Après avoir détruit NordStream 2, Biden poignarde à nouveau l’Europe dans le dos
Privée de gaz russe suite aux suicidaires sanctions contre la Russie, qui enrichissent Moscou en ruinant l’Europe, celle-ci est à nouveau frappée dans le dos par son soi-disant allié américain.
Après avoir détruit NordStream 2 comme il l’avait annoncé, provoquant ainsi la plus grave crise énergétique en Europe depuis le choc pétrolier de 1973, Joe Biden vient de décider de suspendre la construction de terminaux gaziers d’exportation, qui alimentent l’Europe en gaz naturel liquéfié GNL.
Comme toujours, l’Amérique prouve qu’elle n’a ni alliés ni amis, mais seulement des intérêts propres, qu’elle défend en sacrifiant l’industrie européenne.
Pour Washington, cette guerre en Ukraine est une aubaine. Certes, elle n’a pas affaibli la Russie comme espéré, bien au contraire, mais elle a enrichi les deux lobbys qui font la politique américaine depuis 1945 : celui de l’armement et celui du pétrole.
Elle a surtout ruiné l’Europe et empêché tout rapprochement des Européens avec la Russie, première puissance nucléaire mondiale, possédant 20 % des richesses minières de la planète.
De nombreuses sociétés européennes, écrasées par le coût de l’énergie, délocalisent aux États-Unis, où les coûts sont trois fois moindres.
Biden invoque la “menace climatique” pour geler la construction de nouveaux terminaux gaziers, le gaz étant une énergie fossile polluante.
«Cette pause sur les autorisations de terminaux GNL prend en compte ce qu’est vraiment la crise climatique : une menace existentielle»
Donald Trump, qui dénonce les délires des écologistes, s’oppose évidemment à cette décision.
«Les républicains “MAGA” nient l’urgence de la crise climatique, condamnant le peuple américain à un avenir dangereux, mon gouvernement ne restera pas passif», a affirmé Joe Biden. «Nous ne céderons pas aux intérêts particuliers.»
“Les États-Unis sont déjà le premier exportateur mondial de GNL, selon des données publiées par l’organisation internationale Cedigaz pour le premier semestre 2023. Sept terminaux d’exportation de GNL sont déjà opérationnels aux États-Unis, assurant environ 328 millions de mètres cubes par jour, selon l’agence américaine d’information sur l’énergie (EIA)”.
En l’état, les nouveaux terminaux en gestation devaient faire monter la capacité d’exportation des États-Unis à 1,35 milliard de mètres cubes par jour.
Du côté du secteur de l’énergie, c’est soupe à la grimace. Les industriels font notamment valoir que l’industrie du gaz naturel est créatrice d’emplois aux États-Unis et permet de sécuriser les approvisionnements de l’Europe, privée de gaz russe depuis l’embargo consécutif à l’invasion de l’Ukraine.
L’an dernier, environ la moitié des exportations de GNL sont allées à l’Europe, selon la Maison-Blanche. Le moratoire «fragiliserait la crédibilité des États-Unis et menacerait des emplois américains», a fait valoir le groupe.
En attendant, ce moratoire est parti pour durer des mois. De quoi entretenir la crise énergétique en Europe et saborder un peu plus l’économie de l’UE.
Merci Biden.
Mais les crétins d’Européens, éternels dindons de la farce, continuent d’entretenir en Ukraine une guerre qui les détruit, pour plaire à leur suzerain d’outre-Atlantique qui les méprise.
Plus maso et soumis, ça n’existe pas.
Jacques Guillemain
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L’UE vient de voter 50 milliards d’euros à l’Ukraine.
Unanimement, Orban a cédé.
Hélas il faut sortir de l’ENA ou d’une autre grande école administrative pour être aussi con et pour mettre la majorité de la population à leur médiocre niveau.
Quand on est cons comme le sont les européens, on subit ! On va même jusqu’à acheter aux Ricains un gaz qu’on se refuse à exploiter chez nous et qu’on paye presque 3 fois plus cher que ne le payent les Américains. Dommage que la connerie ne soit pas énergétique…