Députés et sénateurs ne se contentent pas d’aller d’un train de… sénateur. Ils coupent les cheveux en 4. L’un de mes oncles à la langue fleurie, hélas disparu, aurait dit « ils enculent les mouches ». C’est parlant. Mais c’est, surtout, d’un ridicule achevé. Ou plutôt, si on y réfléchit d’une hypocrisie crasse.
L’inversion accusatoire… L’hypocrisie crasse…
Il se trouve que, en France, à tort ou à raison, nombre d’employeurs, échaudés, engagent plus volontiers une petite Française, brune ou blonde, sexy, aux cheveux longs ou en chignon qu’une femme voilée obèse. Le poids des habitudes, l’amour de la liberté, l’amour de la femme, de la beauté, des conventions, des traditions, le sens du beau, si français… que leurs raisons soient justes ou pas, c’est ainsi. Et c’est surtout qu’ils savent que, pour l’heure, il reste nombre de territoires où le Français d’origine est majoritaire et que, souvent une voilée dans un commerce le rebute, tant le voile est associé pour nous à la discrimination, à la soumission, à l’enfermement des femmes, à la jalousie pathologique de certains hommes.
Il se trouve que les mêmes, à tort ou à raison, engagent plus volontiers un jeune homme « classique », Français ou pas, qu’un tatoué et percé de partout ayant en plus, coke sur le gâteau, l’air d’avoir fumé toute la nuit précédant l’embauche.
Dur dur d’être un employeur en France. Mais il n’y a pas assez de contraintes, pas assez de normes, pas assez d’obligations inventées par les écolos-dingos, les gauchos, les mondialistes, tous ceux qui veulent faire disparaître les petits commerces, les petits patrons, les différences, nos différences. Non, pas assez, alors sus à la discrimination des cheveux… africains.
Le gros mot n’est pas évoqué dans la proposition de loi, évidemment. Alors on noie le poisson, sus à l’imaginaire (oh le vilain imaginaire dont nous souffrons !).
« les études sociologiques montrent que dans l’imaginaire collectif, les personnes qui ont “des cheveux texturés et relâchés, sont associées à des personnes moins sérieuses, moins rigoureuses, plus brouillonnes, comparées à celles qui ont des cheveux plus lisses et coiffés“, quelle que soit la couleur de la peau. Et c’est cela qui conduit aux discriminations, notamment dans l’accès à l’emploi. »
Sujet évidemment intraitable, loi évidemment inapplicable, sauf à ce que les sénateurs nous pondent une loi obligeant tous les habitants de ce pays à se raser le crâne… ou à porter le voile. Tiens, tiens, en voilà une solution qui arrangerait bien gauchos et musulmans à cheval sur le Coran…
Allez, on n’a pas tout perdu, il nous reste l’humour français, délicieusement français, délicieux et roboratif. Tout n’est pas perdu, amis lecteurs, je le répète. Leurs excès vont les dégommer.
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La coiffure fait partie de l’aspect général de la personne.
Il est normal et naturel que les employeurs choisissent l’aspect de l’employé qui correspond le mieux à l’emploi.
Un tatoueur n’embauchera pas la même personne qu’un hôtelier qui cherche une réceptionniste.
Nous avons beaucoup trop de députes, qui s’ennuient malgré leurs gras salaires et avantages.
Il faut dégraisser le mammouth.
Passons de 577 à 200 députes, cela sera amplement suffisant.
On devrait également exiger d’eux qu’ils se limitent à des sujets sérieux dans leurs nouvelles lois.
Voilà une loi qui sent le grand remplacement. En effet, à aucun moment dans ma vie , je n’ai vu quiconque s’inquiéter des cheveux des uns et des autres ( a part le coiffeur, bien sûr) . L’Africain se sentant toujours inférieur nous impose des lois imbeciles qui ne devraient pas avoir lieu dans notre pays si chacun restait sagement chez soi.
Encore un truc où on va se faire des cheveux…
L’imaginaire… Le nom culpabilisateur déréalisant par lequel ils désignent la liberté.
Et la « couleur de peau ». Surtout ne pas écrire le mot « race ».
Couvrez cette réalité que vous ne sauriez voir sous des mots truqués…
Chauve qui peut, les élus travaillent du chapeau…
Quid des personnes ayant un cheveu sur la langue?
On la leur coupe.
Vous savez quoi? Ça me défrise.