M.H.M.D. : y a-t-il quelqu’un derrière les 4 lettres de… Mahomet ?

Mahomet, le mot français, vient du turc « Mehmet ». Dans l’arabe du Coran, ce sont les 4  lettres  M. H.M. D. pour « Muhammad ». Elles n’apparaissent que 4 fois (3,144 ; 33, 40 ; 47, 2 ; 48, 29). On trouve aussi H.M.D., pour « Ahmad », une seule fois (61, 6). L’équivalence entre Ahmad et Muhammad  n’est établie, plus tardivement, que dans des hadiths de Muslim et Al Bukhâri (années 850/870).

Muhammad, n’est pas un nom, ni un prénom. Ce participe passé passif signifie « béni », « digne de louanges », ce qui a été une désignation de David, puis de Jésus. Les mentions de Muhammad pourraient bien faire référence à Jésus[1], et  l’apparition de Ahmad , également synonyme de « louangé », ne change rien[2]. L’existence du personnage central de l’islam appelé Muhammad ne prend véritablement corps que dans les écrits postérieurs au Coran : la Sîra et les hadiths.

La biographie de Mahomet  On mentionne une biographie rédigée 150 ans après la mort de Mahomet mais entièrement disparue, celle de Ibn Ishâq. Encore 50 ans plus tard, un autre biographe, Ibn Ichâm, qui vivait à plus de 1000 kms de La Mecque, en aurait tiré la Sîra. Cette biographie de 1600 pages fait toujours autorité dans le monde musulman, elle est accessible dans des versions condensées[3].

Dans le récit de la Sîra, Mahomet descend d’Abraham, par Ibrahim, son fils. Orphelin, pauvre, illettré, Mahomet, est d’abord berger. Puis, employé comme caravanier, il gagne la confiance de sa patronne Khadija, une riche veuve, qui l’épouse (Sîra I, 187- 192). Lors d’une de ses retraites dans une grotte, il reçoit la révélation du Coran par l’intermédiaire de l’ange Gabriel (Sîra I, 233,239). Dès lors, il est « le Messager d’Allah et son prophète ». Chassé par les Mecquois, il trouve refuge parmi les tribus, en majorité juives, de Médine. Il se rend maître de la ville, au prix du massacre de juifs par tribus entières (Sîra II, 47-50), puis retourne triomphalement à La Mecque ( Sîra II, 389-428). Après avoir rallié toutes les tribus arabes environnantes (Sîra II, 428-436), Mahomet fait un dernier pèlerinage à La Mecque (Sîra II, 601-606) et meurt à Médine, empoisonné par une juive.

Aspect physique Plusieurs hadiths insistent sur la blancheur de son visage, de ses tibias, de sa cuisse, de sa jambe, de son ventre (Bukhâri number 63, Muslim 2343, 2340…). Son éclat se comparait à celui de l’argent ou de la « lune quand elle est pleine ». Sa taille aurait été moyenne. Sa chevelure, portée au -dessus des épaules était l’objet de ses soins : il l’oignait d’huile d’olive et il lui arrivait de la teindre au henné et au katam (Bukhâri, 5558, Ahmad , 25328). Un signe distinctif se trouvait entre ses épaules, un  sceau par lequel Dieu aurait estampillé sa qualité de dernier prophète : « entre ses deux épaules, c’était comme une tumeur rouge dont la taille était celle d’un œuf de pigeon » (Bukhâri, livre 4, n°0190), la marque était entourée de poils (Tirmidhi, livre 2, n°5).[4]

Caractère A la lecture des hadiths, se dessine une personnalité énigmatique, qui verse dans des excès difficilement conciliables chez un même individu.

Le premier Mahomet, à La Mecque, se montre solitaire, replié sur lui-même, hyperémotif. A sa rencontre avec l’ange Gabriel, il est pris de sueurs et de tremblements. Il se réfugie dans le giron de Khadija, son épouse, comme un enfant ; or il a 40 ans : « Cache-moi, cache-moi jusqu’à ce que la peur me quitte. » (Bukhâri, livre 91, n°1). Craignant d’être fou, c’est-à-dire possédé (majnun) et, plus encore, redoutant que ceux de sa tribu le prennent pour tel, il tente de se précipiter d’une falaise. Il réitère ses tentatives de suicide chaque fois que la Révélation s’interrompt (Tabari, vol. 6, p. 68). Plus tard encore, ayant capturé son propre gendre, il a la larme facile en voyant le collier qui appartint à Khadija que lui envoie sa propre fille pour rançon de son époux, ce captif dont il est le beau-père.[5]

Cette sensibilité exacerbée voisine avec l’autre face de Mahomet, lorsqu’il agit avec une absence totale d’empathie. Il fait assassiner le poète ou la poétesse qui le raille[6],[7] », il fait égorger les captifs, et en égorge lui-même, viole leurs filles, leurs mères, leurs sœurs, leurs épouses, comme ce fut le cas pour Safiya, après le massacre des juifs de la tribu des Banu Qurayza (33, 25-26-27). Un compagnon craignait que la malheureuse ne se vengeât sur celui qui, après avoir massacré tous les siens, l’avait mise dans son lit. Pour protéger son chef, il avait veillé près de la tente des épousailles. Mahomet, au matin, s’étonna de le trouver là. Le compagnon s’expliqua, Mahomet lui répondit en éclatant de rire (Tabari, vol. 39, p. 185). Comme un psychopathe.

Le Coran s’emploie à maintes reprises à contrer l’opinion, répandue chez les contemporains de Mahomet, selon laquelle il est fou. Mahomet étant celui qui transmet le message, c’est lui-même qui martèle ainsi qu’il n’est pas fou. (15,6 ; 23, 70 ; 34, 8 ; 37, 36 ; 68, 51 ; 81, 22).

Les aspects déroutants de la personnalité de Mahomet, son désordre émotionnel, ses attaques survenues dès l’enfance[8], ses visions, ses tremblements, ses pertes de connaissance, ont suscité des commentaires d’ordre médical évoquant des symptômes d’« épilepsie du lobe temporal »[9] et de « schizophrénie ».

La Révélation  Dans le Coran, les conditions de la Révélation ne se trouvent que dans un seul verset (sourate 2 verset 185) : « Le mois de Ramadan est celui dans lequel est descendu le Coran comme direction pour les humains et preuves de la direction et de la délivrance. » (2, 185). La sourate 97, Al Qadar, célèbre une « descente » en une  fois lors de « la nuit du Destin » mais cette sourate serait le décalque d’un hymne syriaque célébrant la descente de Jésus pendant la nuit de Noël ![10]

La Tradition musulmane contredit ces deux versets en affirmant que la révélation, qui a commencé lors de la première rencontre de Mahomet avec l’ange Gabriel dans la grotte de Hira, a duré plus de 20 ans, pendant lesquels il l’a reçue par bribes .

Grotte de Hira

Le Prophète A la suite d’une longue lignée de prophètes (qui remonte à Adam en passant par Moïse et Abraham), Mahomet arrive le dernier, pour une clôture définitive du message divin, c’est le sens de l’expression « il est le sceau des prophètes » (33, 40). Il succède à Jésus qui l’aurait annoncé sous le nom d’Ahmad (61, 6). Mais Mahomet, lui, n’annonce rien de nouveau, si ce n’est l’imminence du Jugement dernier et des châtiments de l’Enfer pour ceux qui ne se seront pas soumis à Allah. Il est le seul prophète, en revanche, qui fut emporté sur une jument à tête de femme (buraq), de La Mecque à Jérusalem, puis jusqu’au Paradis avant de redescendre sur Terre ( Coran 17, 1 et Bukhâri livre 97, n°142). .

 

Le Miraj ou la chevauchée nocturne de Mahomet vers le Paradis
illustration extraite des Cinq Poèmes de Nezâmî, Perse, XVIe siècle

Le Beau Modèle  Le droit musulman instaure comme règle éternelle la charia qui se veut l’imitation des actes de Mahomet : « Vous avez dans le Messager d’Allah (Mahomet) un excellent modèle à suivre, pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment. »(33,21). Cette imitation du Beau Modèle est à la fois une règle morale et une obligation juridique.

 Mahomet a 
– épousé  une enfant de 6 ans (Aisha) (Bukhâri, vol. 7, livre 62, n°88)
– couché avec cette enfant pré-pubère âgée de 9 ans,
– eu des rapports sexuels adultérins avec Maria la copte (la servante d’Hafsa) dans le propre lit de sa femme Hafsa (66,1-4 et Tafsir al-Jalalayn),
– épousé l’ex-femme (Zaynab) de son fils adoptif (Zayd) (Sourate 33:37)
– violé les captives (Sourate 4:24),
– possédé, vendu, acheté des esclaves noirs (Bukhâri, livre 91, n°368),
– lapidé (à mort) un juif et sa femme (Muslim, livre 17, n°4216),
– coupé la main d’une femme (Bukhâri, vol. 8, livre 81, n°792),
– coupé les mains et pieds de personnes qui avaient volé ses chameaux, et marqué leurs yeux avec des pièces de fer chauffées (Bukhâri, vol. 7, livre 71, n°590)
– ordonné l’assassinat d’un poète juif Ka’b ibn al-Achraf qui s’était mis « à exhorter les gens contre Muhammad et à composer des poèmes panégyriques pour se lamenter sur le sort des hommes jetés dans la fosse commune à Badr » (Sira Ibn Hicham)
– égorgé entre six cents et neuf cents hommes du clan juif des Banû Quraydha (Sira Ibn Hicham)
– ordonné de torturer Kinana, l’époux de la juive Safiya, afin de découvrir l’emplacement de son trésor (Sira Ibn Hicham)
– tué les associateurs (Sourate 9:5),
– combattu les juifs et chrétiens (Sourate 9:29),
– autorisé les violences conjugales (Sourate 4:34),
– frappé son épouse enfant Aisha sur la poitrine, ce qui lui fit mal (Muslim, livre 4, n°2127),
– ordonné de tuer celui qui quitte l’islam (Bûkhari, vol. 9, livre 84, n°57),
– autorisé le mariage temporaire ou Mut’a (plaisir, jouissance) (4:24),
– encouragé la pratique coït interrompu sur les captives (Muslim 1438 a, livre 8, n°3371),
– autorisé l’allaitement des adultes (Muslim, livre 8, n°3425),
– autorisé le mensonge dans trois cas : guerre, réconciliation, paix du couple (Muslim, livre 32, n°6303 ; Bukhâri, vol. 3, livre 49, n°857),
– enseigné l’art de la dissimulation communément appelé la taqîya (Sourates 3:28 ; 16:106),
– embrassé une pierre noire (idolâtrie à la kaaba) (Muslim, livre 7, n°2895),
– conseillé de boire de l’urine de chameau (Bukhâri, vol. 7, livre 71, n°590),
– encouragé à combattre et mourir en martyr pour la cause d’Allah (Bûkhari, vol. 1, livre 2, n°36)
– enseigné que la récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de « semer la corruption » sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays (5 :33),
– ordonné de découper les membres d’un voleur récidiviste jusqu’à ce que le dit voleur soit tué (Sunan Abi Dawud, livre 39, n°4396),
– coupé lui-même la main d’un homme qui avait volé un bouclier valant trois dirhams(Bukhâri, vol. 8, livre 81, n°788),
– ordonné de tuer tous les chiens avant de limiter ce massacre aux seuls chiens noirs (Sunan Abi Dawud 2846, livre 16, n° 2846).[11]

Le Prophète divinisé ? Bien que le Coran interdise la glorification des prophètes[12] et fasse dire à Mahomet : « Je ne suis qu’un homme comme vous » (41,6), une sanctification du personnage n’a pu manquer de s’opérer.

Les faveurs d’Allah envers Mahomet le placent au-dessus des simples croyants. Lui seul a droit à plus de 4 épouses, lui seul doit se voir octroyer le cinquième de n’importe quel butin, même s’il n’a pas pris part au combat, et c’est lui seul qui a le privilège de le redistribuer à sa guise : « Et sachez que, de tout butin que vous avez ramassé, le cinquième appartient à Allah, au messager, à ses proches parents, aux orphelins, aux pauvres, et aux voyageurs (en détresse). »  (Coran,8 :41). A maintes reprises, un verset descend  pour le tirer d’embarras : il se voit ainsi autorisé à épouser la femme de son fils adoptif, ce qui annule l’adoption en islam (33, 37). Lorsque Afsa, une de ses épouses, l’a surpris dans son propre lit, en train de copuler avec Maria la copte, il jure de ne pas recommencer. Alors descend une sourate qui le délie de son serment : « Ô Prophète! Pourquoi, en recherchant l’agrément de tes femmes, t’interdis-tu ce que Dieu t’a rendu licite? Et Dieu est Pardonneur, Très Miséricordieux » (66, 1).

L’obéissance des croyants lui est due, aussi bien qu’à Allah : « Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois que Dieu et Son messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Dieu et à Son messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident. » (33, 36 ).

Le blasphème à propos du Prophète La représentation de Mahomet a pu être considérée comme blasphématoire, en raison de l’interdit frappant les images de toute créature pourvue d’une âme (Bukhâri, 5607 et Muslim, 2108), cette dernière interdiction souffrant quelques accommodements en Perse et dans l’Empire ottoman. Dans l’enluminure persane, Mahomet est « le plus souvent figuré en pied, parfois avec des traits visibles et fréquemment avec un visage en ovale vide, sans traits », « dans l’enluminure ottomane, on a eu recours à un autre procédé, consistant à couvrir son visage d’un voile blanc [13]»[14]. Il semble que l’interdit absolu de représenter Dieu ait rejailli sur les portraits du Prophète, preuve de sa divinisation en cours. L’apparition de la fête de sa naissance, le Mawlid , au XIIIe siècle, en témoigne aussi.

Tout le monde « prie sur le Prophète », y compris Allah : « Seigneur, prie sur Mohammed, sur ses épouses et sa descendance, comme Tu as prié sur Abraham, et bénis Mohammed, ses épouses et sa descendance, comme Tu as béni la famille d’Abraham… »( Bûkhari et Muslim). “Certes Allah et Ses anges prient sur le Prophète. Ô vous les croyants ! Priez sur lui et adressez-lui vos salutations.” (33, 56). Cela ressemble à un curieux renversement : qui donc Allah prie-t-il ?

Mahomet fend la lune, extrait du Fal Nameh (Le Livre des Sorts), Perse, XVIe siècle

Les doutes des historiens En Arabie, à l’époque des deux premiers siècles de l’islam, Il n’existe « aucune preuve historique ou autre qui démontre que le Prophète de l’islam Muhammad est bien une personne réelle qui a vécu effectivement à la Mecque en Arabie Saoudite au septième siècle. » La trace la plus ancienne du nom de « Muhammad » remonte aux années 680 , mais s’agit-il de Mahomet ? Sous le califat de Marwān Ier,  circule une pièce de monnaie portant la première mention « Muhammad » ainsi que des croix, symboles chrétiens, à la manière byzantine. Cette épithète laudative signifiant « béni », « digne de louanges » peut aussi bien désigner Jésus ou le calife en place. Le nom de « Mohammad », inscrit sur la coupole du Rocher, en compagnie du nom de Jésus ne dissipe pas l’interrogation.

Le calife Abd Al-Malik (646-705), fils de Marwān aurait été le premier à se faire appeler lui-même à la fois « Muhammad» et « prophète ». A sa suite, sous les Abbassides, Muhammad deviendra même la manière commune de nommer les califes. Selon une hypothèse hardie, ce calife aurait pu détourner à son profit le contenu d’un lectionnaire judéo- nazaréen, premier état du Coran, afin d’en faire un texte de propagande légitimant son pouvoir absolu en le plaçant en successeur du Prophète, lui-même inspiré. De là daterait la création du personnage de Mahomet et le départ de l’abondante littérature des hadiths lui prêtant vie. Les scribes au service du calife ne se seraient pas interdit non plus de modifier le texte coranique originel.[15]

L’étude de la langue du Coran jette également le trouble sur son auteur. Il s’agit d‘une langue arabe tellement mâtinée de syriaque[16] et d’hébreu, tellement entachée de fautes aussi, qu’elle ne paraît pas émaner d’un auteur arabophone de naissance [17] De plus, les emprunts textuels à la liturgie syriaque, aux évangiles apocryphes, aux psaumes, aux écrits juifs sont si nombreux et si précis qu’ils ne laissent pas de place au prétendu illettrisme du Prophète (7, 157). Enfin la plurivocité du texte semble établie par son examen à la lumière de la théorie des codes[18]. Mahomet n’est pas seul, c’est une œuvre chorale.

En conclusion, le personnage central de l’islam fut longtemps retranché derrière un double interdit : celui de le représenter par l’image et celui de le présenter hors d’un cadre apologétique convenu. Les travaux récents des chercheurs indiquent qu’il s’agit d’une figure « reconstruite », si ce n’est entièrement construite. Quoi qu’il en soit, un doute demeure sur l’exemplarité du « Beau Modèle », si« digne de louanges », que Mahomet est censé incarner.

 

[1] Comparer Coran 5,75 : »Le Messie, fils de Marie, n’était qu’un Messager. Des messagers sont passés avant lui. Et sa mère était une véridique. Et tous deux consommaient de la nourriture. Vois comme Nous leur expliquons les preuves et puis vois comme ils se détournent »et  3,144 : «  Muhammad n’est qu’un messager – des messagers avant lui sont passés. S’il mourait, donc, ou s’il était tué, retourneriez-vous sur vos talons? Quiconque retourne sur ses talons ne nuira en rien à Dieu; et Dieu récompensera bientôt les reconnaissants. »

[2] AL AJAMI, « Ahmad ou Muhammad ? » in Que dit vraiment le Coran ? https://www.alajami.fr/2018/09/25/ahmad-ou-muhammad-s61-v6/

[3] Par exemple en français, Wahib ATALLAH, Ibn Hichâm, La biographie de Mahomet, texte traduit et annoté, Fayard, Paris, 2004.

[4]  Assassinat de Ka’b ibn al-Ashraf, in Ibn ISHAQ, Muhammad tome II, Paris, éditions Albouraq, 2001, p 597, p 562.

[5] Anne-marie DELCAMBRE, Mahomet, Desclée de Brouwer, 2003, p. 90.

[6] Assassinat de Asma bint Marwan in IBN ISHAQ, Muhammad tome II, Paris, éditions Albouraq, 2001, p 597, p 562.

[7] Assassinat d’Abu Afaq in Ibn Ishaq, Sirat Rasul Allah, p.675.

[8] Maxime RODINSON, Mahomet, Essais, Seuil, 1994, p. 80-81.

[9] Abbas SADEGHIAN, Sword and Seizure, Muhammad’s Epilepsy , open source, 10/02, 2023 https://archive.org/details/sword-and-seizure-muhammads-epilepsy-abbas-sadeghian

[10] Christph LUXENBERG, cité par Anne-marie DELCAMBRE, https://youtu.be/bCj5Lc9OBmM

[11] « Jésus revient et jugera Mahomet », in Islam et vérité, 2 mars 2022 https://www.islam-et-verite.com/jsus-doit-juger-mahomet/

[12] Al AJAMI Ahmad ou Muhammad ? in Que dit vraiment le Coran ? https://www.alajami.fr/2018/09/25/ahmad-ou-muhammad-s61-v6

[13] La Croix, 5/01/2016, citant François BOESPFLUG, Religions et caricatures, Les défis de la représentation, éditions Bayard, 2016,le 05/01/2016 à 17:0Modifié le 06/01/2016 à 11:49

[14] La Croix , citant François BOESPFLUG, Religions et caricatures Les défis de la représentation, éditions Bayard, 2016.

[15] Pierre BOUVARD, « Un Coran terminé en 700 ? », Comprendrelecoran, 2019

[16] Christophe LUXENBERG, entretien traduit en français, en 2021, https://youtu.be/4UYzfQnRRHo

[17] Sami ALDEEB, « Introduction aux erreurs linguistiques dans le Coran » (en arabe avec introduction en français): 2021 et plus de 8 videos en français, en 2020 dont : https://youtu.be/e09DKwBKJ0s https://youtu.be/IamWCeL

[18] Jean-Jacques WALTER, « Le Coran révélé par la théorie des codes » https://youtu.be/Qnr22vzrLQU

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28 Comments

  1. Opinion perso qui n’engage que moi(j’ai lu le livre du père gallez) – Les nassaras, chrétiens ayant gardé les rites juifs croyaient que jésus allait ressusciter si le temple à jérusalem était reconstruit (ce que omar a commençé après la conquête de jérusalem). Ils ont ourdi un complot (waraqa me parait trop honnête pour en être) pour embaucher le fils spirituel de waraqa (retraite de MHMD à la grotte de hira). L’homme mangeait peu mais buvait.Drogue, mise en scène, hallucinations avec conséquences. Après la mort de waraqa et de khadija, l’homme a montré son vrai caractère. Omar qui lui a succédé était pire. C’est lui qui voyant que jésus ne revenait pas a chassé ou a tué les nassaras respectés avant. Leurs descendants seraient les alaouites (père gallez). Cela est nié par ces derniers

  2. Livre de joseph azzi, le messie et son prohéte – WARAKA, le chef des nasaras, a traduit un évangile (Mathieu ??) en un arabe facile à lire. Il a marié sa nièce khadija avec le futur MHMD – « j’ai marié » ??- de quelle religion était les mariés dit J. Azzi – Le futur MHMD était son fils spirituel. A, la mort de khadija et à la sienne, cela a été le désastre. Ibn Al Jawsi a précisé
    « Waraqa est le premier qui soit mort dans l’inter-régne (al fatra) il a été enterré à hajun Il n ‘était pas musulman

    LES VISIONS SE TARISSENT

    Sira d’alep et Al Bukhari
    Des rédacteurs de hadith et de biographies ont parlé de l’importance de Waraqa dans la révélation.
    « il est arrivé que Waraqa est décédé et la révélation s’est tarie » (sira d’alep) et Al Bukhari
    MHMD a failli se suicider mais les révélations ont repris autrement. Aicha a dit « je vois que ton ange et ton dieu sont rapides à exaucer tes souhaits » – pas dupe la belle

  3. Si Mahomet n’a jamais existé, mais alors qui a conquis en ce temps l’Arabie, et pourquoi ?
    Et la Mecque a t’elle existé au temps de  » Mahomet  » ? Il semble que non…

    • Je crois qu’il faut regarder l’Histoire de la région alors sous la surveillance de 2 grandes puissances, Byzance et les Perses…
      Ces deux puissances interdisaient l’avènement d’un autre empire jusqu’à ce qu’elles s’engagent dans une énième guerre qui va les rendre exsangues, de 600 à 630 environ.
      Tant l’empire Byzantin que la Perse eurent dans leurs armées des troupes arabes, tribus de l’ouest pour les Byzantins, tribus de l’Est pour les perses… qui plus tard se retrouvèrent du côté arabe.
      Plus au sud les princes et royaumes arabes se sont regroupés, certainement avec quelques guerres locales, se sont trouvées sous un commandement unique et donc ont trouvé des chefs de guerre ou un plus charismatique que les autres.
      Avec cela les arabes ont mis au point une technique de guerre alliant cavalerie -venant des Bédoins- et hommes de pieds -des cités et royaumes !
      Par la suite, mon opinion, un mythe s’est constitué autour d’un dit MHMD avec des arabes opposés aux juifs bien plus résistants et vindicatifs que les chrétiens, ce qui se lit dans le coran, le niveau de haine n’est pas exactement le même.

  4. Je lance une fatma
    Ces écrits sont invention
    Ma’eau’mais à reçu un coup de grosse insolation et après il a pondu son galimatias enfin non, sa bande de gredins, compagnons de rezzou, de rapines et j’en oublie

  5. Bonjour agathe,-La Doctrina Jacobi est un ouvrage chrétien adressé aux juifs rabbiniques, écrit en grec à Carthage, avant 640. Voici une citation -extrait d’une lettre adressée par un certain Abraham, juif résidant à Césarée, à son frère Justus. cela commence avec l’annonce de la mort du Patrice byzantin en 634, à la bataille de Gaza, ce qui réjouit les juifs de Sykamine (au nord de Césarée de Palestine), où Abraham s’était rendu : “On disait que le prophète était apparu, venant avec les Saracènes, et qu’il proclamait la venue du Messie qui allait venir. Etant à Sykamine, je m’arrêtai chez un vieil homme versé dans les Ecritures – Que me dis-tu du prophète apparu avec les Saracènes ? Il me répondit dans un profond soupir – Il est faux car les prophètes ne viennent pas armés avec épée et char de guerre…
    Et moi, Abraamès, j’appris de ceux qui l’avaient rencontré qu’on ne trouve rien d’authentique dans ce prétendu prophète : il n’est question que d’effusion du sang des hommes. Il dit aussi qu’il détient les clés du Paradis, ce qui est incroyable”. MHMD gaza 634

    • Merci Odile. La Tradition place, sans preuve, la mort de Mahomet en 632. Le texte de la Doctrina Jacobi attesterait de l’existence d’un chef de guerre sanguinaire « qui prétend détenir les clefs du Paradis » noté MHMD en 634, mais ce texte lui-même est difficilement datable : « certains historiens tiennent la Doctrina Jacobi pour plus tardive de plusieurs décennies, et la situation du dialogue en 634 pour purement fictive ».

  6. J avais lu,voici 2 ou 3 ans un article indiquant que des fouilles archeologiques,jusque la interdites par le gouvernement saoudien,avaient ete pratiquees.Les archeologues n ont trouve que des objets coraniques datant au mieux du 9 e ou 10 e siecle.
    Avant,RIEN sur l Islam.
    Mahomet etant officiellement mort vers 630 de notre ere,cela a mis,pour le moins,les autorites saoudiennes dans l embarras et se sont empressees d etouffer l affaire…

  7. A signaler que l’expression « Muhammad » est d’origine anglaise, tout comme « Saoudite ». En français, on écrivait jadis « Séoudite », ce qui est plus près de la prononciation réelle. L’orthographe française devrait être « Mohammed », comme je l’ai souvent entendu par des autochtones magrébins.

    • L’orthographe française Mahomet pour qui écrit en français est celle du mot tel qu’il a été introduit dans notre langue à partir du turc et de la version latine « Mahometus », on trouve aussi « Mahom » en ancien et moyen français. Elle ne « devrait » aujourd’hui rien concéder de plus car l’usage pour un terme étranger est de privilégier la transcription dans la langue d’accueil. Jacqueline Chabbi l’explique très bien, partant de l’exemple de la transcription du grec « Platon » en arabe.https://youtu.be/b2z_ccDHz3c

      • Vous avez une culture que je n’ai pas. Néanmoins, le nom original est écrit en arabe et le passage par le turc n’est pas convaincant. En 1960-1970, la nouvelle école d’ingénieurs de Rabat s’appelait « Ecole Mohammedia d’ingénieurs » (traduction officielle). La traduction française Mohammed a donc des arguments … ! Les prénoms de certains élèves s’écrivaient et se prononçaient Mohammed. Le h étant soufflé de façon gutturale et non pas escamoté à la mode française.

        • Merci de votre intérêt.Vous m’obligez à développer, pour être comprise. Quand on parle dans une langue, ce sont les règles de cette langue et ses sonorités que l’usage conseille de suivre. Vous le dites, le son guttural n’est pas français ; si on parle français, on parle « à la mode française ». Vous prononcez tranquillement « Bak », pour « Bach » et non « Barh », en dépit de la prononciation allemande ; seul les snobs disent « Bârh »… Si les gens parlaient juste pour se comprendre, cela ne DEVRAIT pas poser de problème d’utiliser indifféremment « Mahomet »ou « Muhammad ». « Mahomet » pose soudain un problème parce que certains voient une intention maligne de la part des Français à dire « Ma-homet », car ce serait nier (préfixe négatif arabe « Ma-« ) la sainteté contenue dans « homet »= « ahmad »= »béni »… Il n’est pas surprenant que cette micro-polémique soit venue jusqu’à vous, car il y a une micro-revendication derrière.Je vous remets le lien de la conférence de Jacqueline Chabbi. Elle dit aussi d’autres choses plus intéressantes.Vous aimerez peut-être …
          https://youtu.be/b2z_ccDHz3c

    • On ne demande pas aux autochtones d’origine anglaise si on doit dire et écrire « Londres », aux Italiens si on a le droit d ‘écrire « Venise » ou « Christophe Colomb ».. L’usage est de considérer la langue d’accueil. la remarque de vos autochtones maghrébins n’est pas surprenante, cependant ; elle est même parlante. https://youtu.be/b2z_ccDHz3c

    • Merci Armand j’écris toujours « séoudite » bien qu’anglophone et aussi « Mahomet ».

  8. Un grand merci pour ces mises au point et ce grand travail indispensable. Les nouvelles méthodes d’étude des textes ont montré qu’il y avait plusieurs dizaines d’auteurs et les méthodes historiques d’étude des textes ont prouvé que certaines expressions du coran n’existaient pas encore au septième et huitième siècles. Les victimes du bourrage de crâne islamique pourront réfléchir sur la manière dont ils ont été trompés, tout du moins ceux qui osent réfléchir objectivement et librement.

  9. Agathe ! Il me faut résister au désir d’être dithyrambique. Que ce sale type ait existé ou qu’il ait été fabriqué de bric de broc, qu’importe ! Ce terrifiant assassin et son existence essentiellement à couteaux tirés, tu nous en donne la fiche signalétique. Mon éveil sur ces questions est récent. Je vivais jusque là d’une seconde à l’autre. Mais c’est maintenant irréversible ! Je sais l’un des visages qu’a pris Satan !
    Grand merci à toi pour l’énorme travail que tu nous présentes. Comme dans l’ancien temps, permets moi de m’incliner. Chapeau bas !

    • Merci. En réponse spéciale pour amateur de jeux de mots, un verset où Allah aurait ordonné à son messager : « Dis : Tire en bique ». Il aurait été largement entendu.

    • Moi, j’aime bien Mahomet. À côté de lui, nous prenons conscience de l’intelligence du monde occidental et de l’abrutissement généralisé de ces foules braillardes et odoriférantes, ainsi que de la nécessité de préserver notre civilisation.

    • Et Allah qui, lui, est omniscient, vous a créée ainsi que moi, et tous les mécréants et tous les apostats, pour aller le contrarier (LOL).

  10. On comprend pourquoi il faut être particulièrement détraqué pour se convertir à cette secte.

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