Il est quelquefois bon de rappeler certains faits historiques à l’occasion d’un hommage ou d’une commémoration. Oui, dès l’occupation allemande, début 1940, des « étrangers » sont entrés en résistance contre les « Nazis », les Arméniens du réseau Manouchian notamment et quelques milliers également de « Républicains » espagnols réfugiés en France et même, mais oui, quelques membres du Parti Communiste Français, malgré les ordres de leur direction qui, jusqu’au 22 juin 1941, date de la rupture du Pacte Germano-Soviétique qui a marqué la « fin de la collaboration du PCF avec les « Occupants Nazis ».
Toute honte bue, le président Macron a cru devoir se prononcer sur le quotidien communiste « L’Humanité ». Il aura donc été le premier, et le seul, président de la République Française, depuis la fin de la guerre, à se présenter sur « L’Humanité » et cela pour quelles raisons ? Parce qu’il me semble nécessaire de rappeler que ce quotidien communiste a « collaboré » avec les « Nazis », après avoir sollicité le droit de paraître de nouveau, alors qu’il avait été suspendu depuis le 26 août 1939 « En raison de son soutien au Pacte Germano-Soviétique ».
Ce premier numéro, avec l’autorisation du nazi Otto Abetz, plaidait pour la paix avec Hitler et faisait l’éloge de la fraternité franco-allemande. Il condamnait l’Angleterre et publiait bien plus de communiqués émanant des Allemands que des Français, notamment contre le « Juif » Georges Mandel, ministre de l’Intérieur.
Ménageant les forces d’occupation : « Il est particulièrement réconfortant, en ces temps de malheur, de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir avec les soldats allemands, soit dans la rue, soit au bistro du coin. Bravo « Camarades », continuez même si cela ne plaît pas à certains Français aussi stupides que malfaisants. La fraternité des peuples ne sera pas toujours une espérance, elle deviendra une réalité vivante »
Ce n’est qu’après le 22 juin 1941, et la rupture du Pacte Germano-Soviétique, qu’avec l’accord de Moscou, confirmé par Maurice Thorez (à l’époque en Russie soviétique) que L’Humanité continuera à paraître clandestinement jusqu’en 1944.
Il était absolument nécessaire de rendre un hommage solennel à ces résistants étrangers qui se sont battus héroïquement et sont morts pour un pays qui n’était pas le leur, mais qui les avait accueillis, alors que plus nombreux étaient leurs « Camarades » communistes et Français, complices de l’occupant nazi au point de commettre des sabotages et des attentats « contre leur Patrie » (jusqu’au 22 juin 41) et ne pas tenter, comme bien d’autres, d’échapper au STO (Service du travail obligatoire) en Allemagne (à l’exemple de Georges Marchais)
Pour conclure, je souhaiterais bien savoir « Si les nouveaux étrangers accueillis par la France » prendraient l’héroïque décision de mourir pour la défendre ?
Manuel Gomez
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On n’a plus aucun autre problème en France pour revenir régulièrement faire des hommages en grandes pompes à ceux qui se sont battus à cause d’une poignée de salopards de la politique qui décident seuls des conflits et de ceux à venir ! et a vouloir régulièrement changer notre histoire sauf s’il faut montrer la gloire et mépris des vivants et que son pays est en déroute ! Avant de parler des autres il faudra déjà voir combien de Français féminisés et fainéants vont courir pour défendre la France comme dans d’autres pays de l’Europe ou ils démissionnent de l’armée ! Mais tous prêts à faire des homages et des marches blanches ce qui ne sert à rien et ne les engagent surtout pas. Ils se sont battus pour la France alors que le chef d’orchestre pille la France et tous les biens de ceux qui ont bossés pour le pays jusqu’aux biens sociaux qui étaient d’ordre privé. Oi le chant de la marseillaise et des combatants devraient êtres chantés matin midi et soir pour vire toute cestte mafieuse politique et les familles des SS qui dirigent l’Europe au lieu de festoyer en grandes pompes.
Peut-être pas les premiers à combattre mais après le pacte les plus nombreux. Résistants de la 1ere heure ou pas il fallait en avoir pour s’embarquer dans la clandestinité et affronter les allemands. Les causes de l’engagement étant multiple rendons hommage à tous les résistants, royalistes, cagoulards, gaullistes, socialistes et communistes. Ainsi qu’à tous ceux qui anonymes ont pris part à sauver des juifs. La réconciliation a été voulue par De Gaulle et le roman national a été créé ainsi. Il n’est pas exact, nous le savons, mais il a été nécessaire. Tous les français ont été de fameux résistants. C’est faux, mais inutile de recréer la division. A la fin de la guerre il a fallu panser les plaies et aller de l’avant, un énorme chantier attendait la France.
Admiration et respect pour Manouchian et son équipe, mais qu’il me soit permis de souligner l’opportunisme de foutriquet qui choisit la proximité de la prochaine élection/confrontation avec les patriotes pour lancer cette panthéonade en faveur de ces héros d’obédience communiste + son interviouve à l’humanité..Coup médiatique déjà vu au 2ème tour de la précédente présidentielle avec la commémoration du drame d’Oradour..Le tout en vue de construire la coalition LREM/PCF/LFI pro-migrants contre celle souverainiste des patriotes en juin prochain. J’espère que cette fois sa communication et son spectacle évènementiel feront un grand bide!
Mon grand-père fut résistant des 1940, bien que communiste non affilié au parti communiste, il ne m’a jamais semblé qu’il appréciait Thorez le déserteur. Il a du travailler jusqu à 67 ans comme ouvrier, n etant pas déclaré pour éviter le STO et n’ayant jamais réclamé quoi que ce soit par la suite.
Un sondage auprès de la divers musulmane qui avait mis en avant la défense de la France en cas de guerre. La réponse de tous les musulmans sondés avait été claire, aucun ne voulait combattre pour la France. Tous avait dit qu’ils partiraient pour leur pays d’origine. Certains avaient ajouté qu’ils en avaient rien à foutre de la France, et qu’ils étaient là uniquement pour le pognons, sans bosser bien sûr.
Après la signature du pacte Staline-Hitler fin août 1939, le PCF a été interdit par le gouvernement de la République. Son chef, Thorez, déserteur, a disparu chez les Soviets et les cocos ont saboté les usines d’armement (comme ils le feront à nouveau pendant la guerre d’Indochine). La propagande rouge pro-allemande s’est déchaînée contre l’Angleterre au nom d’un pacifisme qui a démoralisé l’opinion publique et dont on a vu les effets en mai-juin 1940.
Pour faire oublier qu’ils avaient été les premiers collabos, les communistes ont voulu être les plus grands résistants et les plus sanglants épurateurs. La mascarade du Panthéon va dans ce sens.
La bande de Manouchian sont des terroristes dignes d’être passés par les armes. Cette bande obéissait à Moscou pour le compte de la Russie : pas pour la France. Cette bande n’obéissait ni à Vichy ni à Londres…
Cette bande tuera 150 Français et en blessera 600. Plus les fusillés Français en représailles de ce terrorisme.
Mes parents en Corrèze étaient communistes et réceptionnaient des armes venant de Londres par parachutage.
Je crains que vous ne soyez très lucide sur le sujet…
Il y a un résistant communiste par contre que j’admire, Georges Guingouin et là vous ne pourrez rien dire.
Il n’a pas attendu l’opération Barbarossa pour entrer en résistance… et a refusé bien des ordres du PCF (qui a probablement tenté de l’éliminer).
Il a fait de la Haute Vienne la « Petite Russie » d’après les allemands. Ce fut le département ayant le plus de résistants avant juin 44 (8500).
Très peu d’affrontements, par contre des sabotages (botteleuses, batteuse ==> ne rien livrer aux allemands), des lignes de chemins de fer ou de communication (base sous-marine de Bordeaux coupée du commandement allemand), des détournements de fonds au profit de la résistance… Toujours des petits groupes de nuit, se dispersant systématiquement…
Ce fut le seul à soutenir une bataille rangée -Mont Gargan- contre les allemands pourtant dotés de blindés, les allemands y laisseront plus de 340 morts ou blessés contre une centaine pour les résistants. Modeste, Guingouin qui s’est retiré lorsque cela est devenu intenable, a considéré que c’était une défaite…
Il repris Limoges sans effusion de sang (réédition allemande, SS compris), contrairement à ce qui s’est passé à Tulle.
Effectivement, Guingouin a évité les pertes humaines, mais douteux que ce fut possible pour le groupe Manoukian qui ne gérait pas un département isolé et rural…
Après la guerre fut exclus du PCF (1952).
Fut accusé de détournements (personnels) par une justice encore pétainiste, il fut même torturé avant d’être reconnu innocent. Il ne reçut le soutien de personne ou presque !
Écœuré, il quittât le Limouzin pour l’est… Il est décédé à Troyes en 2005 (j’ai gardé une coupure de presse).