Lettre ouverte des producteurs d’endives, membres de l’association des producteurs d’endives de France (APEF) à Gabriel Attal. Reconnue Association d’Organisations de Producteurs par les pouvoirs publics, elle assure des missions de représentation de la filière, de communication en soutien à la consommation et de connaissance de l’offre.
Elle a pour mission de valoriser durablement la production d’endives françaises et de ses dérivés afin de pérenniser sa culture sur le territoire. Elle est composée d’une équipe de 25 collaborateurs et dispose de sa propre station d’expérimentation – financée à 90% par les professionnels de la filière.
Monsieur le Premier Ministre,
Les endiviers français ont écouté avec attention vos annonces le jeudi 1er février. Deux phrases fortes ont résonné chez chacun d’entre nous, suscitant un grand espoir : « Nous voulons être souverains, souverains pour cultiver, souverains pour récolter, souverains pour nous alimenter » et « deux mots d’ordre pour l’agriculture : produire et protéger».
A date, la filière endive n’a aucune visibilité sur sa capacité à produire après 2024, suite au retrait annoncé de plusieurs substances actives clé permettant de garantir la pérennité technique et économique de cette culture traditionnelle des Hauts-de-France (90 % de la production française). Ce manque de visibilité, a stoppé tous les projets d’investissement ou d’installation/reprise de jeunes endiviers, freinant d’autant l’évolution des pratiques agroécologiques.
La filière a besoin d’un signal fort du gouvernement, une visibilité sur plusieurs années pour reprendre confiance dans cette production et s’engager pleinement dans la transition agro-écologique.
Notre station d’expérimentation dédiée à l’endive travaille sur des alternatives aux trois matières actives prochainement interdites (Benfluraline, Triflusulfuron-méthyle, Spirotétramate) mais aucune n’a – à ce jour- permis de rassurer les endiviers et leurs conseillers techniques. L’APEF a également déposé un dossier au PARSADA pour financer davantage de travaux d’expérimentation et trouver des solutions encore plus vertueuses.
L’objectif de faire évoluer nos pratiques et de limiter leur impact sur l’environnement est partagé par tous, mais les cycles de la nature et la complexité du métier d’endivier ne permettent pas de trouver des réponses dans les laps de temps aussi court que le prévoit la réglementation.
L’endive est le 4ème légume frais le plus consommé en hiver, la France est le premier pays producteur mondial avec 130 000 T (-50% en 20 ans). Notre « chicon » est produit par 300 producteurs, il emploie 5 000 salariés et génère un chiffre d’affaires de 240 M€ dont une partie à l’export.
Il fait partie du patrimoine agricole et gastronomique de la région Hauts-de-France et bien au-delà. Alors que 40 % des légumes consommés en France proviennent de l’import, l’endive présente dans les rayons est française à près de 100 % !
L’endive est une des solutions pour atteindre les objectifs de souveraineté alimentaire du pays ! Reste à savoir encore la produire demain.
Les producteurs d’endives de France partagent vos souhaits : « être souverains, souverains pour cultiver, souverains pour récolter, souverains pour nous alimenter » et « produire et protéger » leurs endives. Mais pour cela, il faut que s’applique le « pas d’interdiction sans solution » !
Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.
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Je ne mange plus d’endives, elles sont beaucoup trop amères, je me demande pourquoi, est-ce la présence de tous ces intrants chimiques ?
J’aimerais quand même qu’on m’explique comment on arrivait à cultiver des endives sans toutes ces saloperies toxiques, dans un passé pas si lointain ?
agriculteurs et citoyens doivent s’élever contre les kmers verts qui sont en train de nous pourrir la vie, sans aucun fondement : c’est une urgence vitale de se débarrasser de ces pseudos écolos, parti d’extrême gauche déguisé en vert, et de leurs aberrantes exigences : notre indépendance alimentaire est souveraine est doit être défendue contre ces déclinistes – après la perte de notre tissu industriel, hors de question que nous perdions notre agriculture
A quoi servent ces produits?
Il y 60 ans mes parents produisaient de l’endive le gout était bien différent de ce que l’agriculture produit actuellement , j’en raffolais, maintenant il ne m’arrive plus que d’en manger seulement de trois a quatre fois pendant la saison , en plus le turion central démeusuré fait que j’en jette a la préparation autant que l’on mange . Alors souvent je les laisse au marchant comme consommateur je n’aime pas passer pour un con ,mais ne nous affolons pas l’endive suit le reste le rendement avant tout , tout comme le gluten dans les blés modernes qui crées de nombreuses allergies , arrêtons nous là la liste serait longue .
Pour s’assurer que cette lettre ouverte parvienne bien au 1er ministre, et en nombre conséquent pour attirer son attention suffisamment afin qu’il y réponde, IMPRIMER cette lettre ouverte et l’ENVOYER par La Poste à l’adresse postale du 1er ministre que vous trouverez au paragraphe « Adresse postale » du paragraphe « Coordonnées » de la page
https://www.gouvernement.fr/personnalite/gabriel-attal
(à la suite du paragraphe « Actualités »)
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Je n’achète plus d’endives depuis 2014 en raison d’entente sur les prix de la part de producteurs et au détriment des consommateurs. Attention, les agriculteurs ne sont pas des anges.
Les endives, difficile d’en trouver de bonnes. Elles sont amères. Et souvent traitées aux insecticides. Je préfère les miennes, que je fais pousser en cave. Sans rien d’autre que du sable.