La neutralité doit rester au coeur de la politique étrangère, intérieure et de sécurité de la Suisse. L’initiative «Sauvegarder la neutralité de la Suisse» de l’UDC et Pro Suisse a récolté 132 780 signatures. Elle a été déposée à la Chancellerie fédérale ce jeudi. Le texte qualifie la neutralité helvétique de perpétuelle et armée. La Suisse ne doit adhérer à aucune alliance militaire ou de défense. La collaboration avec de telles organisations doit être limitée au cas où la Suisse serait attaquée.
L’initiative demande aussi que la Suisse ne participe pas aux guerres étrangères et ne prenne pas de sanctions économiques ou diplomatiques contre un Etat belligérant, sous réserve de ses obligations envers l’ONU. Berne doit enfin faire usage de son statut neutre dans le cadre des bons offices. Dans un communiqué, les initiants fustigent la reprise des sanctions de l’Union euroépenne contre la Russie, parlant du «sacrifice irréfléchi d’une neutralité crédible.» Ils dénoncent un manque d’orientation et un chaos en la matière.
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Le comité s’oppose aussi au «fallacieux» rapprochement avec l’OTAN mené par la ministre de la défense Viola Amherd, «au lieu de s’attaquer aux lacunes et aux manques d’équipement dans la défense militaire nationale, causés par une négligence grossière.» D’après son président, l’ancien conseiller national Walter Wobmann (UDC/SO), l’initiative ouvrira le débat sur l’orientation de la politique étrangère de la Suisse et sur «l’adhésion rampante» à l’organisation.
Beaucoup de signatures ont été récoltées en Suisse romande, notent les initiants. Pour le conseiller national Pierre-André Page (UDC/FR), Genève en particulier montre que la population veut préserver les valeurs traditionnelles telles que la diplomatie de paix et l’aide humanitaire. Genève, siège du CICR et de nombreuses organisations de l’ONU, constitue une plateforme en terrain neutre pour la tradition humanitaire de la Suisse.
L’initiative est soutenue par l’ancien conseiller fédéral Christoph Blocher. Cité dans le communiqué tout en ne faisant pas partie du comité, le poids lourd de l’UDC estime que l’initiative est une «réponse à l’érosion subtile et à la propagande d’abolition de la neutralité suisse.»
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L’Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN), ancêtre de Pro Suisse, avait déjà lancé une initiative sur la neutralité en 2011. Le texte voulait notamment limiter les missions de l’armée à l’étranger à l’aide en cas de catastrophe. L’organisation n’avait toutefois pas réussi à récolter suffisamment de signatures.
Le contexte a changé. La guerre en Ukraine a ranimé le débat autour de la neutralité helvétique. Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis a tenté de la transformer en «neutralité coopérative.» Mais il s’est heurté au refus du Conseil fédéral. Le gouvernement estime que la neutralité définie et pratiquée depuis 1993 garde toute sa validité. Elle laisse suffisamment de marge de manoeuvre à la Suisse pour réagir aux événements que traverse le continent européen depuis le début de la guerre en Ukraine.
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En France une pétition circule contre la guerre.
En fait, si je l’avais bien compris, la gauche forte de sa position de pouvoir, avait outrepassé certaines prégoratives jugées néfastes pour la Suisse, à mon humble avis, d’où la réaction de l’UDC pour l’initiative de ce référendum. Sollicitée, je précise que j’ai signé cette iniative sur la neutralité à l’appel de l’UDC, la gauche au pouvoir ayant déjâ fait suffisamment de dégâts dans le pays de mes aïeux helvétiques et puisque, contrairement à la France par la voie (et non la voix) du conseil constitutionnel, faux nez du gouvernement français présidé par des sages qui ne le sont que par le nom, la Suisse est encore une démocratie qui permet à ses Citoyens de lever une initiative référendaire pourvu que cette initiative atteigne un certain nombre de signataires sans la nécessité de passer par un machin aux ordres inutile qui s’asseoit sur la Constitution pour dicter ses règles sous des prétextes fallacieux.
Ces criminels internationaux mondialistes essaient d’entraîner la Suisse légendairement neutre dans une guerre intra-européenne suicidaire (pour l’Europe) contre la Russie.
Cui bono.
Toujours les mêmes outre-atlantique.
Les procès de Nuremberg paraîtront de l’artisanat au vu de ce qui se prépare.
Personne ne doit être oublié.
Et le tribunal ne sera pas formé des copains et des copines habituels, à juger aussi.
Il nous faudrait nous aussi la neutralité. Ras le bol de se mêler des conflits des autres. Avec un addenda à une nouvelle constitution qui stipule de ne plus accepter de migrants et d’expulser ceux qui se trouvent déjà là, ainsi que de réserver les allocations diverses et variées aux seuls Français.
Enfin, pas trop neutre comme actuellement l’est la France qui se laisse envahir et coloniser !
Macron va envahir la Suisse avec son armée pléthorique et, après s’être fait nommer président du conseil suisse va lever l’armée suisse contre Poutine!