trentaine à se faire virer l’an dernier, avec les flics ripoux, sur 222 agents révoqués pour diverses raisons, dont le harcèlement sexuel. Sur 2.500.000 agents, ça fait moins de un sur 10.000. Irréprochables ou très rusés ?
Mais au-delà de ces vermines, dont le nombre est en hausse depuis qu’on est moins regardant sur le recrutement, il y a tous ces enseignants islamo-gauchistes du secondaire et du supérieur qui font pression sur les étudiants pour les amener à adopter leur point de vue. Récompensant de diplômes de complaisance les plus dociles.
Il y a aussi ces commissions paritaires et ces conseils supérieurs qui décident des nominations, des mutations et des avancements, et où il vaut mieux ne pas être classé à droite (extrême drouâte n’en parlons pas) si on ne veut pas végéter à vie. Et subir les petites brimades quotidiennes des collègues gauchistes, et les perfidies d’une hiérarchie qui ne sait rien refuser aux syndicats.
Et bien sûr, on ne peut oublier ces magistrats islamo-gauchistes aussi bien de l’ordre administratif que judiciaire, qui ont le pouvoir d’interpréter des textes articulés autour de concepts subjectifs, pour mener une guerre idéologique contre ceux qui ne partagent pas leurs convictions. Laxistes envers les délinquants et les criminels de droit commun. Impitoyables avec les coupables de délits d’opinion, voire de délits d’intention inventés par la jurisprudence.
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Que pourrait craindre le pouvoir à changer les lois ?
Le chantier serait immense. Déjà les syndicats des rentiers de la fonction publique ont annoncé qu’ils s’y opposeraient. Ils en ont les moyens. En paralysant la France, par le blocage des services publics qu’ils contrôlent… Macronescu leur enverra-t-il ses sbires comme aux Gilets jaunes ? Ses éborgneurs et ses gazeurs seront-ils soutenus par la centaine de blindés légers Centaure achetés pour faire la guerre aux Français ? Te dégonfle pas Manu, montre-leur que tu es un homme, rentre-leur dans le lard !
Comme Macron est un inculte ignorant l’histoire de son pays, il n’a sûrement jamais entendu parler des dégâts occasionnés en tous temps par la bureaucratie. Lourde, sourde, gourde. Les parlements d’ancien régime ont provoqué « en même temps » l’affaiblissement de la noblesse et l’exaspération du tiers-état, préludes à la Révolution. En renforçant les pouvoirs de la bourgeoisie dont la plupart des juges étaient issus. Sur ce point-là, je fais mienne l’analyse de Marx reprise par Raymond Aron.
Il y avait des problèmes dont la plupart des Français étaient conscients. Ce n’est pas un hasard si Alain Peyrefitte a vendu plus d’un million d’exemplaires du « mal français » en 1976. Dans cet ouvrage dont le titre évoque la petite vérole, il déplore le jacobinisme qui a survécu à Napoléon, raille les règles tatillonnes d’une administration qui tourne en rond, fustige la psychorigidité des bureaucrates pour qui un tampon de travers vous met au ban de la société, et déplore la persécution des petites et moyennes entreprises. On en est toujours au même point.
Plus récemment, il y a 30 ans, une administration sclérosée entravait le développement du web, considéré comme un gadget sans avenir, vu que nous avions le Minitel, un système que le monde entier nous enviait (sic). Prière de ne pas rire.
Aujourd’hui, un diktat de Bruxelles oblige les poissonniers à rédiger en latin, sous peine de lourdes amendes, le nom des poissons proposés à la clientèle ! Tout le monde a cru d’abord à un poisson d’avril, jusqu’à ce que des sbires du gouvernement leur tombent dessus. Les obligeant à faire appel à des ichtyologues du Muséum d’histoire naturelle pour présenter leurs étals. Ainsi va la France…
Christian Navis
https://fascismedefrance.blogspot.com/
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Monsieur Navis, je ne sais pas a quoi vous carburez en ce moment, mais je partagerais bien volontiers votre ordinaire quand je vois la qualité de vos articles…Si j’étais moins cloche avec internet j’enverrais bien cet article a chacun des cinq cents et quelques bons a rien qui dorment a l’assemblée National (même si quelques un essaient quand même de bosser un peu) pour leur donner une nouvelle occasion de méditer sur un sujet bien trop souvent passer a la trappe de ce qui plombe la France ,a savoir la sur-administration qui étouffe lentement le pays a la façon d’un boa conscriptor… Merci pour votre excellentissime article….
Commençons par le haut du panier, les incompétents et feignants s’y trouvent. Guérini est un mafioso, pur produit de la mafia macroniste. Les postes de fonctionnaires ont été créés pour pallier à l’accroissement du nombre de chômeurs. l’État en est le seul responsable.
Et comme d’habitude, sur qui on va taper ? Les catégories B et C, ça va de soi.
Jamais on ne remet en cause les catégories A jusqu’à Hors échelle.
C’est bien connu, ces cadres supérieurs ne peuvent qu’avoir des performances supérieures.
Quand on lit rien que le livre noir de l’ENA et les centaines de milliards partis en fumée du fait de ces cadres hors du commun, décorés des ordres nationaux, il y a de quoi rigoler.
En tant que fonctionnaire et encadrants, dans mon équipe il y a 4 personnes que je serais en mesure de faire révoquer du fait de leurs oisiveté ou d’autres problèmes relationnels qui gâchent la vie de ceux qui bossent dans le service, mais je n’ai pas d’outil objectif me permettant de tracer leur manque de performance ou leurs défaillances. Ce sont les logiciels informatiques qui ne sont pas assez pointus. Je ne peux pas cibler une personne sans avoir de preuve objective sinon on m’accusera de harcèlement donc c’est moi qui dégagerai. Avec beaucoup de volonté j’ai développé des outils me permettant de garder des traces mais ils ne sont pas une preuve absolue. Je pense que même dans le privé il peut y avoir les mêmes difficultés à caractériser des insuffisances professionnelles. Les litiges se rapportant à la preuve forment 90% du contentieux du licenciement. Ce n’est pas simple non plus pour un employeur privé de licencier. En résumé, ce procès fait aux fonctionnaires est une honte absolue car on a les mêmes problématiques dans le privé que dans le public. La différence c’est qu’une entreprise qui se traîne des boulets fera faillite.
Merci Maxime pour ce témoignage et cette analyse rigoureuse qui dit l’essentiel du nouveau problème soulevé par la macronie, histoire de faire diversion sur le reste, comme d’habitude.
Il y a une multitude de fonctionnaires. Je pense que la territoriale est la plus propice aux abus car les recrutements sont locaux, faits par les mairies parfois au profit d’amis. Dans ma commune on a 1 agent pour 70 habitants, c’est énorme. On est asphyxiés d’impôts locaux mais quand on embauche quelqu’un on ne peut pas s’en débarrasser facilement après même après changement de majorité. Dans la fonction publique d’Etat, ce sont les syndicats d’extrême-gauche qui mènent la vie dure aux encadrants ainsi qu’un manque de volonté ou d’outils permettant de tracer les manquements professionnels parfois. Ce n’est pas le statut des fonctionnaires qui est particulièrement avantageux (le droit du travail offre de meilleures garanties aux salariés si l’on tient compte notamment des clauses contractualisant le lieu de travail, le droit de négocier son salaire, des avantages interdits aux fonctionnaires), c’est le manque d’impulsion des hauts fonctionnaires pour rendre leurs administrations plus performantes.