— Neuralink (@neuralink) March 20, 2024
Mercredi 20 mars, Neuralink a publié une vidéo dans laquelle un patient tétraplégique joue aux échecs en contrôlant une souris d’ordinateur par la pensée, grâce à son implant cérébral. L’innovation rattrape la science-fiction.
En janvier dernier, Elon Musk se félicitait que son entreprise de neurotechnologie équipait le tout premier humain d’un implant cérébral : Noland Arbaugh a 29 ans et il a été rendu tétraplégique à cause d’un accident de voiture. Fin février, il assurait que le jeune homme pouvait contrôler la souris d’un ordinateur par la pensée. Aujourd’hui, il le prouve.
Dans la vidéo de neuf minutes, Noland Arbaugh explique jouer aux échecs, au jeu vidéo « Civilization », ou prendre des cours de japonais et de français grâce à l’implant. « C’est fou », « c’est tellement cool », s’émeut-il, tout sourire. Lors d’un échange avec un ingénieur de Neuralink, il raconte comment cette nouvelle technologie lui a redonné un accès simplifié à nombre de ses loisirs. Il a aussi décrit la manière avec laquelle il parvient à déplacer le curseur sur l’écran, l’implant traduisant son intention.
« Il y a encore beaucoup de choses à faire, mais cela a déjà changé ma vie », résume-t-il. Et d’ajouter : « Je voulais participer à quelque chose qui, je pense, va changer le monde ». De son côté, l’ingénieur de Neuralink a promis de tenir au courant les internautes des progrès du patient.
A plus long terme, Elon Musk ambitionne de proposer son implant à tous, notamment pour faire remarcher les patients paralysés, rendre la vue aux aveugles ou encore guérir les personnes atteintes de maladies psychiatriques comme la dépression. Pour ça, Neuralink a récemment levé quelque 323 millions de dollars auprès d’investisseurs.
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C’est bien joli tout ça, mais il ne faut pas s’emballer trop vite! Comme avec l’euthanasie, le risque de dérive est immense ! J’ai déjà entendu ce matin sur France intox que l’on parle déjà d’implanter des personnes en bonne santé pour augmenter les performances!
La technologie pour aider, je ne suis pas contre. Mais ce qui me fait peur, ce sont bien évidemment les dérives. Et avec les fous qu’on a au pouvoir…