Chaque année, les statistiques officielles nous révèlent le tragique destin de 200 agriculteurs qui choisissent de mettre un terme à leur vie. Une famille éprouvée a courageusement accepté de partager son douloureux témoignage. Le suicide au sein de la communauté agricole demeure un sujet délicat, bien que la profession soit l’une des plus durement frappées par ce fléau.
Nous sommes en 2016, et déjà, France 2 relatait les suicides des agriculteurs, prenant l’initiative de recueillir les mots poignants d’une famille plongée dans le deuil. Dans cette exploitation du Morbihan, le matériel agricole demeure immobile, un tracteur solitaire, quelques vaches laitières, et une famille inconsolable.
Francis Le Ferrand, éleveur laitier passionné, a lutté ardemment pendant des années. Cependant, un jour de novembre 2015, à l’arrivée de son épouse du travail, Francis était introuvable. « N’ayant aucune réponse au téléphone et ne le voyant nulle part, j’ai exploré la ferme, me rendant jusqu’au hangar en dehors de l’exploitation, où je l’ai découvert« , témoigne sa femme, Catherine. C’est là que son mari a mis fin à ses jours. Un dénouement aussi déchirant que désolant.
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C’est presque un génocide organisé. Toutes les racailles en cols blancs, ont du sang sur les mains.
Ce qu’on fait subir aux paysans, c’est ignoble.
un thérapeute ? Oui, peut-être qu’il y a chez certains un penchant victimaire ? Plutôt une petite minorité ? Mais voyons les aussi comme des boucs émissaires, de l’inquiétude environnementale, de la malboufe, du »dérèglement » climatique. Le harcèlement de »donneurs d’ordre » est dans tout métier une cause de dépression, tentatives de suicide, de maladie, de surmenage.
Les normes européennes par leur souci de tout aseptiser sont de toute façon à l’envers du bon sens paysan.
Il aurait fallu qu’il soit « aidé » par un thérapeute pour passer un cap qui aurait peut-être évité ce suicide. Il y a une part d’égoïsme chez celui qui se suicide car il n’a aucune considération pour le chagrin qu’il cause à ses proches auxquels il lègue tous les problèmes.
Les Maghrébins qui ouvrent des commerces et qui, pour la plupart sont endettés et ne paient pas les cotisations URSSAF, ne se suicident pas.
J’ai vu « Au nom de al terre » avec ma mère. La salle était pleine – et calme : que des têtes de ruraux. Comme le descendant de paysan à deux générations que je suis.
Ceux qui provoquent ça méritent les supplices anciens et la saisie tous leurs biens à titre de compensation symbolique.
Le génocide que nos dirigeants mènent doit être puni.