1914 : les patriotes morts pour la France n’étaient pas que des humains… (1 sur 4)

Ce modeste article (occupant 40 pages du traitement de texte Word) est divisé, pour être agréablement publié sur Résistance républicaine, en quatre parties. La présente partie est la première des quatre.

Durant des millénaires la France a toujours été défendue par des patriotes que l’on arrivait plus à compter tant ils étaient nombreux. La France a connu de nombreux combats soit pour conquérir d’autres territoires, mais surtout pour se défendre et continuer d’exister à part entière.

Les choses ont bien changé, car depuis quarante ans, la France n’est même pas vendue, elle est tout simplement donnée au continent africain et à l’islam. Dans les très modestes connaissances d’Histoire de votre serviteur, c’est la toute première fois, ces dernières décennies, que le bon peuple français a élu de bons présidents dont l’objectif était une immigration massive et une mondialisation, donc la mort totale de notre pays France.

Quand un merveilleux peuple patriote meurt pour défendre son pays, puis devient par la suite un peuple d’autruches et de tubes digestifs vivants dans un déni permanent, cela ne peut qu’entraîner la disparition de son propre pays.

À l’heure où sont écrites ces modestes lignes, notre pays est embarqué dans une guerre russo-ukrainienne. Ce n’est pas notre guerre, mais le psychopathe profond élu par les tubes digestifs français voulant jouer son petit chef ne cesse de procéder, par petites doses, à une escalade espérant in fine aboutir à une guerre générale en Europe. Après avoir donné une partie de notre armée, et des sommes absolument considérables à un pantin nazi, le psychopathe élu chez nous vient d’annoncer désormais que des troupes pourraient être envoyées en Ukraine. L’Ukraine massacre les russophiles du Dombass depuis de longues années et vient de supprimer tous partis d’opposition et toute élection. C’est un Hitler de ce type là pour lequel le président élu des zombies français, avec l’Europe, font tout pour une guerre généralisée. Tout cela dans la totale indifférence des peuples européens, cela va sans dire et pour la plus grande joie des wokistes américains dont le vieillard grabataire Biden.

Alors, intéressons-nous à ces patriotes courageux qui sont allés jusqu’à mourir pour défendre leur pays, et laissons de côté ces autruches et tubes digestifs d’aujourd’hui qui nous font vomir. Intéressons-nous à une époque particulière, là où un grand nombre de dirigeants, bien au chaud dans leurs bureaux fumant un bon cigare, envoyaient des millions de jeunes mourir sur des champs de bataille dans d’atroces conditions, j’ai nommé ce que l’on a appelé comme étant “La Grande Guerre” celle de 14-18.

Par ce qu’un jeune dingue nationaliste serbe dézingue un couple d’héritiers du trône austro-hongrois, ce dont tout le monde se fout éperdument, on a envoyé à la mort près de 10 millions de personnes, soit environ 6 000 morts par jour. Oui, ami lecteur, 6 000 morts humaines par jour pour cette première guerre dite mondiale. Sans parler des 12 millions de déplacements des populations.

La seule France a été le pays le plus touché avec 1,45 million de morts (1 000 par jour) et de disparus, et 1,9 million de blessés, la plupart lourds (obus, tympans, gaz toxiques).

Alors bien entendu, chers amis lecteurs patriotes, vous me rétorquerez et avec raison, que le second conflit mondial 39-45 a fait 60 millions de morts, et dont la majorité de morts était des civils. Sans parler des dizaines de millions de blessés et tout autant de déplacés.

Restons dans ce premier conflit 14-18. À l’époque je ne sais même pas si l’on n’employait le mot “patriote” car on l’était d’office par nature. On aimait son pays, cela allait de soi. De nos jours, aimer son pays, c’est se mettre en danger, non pas contre un ennemi extérieur, mais contre un ennemi intérieur qui voue une haine sans limite à son propre pays. Va comprendre, Charles !

Chaque année, le 11 novembre marque le jour du Souvenir, ou jour de l’Armistice. Instaurée en 1919, cette commémoration a pour but de rendre hommage à ceux et celles qui ont perdu la vie lors de la Première Guerre mondiale.

Mais il n’y a pas qu’eux.

Il y a aussi nos amis les animaux. Et oui, 14 millions d’animaux ont été enrôlés sous les drapeaux. Je ne pense pas qu’ils aient signé un contrat d’engagement 😊 mais toujours est-il qu’ils ont été fondamentalement indispensables à ce conflit. C’est la raison pour laquelle tous les pays belligérants leurs ont fait appel. Lors du déclenchement de la guerre, en France, 520.000 équidés sont mobilisés en 17 jours.

Le tribut des animaux a été extrêmement lourd : plus de 11 millions de chevaux, d’ânes et de mules seront tués pendant la guerre, sans compter les 100 000 chiens et 200 000 autres pigeons mobilisés, renards et autres cochons utilisés à des fins militaires (pour les cochons, autre que de les bouffer… 😊).

C’est d’ailleurs pour respecter ce grand nombre de décès d’animaux de chevaux, d’ânes et de mules suivis par ceux des chiens et pigeons que votre serviteur, dans le montage de ses têtes de chapitres, a mis en premier les chevaux et ânes, puis les chiens et pigeons.

 

 

En 1914 le continent européen était encore très paysan. Les mobilisés vivaient depuis toujours au milieu des bêtes. Cette époque a vu naître, ou se perfectionner progressivement, les mécanisations nécessaires à l’effort de guerre. C’est le cas des chars de combat, des avions, de la téléphonie, des émissions radios, des canons, des bateaux et sous-marins de guerre, des mitrailleuses, des lance-flammes…

Au début de la guerre, l’armée française ne compte que 170 véhicules automobiles. Mais dans ses rangs, on compte 190.000 chevaux dont 90.000 font partie de la cavalerie, le reste servant au transport et aux corvées. Les chevaux vont avoir une place cruciale dans les combats, à l’arrière comme sur le front.

Les technologies ne faisaient pas partie du quotidien à cette époque, comme cela est le cas aujourd’hui. Au début de la guerre 14-18, la France rurale représentait 42 % de la population et ce malgré la forte industrialisation de la fin du 19ème siècle et l’exode des campagnes vers les villes.

Ainsi, par absence de technologie militaire et de mécanisations importantes, de par le quotidien d’un français sur deux habitué à vivre parmi les animaux, ces derniers étant pleinement intégrés dans la vie des gens et de la nation, le gouvernement de l’époque a fait appel de la même façon des animaux qu’ils l’ont fait pour les hommes.

Prêter une attention et une reconnaissance à ces animaux porterait à sourire. Le sujet est davantage pris au sérieux quand on sait que la nécessité de ces animaux était, à l’époque, absolument indispensable. Ils étaient envoyés au front lors des attaques, utilisés comme moyens de traction et de communication, ils faisaient partie intégrante de la stratégie militaire.

FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE

 

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13 Commentaires

  1. Seul un amoureux des animaux aurait pu écrire ce texte.
    C’est très sympathique, et cela nous rappelle qu’autrefois, nous vivions très près de nos animaux et que nous faisions corps avec eux dans les travaux du quotidien.
    Aujourd’hui, nous avons perdu ce contact, sauf pour les fermiers, ou de rares cas comme les chiens policiers, les chiens d’attelage, les chiens de secours en montagne.

    • Oui, ami frejusien, tu as parfaitement raison. En 1914 un français sur deux vivait dans des fermes entourés d’animaux.
      Ta phrase “Seul un amoureux des animaux aurait pu écrire ce texte” m’a beaucoup ému. Merci.

  2. Ah ben, voilà un sujet bien intéressant, et bien noble !
    Merci Cachou de rendre hommage à cette gente animale ( mais on sait que tu aimes et fait tant pour les animaux ), qui a servie et est mort pour la France, à son corps défendant. Car pour le coup, ces animaux étaient totalement innocent, et ont payés le prix fort pour la folie de l’Homme.
    Si j’étais maire, le jour de la commémoration du 18 novembre, je rappellerai le sacrifice de cette gente animale, et leur rendrais hommage, comme pour nos poilus ! ( Ecrivez au maire ! )
    J’attends donc la suite, et j’archive !

    • Merci mon ami jan connaissance.
      Personnellement aussi, si j’étais maire, je ferai construire un monument à côté de celui de nos vaillants poilus morts pour nos libertés. Ces héros ont combattu avec les animaux.
      Si ça risque de choquer certains……….rien à foutre ! 😊

      • Ah oui, l’idée du monument est très intéressante et constructive ! Ca ferait un ” scoop ” !
        A transmettre à la mairie !

        • Tiens, ça me fait penser à quelque chose.
          Dans mon petit village il y a une dame qui représente le “Souvenir Français”. Ça me donne l’idée d’aller la voir pour lui parler d’un monument dédié aux animaux. Je vais faire cette démarche à laquelle je n’avais jamais pensé.

    • Merci mon ami Jules.
      Tu sais que je suis un grand amoureux des animaux et il fallait bien qu’un tel article sort un jour ou l’autre !!
      Je remercie aussi Christine d’avoir accepté de le publier, pour ces quatre parties, car par contre, je sais que notre amie Christine, est très loin d’être amoureuse des animaux, même si elle ne leurs veut aucun mal bien évidemment !!! 🤣😂

      • étant aussi une amoureuse des animaux , je vous remercie car je sais que nos amis les animaux ont payés eux aussi un lourd tribut et que malheureusement ils ne sont pas mis a l’honneur pour tout ce qu’ils ont fait . Aussi MERCI de le rappeler

        • Merci fleuriste de ce que tu écris.
          Il y a quand même pas mal de monuments dans le monde qui honorent la mémoire de ces pauvres animaux. Dans la 4ème et dernière partie, j’en cite un certain nombre, y compris celui de Paris qui a inauguré son tout premier “monument” rendant hommage aux animaux de guerre dans le square Boucicaut du VIIe arrondissement le mardi 30 janvier 2024. Tu vois, c’est tout récent.
          Dans cette dernière partie, je détaille le monument qui m’a le plus ému, jusqu’à m’en mettre les larmes aux yeux : “L’Ane de Gloire”. Un poilu qui tient un âne dans ses bras. Ca veut tout dire de cet amour réciproque. Tu peux voir la photo en “avant première” en cliquant ci-dessous !
          https://resistancerepublicaine.com/wp-content/uploads/2024/02/animaux-morts-grande-guerre-57.jpg

  3. Oui ,il aurait fallu sevir lors de mai 1968,mais il y avait beaucoup d’enfants de ministres dans les manifestation à PARIS,les enfants de riches cela ose tout.Cela aurait peut-être empéché la situation désastreuse de notre FRANCE.

  4. Cela donne la nostalgie d’une époque que je n’ai pas connue.. .,mais,les 30 glorieuses étaient merveilleuses.On les regrette beaucoup.Il y eu sur une chaine histoire un reportage sur les animaux “mobilisés” lors de la 2ème guerre ,un ours nommé WOJTEK qui était la mascotte des soldats.Les animaux sont authentiques et ils ont une sensibilité que les humains de maintenant n’ont pas toujours…….

    • Dans la partie 3 sur les 4, il y a un chapitre intitulé “Le moral des troupes”. Dans ce chapitre, entres autres, je consacre une belle place aux mascottes des soldats durant ce terrible conflit 14-18.
      Oui, en ce qui me concerne j’ai vécu les 30 glorieuses. Mais j’étais jeune, je ne me rendais pas compte que la vie était paisible, les présidents en place pensaient à leur pays, et les gauchistes étaient obligés de fermer leurs gueules.
      Puis avec l’arrivée de Mitterrand en 1981, j’ai “découvert” ce qu’était la gauche. Et cette gauche destructive, aberrante, vouant une haine à son propre pays m’a révélé la valeur des années de ma jeunesse que j’avais vécue dans les 30 glorieuses.

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