Ce que nous dit l’arrivée de Leggeri au RN

L’arrivée au Rassemblement National de Fabrice Leggeri, ancien patron de Frontex, tient du jeu politique habituel, comme si la Gauche et les autres partis politiques ne « récupéraient » pas syndicalistes, artistes, ou personnalités scientifiques, mais quand c’est de leur côté, ce n’est évidemment pas de la récupération. Mais au-delà de la polémique, les commentateurs font émerger la doctrine profonde qui nous gouverne en matière d’immigration. Il est reproché à Fabrice Leggeri de n’avoir pas permis à environ 30 000 « migrants », pendant son mandat, de prendre pied sur le sol européen et d’avoir eu la tentation de les repousser. Il aurait eu tort ? Il faudrait encore une fois, le demander aux Français par la voie référendaire, les associer, puisque cela les regarde, à cette question cruciale qui met en péril les finances et la vie quotidienne de la société, Mayotte est là pour nous en montrer la réalité.
 

Plus curieux sont les arguments des détracteurs de ce ralliement, pour qui Leggeri était jusque là, la fierté de la France, puisque nommé à un poste européen, sur recommandation de Cazeneuve, le socialiste. Voilà Leggeri devenu « incompétent », « dépassé par la tâche », « pas à la hauteur »… les chiens sont déchaînés par le changement de camp. Il est fort probable que cet ancien patron de Frontex, confronté à la réalité, celle là même que les Parisiens des Ministères ne voient jamais, ait changé d’avis. Cette réalité, ce sont les pseudo-associations qui flirtent avec le trafic d’êtres humains, ce sont les rendez-vous organisés en mer pour le transbordement des cargaisons humaines, ce sont les coups de force des navires affrétés, sous de drôles de drapeaux, avec de drôles de financements, les chantages permanents et la culpabilisation orchestrés des populations européennes, sommées médiatiquement d’accueillir n’importe qui. Alors que l’Egypte peut se permettre de refouler les Palestiniens, pourtant frères de l’Oumma.
 

Et les détracteurs d’opérer de subtiles distinctions pour contrer ceux qui parlent de « submersion migratoire ». Il ne faut pas confondre, selon eux, les « migrants » illégaux et les « réfugiés », comme si les premiers étaient si peu nombreux qu’on ne puisse pas parler de submersion et que les seconds, étant de pauvres persécutés, ne comptaient pas dans l’immigration. En réalité, ce sont les mêmes, des hommes, presque exclusivement, en provenance de pays arabo-afro-musulmans. Les militants associatifs apprennent aux « migrants » à devenir des « réfugiés ». Il suffit de se prétendre opposant politique, homosexuel, ou appartenant à une ethnie malmenée, pour se faire passer pour un réfugié, le tout en perdant ses papiers, en mentant sur son âge et sur son origine. Et si ça ne marche pas, les procédures d’expulsion, les fameuses OQTF, sont exécutées au compte-goutte et encore, si l’individu concerné ne revient pas aussi sec par une autre voie. Dans presque tous les cas de figure, on les garde, même si ce sont des délinquants multirécidivistes. Quels autres pays font cela, ailleurs que dans cette Europe sous influence idéologique ?
 

Il y a bien submersion migratoire et ce dans toute l’Europe. Les détracteurs, toujours, de Leggeri, d’arguer que la question de l’immigration est le cadet des soucis des Européens. Ce n’est plus vrai. La peur du méchant Russe, savamment instillée depuis le début de la guerre en Ukraine, a disparu de la place de première des peurs, remplacée par celle de l’insécurité due à une certaine immigration. Et cette « submersion migratoire », désormais visible dans l’ensemble des villes et même des petites villes françaises, est devenue un sujet de préoccupation majeur, des Français et aussi des Européens, avec évidemment le pouvoir d’achat. Comment pourrait-il en être autrement, alors que se multiplient les actes de délinquance de la part de ces hommes nouvellement arrivés, qu’ils posent des exigences insoutenables concernant les modalités de leur accueil, en passent par des exactions de tous ordres et même des affrontements directs avec les forces de l’ordre, comme dernièrement à La-Haye, aux Pays-Bas.
 

La réalité est bien que l’immigrationnisme est une doctrine purement idéologique, qui n’est justifiée par rien, ni par le besoin de main d’oeuvre, ni pour des raisons économiques, ni pour des questions de natalité. L’Europe a déjà ses chômeurs, les populations d’arrivants sont moins bien formées et moins actives que les populations d’origine et des politiques plus volontaristes en matière de natalité pourraient largement pallier le vieillissement de la population. Cet immigrationnisme est une partie de la doctrine délétère qui s’applique à nous ruiner et va de pair avec le narratif carbone, celui de la dette et les peurs de la pandémie et de la guerre permanentes. Si bien sûr on peut parfaitement envisager une autre forme d’Europe, il faut également en revenir aux nations et à l’auto-détermination des peuples, qui doivent pouvoir choisir, comme dans tous les autres pays du monde, qui on accueille sur notre sol et pour quoi faire.
 

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com
 

Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

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