Philippe Murer : « Emmanuel Macron ne cherche pas une solution durable pour nos agriculteurs »
Accumulation des normes européennes, interdictions de produits phytopharmaceutiques imposées par le « Green Deal » de l’UE, hausse du prix du diesel agricole à la suite d’une détaxe à visée écologique… Pour les agriculteurs, la coupe est pleine. Et leur colère gronde, se faisant entendre depuis huit jours par la multiplication d’actions de blocage partout en France. Comment la paysannerie a-t-elle plongé dans une crise qui pourrait bien conduire à la disparition de cette profession, jadis pilier de notre société ? Une voie de sortie est-elle possible ? Pour en parler, Philippe Murer, économiste.
Epoch Times : En France, un agriculteur sur quatre vit sous le seuil de pauvreté et plus d’un agriculteur se suicide tous les deux jours. Selon vous, quels sont les facteurs à l’origine d’un tel désespoir de la profession ?
Philippe Murer : Le revenu des agriculteurs est très faible, qui plus est avec un travail énorme. La situation est cependant très hétérogène. Un petit nombre s’en sort bien : les gros céréaliers, beaucoup de viticulteurs… Il reste que le revenu médian est de l’ordre de 1.035 euros par mois, avec 70 heures de travail par semaine soit 5 euros de l’heure !
Ce faible revenu est le résultat de la pression concurrentielle énorme par les importations, importations permises par les traités de libre-échange signés à Bruxelles, importations accélérées avec l’élargissement aux pays de l’Est aux salaires faibles (bientôt l’Ukraine et la Moldavie). Des produits achetés à bas coût par les intermédiaires envahissent les étals français. Dès lors, les paysans français n’ont qu’à s’aligner en vendant à des prix très bas entraînant des revenus très bas, parfois en dessous du seuil de pauvreté. La moitié des fermes ont été liquidées en 20 ans parce qu’avec des prix aussi bas, les revenus devenaient même négatifs.
Au prétexte de la transition écologique, le « pacte vert » noie les agriculteurs dans une marée de normes et de règlements, toujours plus nombreux et contraignants. C’est pourquoi la FNSEA, premier syndicat agricole français, et les Jeunes Agriculteurs appellent à un « chantier de réduction » des normes. La France doit-elle choisir entre la voie de l’écologie restrictive au nom de la lutte contre le changement climatique ou bien une voie plus libérale par le biais d’un dégrossissement de la place de la bureaucratie dans la vie économique de ce secteur ?
Le pacte vert qui noie des agriculteurs exsangues économiquement sous une marée de normes et de règlements s’appliquera quelle que soit la position française, à moins que la France s’en délivre en sortant de l’Union Européenne. Les histoires de surtransposition ne sont pas le sujet, cela reste un détail dans un océan de normes, détail utilisé comme dérivatif pour ceux qui préfèrent attaquer leur pays plutôt que le véritable responsable : Bruxelles. Je comprends les paysans qui dénoncent cette injustice supplémentaire, je ne comprends pas les politiciens qui cachent la vérité avec cette attitude anti France et pro UE, le véritable monstre qui abat les agriculteurs.
La FNSEA dont le patron Arnaud Rousseau, diplômé de l’European Business School, produit sur 7 km2 de terres, est le président du Conseil d’Administration du groupe multinational Avril au chiffre d’affaires de 9 milliards d’euros. C’est un homme d’affaire déguisé en paysan qui ne défend aucunement l’agriculteur français moyen. Il a commencé sa carrière sur les marchés financiers dans le courtage et le négoce de matières premières agricoles, c’est tout dire. Quant aux Jeunes Agriculteurs, leur ancien président Jérémy Decerle a démissionné de son poste de président pour devenir député européen Renaissance : le groupe Renaissance vote tous les traités de libre-échange et autres Pacte Vert qui détruisent les agriculteurs.
Ces gens-là ne défendent pas les agriculteurs : ils cherchent juste à déminer la crise puisqu’apparemment, ils vivent bien dans la crise du monde agricole. Il y a quelque chose de pourri au royaume de France.
En mai 2020, la Commission a présenté sa stratégie « De la ferme à la fourchette », l’une des initiatives clé du pacte vert, qui assume un objectif de décroissance de l’agriculture européenne. On peut donc dire que la crise que nous traversons était prévisible, même attendue. Comment expliquer un tel cynisme de nos institutions ? Pensez-vous le gouvernement d’Emmanuel Macron sincère dans sa volonté de remédier à la crise ou bien vous attendez-vous à une répression du mouvement des agriculteurs sur le modèle des Gilets jaunes ?
Le pacte vert et la stratégie « De la ferme à la fourchette » sont des paquets législatifs voulant imposer une agriculture verte en Europe : baisse de 50% des pesticides utilisés en Europe d’ici 2030, faire grimper la part du bio en Europe de 9 à 25% en 2030… Tout cela en mettant sous une pression énorme les agriculteurs européens via les importations et une hausse des prix de l’énergie. L’Union européenne écartèle donc les agriculteurs entre la pression économique et la pression écologique. C’est une stratégie complètement irréaliste qui ne peut qu’aboutir à un désastre.
Qui plus est, la part du bio recule en France et en Europe depuis deux ans car le pouvoir d’achat des Européens diminue à cause de la politique économique de l’Union européenne : là aussi, les salaires ne progressent pas sous la pression des importations des pays à bas salaires et avec la hausse des prix de l’énergie voulue par l’Union européenne (se passer d’un tiers des approvisionnements énergétiques, ceux venant de Russie, un marché européen de l’électricité qui a fait doubler les prix de l’électricité, taxe carbone…). L’Union européenne veut donc faire passer l’agriculture au bio et au durable tout en faisant reculer les achats en bio !
Le résultat risque d’être dramatique : recul de la production agricole en Europe et envolée des importations avec des produits étrangers conçus avec des normes écologiques beaucoup plus basses, destruction de l’agriculture en Europe et recul du bio. Nous allons délocaliser la production et la pollution et détruire le niveau de vie en Europe. Ce n’est pas qu’une question de cynisme, c’est évidemment aussi une question de bêtise, l’idéologie « Le commerce mondial, c’est la paix et la prospérité » aveuglant tous ceux qui veulent des postes à Bruxelles.
Emmanuel Macron, fervent soutien de cette idéologie, cherchera à faire rentrer chez eux les paysans en colère, il ne cherche pas une solution durable pour nos agriculteurs qui nécessiterait de sortir de l’Union européenne, donc de la tenaille traités de libre-échange et normes asphyxiantes.
En quoi un Frexit pourrait-il, selon vous, permettre de résoudre la crise dans ce secteur ? Un résultat favorable du camp patriote aux élections européennes pourrait-il constituer une étape intermédiaire vers une résolution de la situation ?
Avec un Frexit sec ou un référendum sur l’Union européenne qui aboutirait à un Frexit tant les dégâts causés à la France par l’Union européenne sont nombreux, graves et manifestes, la France se donnerait les moyens de résoudre nombre de crises dont la crise agricole. Elle pourrait protéger notre agriculture grâce à un protectionnisme technique (les normes) et/ou un protectionnisme tarifaire (droits de douane). L’argent de la France, au lieu d’être versé à Bruxelles, serait utilisé pour construire une politique agricole française en faveur de nos agriculteurs. Les normes seraient édictées plus près du terrain, non par des bureaucrates hors contrôle et irresponsables siégeant dans les Institutions bruxelloises.
Est-ce que les élections européennes de 2014 et de 2019 ont amélioré les choses ? Non. Ce sera pareil en 2024. Les Français avaient placé en 2014 et 2019 le RN en tête et envoyé un grand nombre de députés RN au Parlement européen. Rien n’a été amélioré, au contraire. Le RN et Reconquête voulant rester dans l’Union européenne, leur projet est de changer l’Union européenne de l’intérieur, ce que personne n’a jamais réussi (le RN non plus d’ailleurs). Et pour cause : changer les traités européens axés sur le libre-échange signifie le vote de l’unanimité des pays, ce qui est quasiment impossible. Avoir la majorité au Parlement européen est irréaliste sachant que leurs groupes, hétérogènes sur le libre-échange, ont moins de 20% des sièges. Le Parlement européen n’a pas de pouvoir de proposer des lois, il ne peut que dire oui ou non aux lois écrites par la Commission européenne. Enfin, il ne s’agit pas de bloquer le Parlement européen mais de faire marche arrière sur le libre-échange, les normes, l’immigration…
Tout cela n’a aucun sens, mais amène à ses partis des postes de députés et d’assistants parlementaires bien payés et de la visibilité médiatique… Le cynisme est aujourd’hui partout dans le monde politique.
Quelles seraient les solutions qui pourraient, selon vous, apaiser la colère de nos agriculteurs ?
Les agriculteurs sont aujourd’hui détruits par six phénomènes différents. Les traités de libre-échange, la concurrence interne à l’UE avec l’élargissement aux pays de l’Est, la concurrence déloyale avec 25% des produits importés qui ne respectent pas les normes européennes, l’énergie chère, les normes bureaucratiques et écologiques, la pression exercée sur les prix d’achat des produits agricoles français par la grande distribution et l’agro-alimentaire en s’appuyant sur la possibilité d’importer moins cher et une situation d’oligopole.
Macron ne peut pas faire grand-chose puisque les principaux leviers sont à Bruxelles tant que la France reste dans l’Union européenne. Il peut proposer quelques mesures cosmétiques comme des reports de charges pour les agriculteurs, la non augmentation des taxes sur le diesel agricole et quelques promesses sur les normes et un peu d’argent. Il s’appuiera sur les syndicats FNSEA et Jeunes Agriculteurs qui ne défendent pas la masse des agriculteurs. Tout cela apaisera une petite partie des agriculteurs. Laisser pourrir la situation sera une autre corde à son arc politicien. Avec le pourrissement, la colère et le désespoir amèneront certains à commettre des actes qualifiés comme violents, que le parti médiatique utilisera comme d’habitude pour déconsidérer le mouvement. Le temps passant, les agriculteurs épuisés auront envie de rentrer dans leurs fermes. La politique politicienne et le mensonge n’amènent qu’à des stratégies de manipulation de la population. Ces politiciens veulent continuer à obtenir argent et renommée bien qu’ils détruisent le pays : ils espèrent donc que ces gens meurent en silence.
Comment les agriculteurs pourraient-ils réussir à se faire entendre et obtenir gain de cause dans cette révolte parfois qualifiée de « révolte de la dernière chance » ?
Pour se faire entendre, les agriculteurs doivent bloquer la capitale, le périphérique et Rungis pour bloquer le pays. Faire peur puis abandonner rapidement Paris en expliquant que Macron ne propose rien et ne peut rien contre les causes de la destruction de l’agriculture française. Partir alors pour bloquer Bruxelles en expliquant que la nuisance vient de l’Union européenne, de ses traités de libre-échange, de ses normes, de sa tolérance envers la concurrence déloyale et de tous ceux qui soutiennent cette institution supranationale en France. Cela démasquerait les véritables fautifs et provoquerait un tremblement de terre politique. J’espère qu’ils le feront mais je pense que ce genre d’action construite politiquement est incompatible avec l’action forcément désorganisée d’un soulèvement populaire et de syndicats « représentatifs » pourris qui sont leurs représentants.
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Lors de la révolte des GJ, l’accès à Bruxelles a été totalement bloqué.
Croyez-vous que cette dictature laisserait passer les tracteurs ?
La seule solution c’est une entente entre les agris et la flicaille, et ça, ce n’est pas envisageable.
Une insurrection armée ? Trop risquée.
Maudit soit le traitre sarko !
Il mérite d’être pendu pour Haute Trahison.
BLOQUER BRUXELLE OUI IL FAUT LE FAIRE
Position intéressante mais ils enverront de quoi répondre fermement. Moi je pense que si il faut voter pour des souverainistes. La France est le 2 ème contributeur de l’Europe. Si elle décide, l’Europe suit. Sans la France, plus d’Europe. Je ne dirais pas pareil si nous étions Grecs. Alors oui, envoyer un maximum de patriotes à l’UE mais surtout au gvt. C’est notre chance de compter beaucoup pour l’Europe. La France seule ne sera rien dans le monde globalisé. Et le monde n’attend pas la France, il avance, mal mais il avance. Soyons fermes, résolus sur nos positions et l’Europe fera avec, il se pourrait même qu’un changement de cap lui soit très bénéfique.
Pour notre malheur, les commissaires français sont les plus acharnés à détruire la France et macron itou, on peut dire qu’ils mènent la danse très volontiers à Bruxelles.
Voyez Thierry Breton, monsieur bigoudis.
Les franchouillards ont toujours adoré la bureaucratie et les règles chiantes pour la population.
On devrait déjà se débarrasser de 50% des députes qui ne songent qu’à légiférer.
J’ai une trappe pour faire sortir mes chats, elle est gratuite, comment ouvrir la trappe des débiles avec 300 balles de primes en plus de … ???
Aller à Bruxelles avec des tracteurs et des attelages de fumier et de purin ?
Voilà une bonne idée !
Et flanquer une trouille terrible aux salauds de Bruxelles et de Strasbourg ! Les faire sorter honteusement par les fenêtres, même du troisième étage ! (Avec Macron au cas où aurait été encore sur place)
Comme l’avait fait jadis Murat, venu à Saint Cloud le 18 Brumaire 1799 sortir Bonaparte du piège de ses opposants. Au cri de « foutez-moi ces jean-foutre dehors »!
On devrait s’inspirer davantage des modèles anciens! Ne croyez-vous pas ?
Tous les problèmes des agriculteurs, des pêcheurs, des routiers, taxis, etc viennent de Bruxelles et de cette putain de commission européenne dirigée par Pustulla von der Lachienne. Un seul remède : LE FREXIT, VIIIIIIIIIITE !!! La FRANCE aux FRANÇAIS par les FRANÇAIS pour les FRANÇAIS.
+1
C’est à pleurer… Beaucoup de peine pour ces compatriotes pressés comme des citrons… Je suis pessimiste et j’ai peur que beaucoup d’agriculteurs soient conduits, encore, au désespoir… Triste.
Ecoutez François Asselineau pour quitter l’UE, l’euro et l’OTAN et revenir à une France et son peuple maitrent de leur destin. Honte aux politiques qui nous ont mis dans cette galère, ils ont liquidé notre industrie et continuent pour détruire l’agriculture.voir le lien:
La haute trahison du traité d’Aix-la-Chapelle
https://www.youtube.com/watch?v=2F0Pe8nIM6I
Le pacte de Marrakech :immigration, l’objectif de l’UE que l’on vous cache.
https://www.youtube.com/watch?v=P4nHOesdrUA
Comment Washington resserre ses griffes sur l’UE
https://www.youtube.com/watch?v=PmcNX7pNe28
Qui sont les vrais collabos
https://www.youtube.com/watch?v=-0MrYTYOT8o
Les dessous du pacte de Marrakech
https://www.youtube.com/watch?v=PnrN_bFOls0&t=2638s
Oui, Oui, Oui,, cela s’appelle la mondialisation où le fric est le bon Dieu, celui qui en a, a le pouvoir sur ceux qui n’en ont pas. Plus il y a de pauvres qui bossent, et plus les Etats sont riches, en étant dirigés par une nomenclatura qui décide tout pour tous.. Macron veut cela, être à la tête de l’UE, et disposer des pauvres gens qui bossent pour son idéal.. C’est ce que l’UE veut faire, en laissant migrer des tas de gens en désespérance pour les faire vivre juste un peut au dessus du seuil de pauvreté… L’exemple flagrant, le monde agricole est à ce niveau voir en dessous… Cela se passe ainsi en Chine et en Russie… cela rappelle le modèle de la pyramide qui est l’image de la société voulue pas Macron… Le gros problème pour Macron, beaucoup de gens pauvres en France sont aussi intelligent que lui, et il ne pourra pas parvenir à ses objectifs.. c’est pourquoi il laisse entrer tant de migrants en France, en désespérance, en survie, illettrés, donc des gens dociles et cherchant à travailler pour survivre
« De la ferme à la fourchette »
Quand des gens servent des slogans pour enfants débiles, il faut être idiot pour ne pas comprendre qu’ils sont en train de vous enfumer en vous prenant pour un imbécile en prime.
Vu les masures coercitives prises par toutes les étiquettes depuis sui longtemps, il faut être un grand naïf pour ne pas comprendre que leur objectif est de tuer la paysannerie afin d’empêcher les pays d’être alimentairement autosuffisants – le but de tous les gouvernements du monde depuis l’Antiquité- dans le but de rendre nos peuples esclaves des marchés financiers et de la tyrannie bancaire planétaire qui achève de se mettre en place. Les dictatures passées, soviétisme et nazisme, paraissent des parangons de franchise et de bonnes intentions pour leurs peuples à la comparaison.
« De la ferme à la famine »
ON S’EN SOUVIENT : » le traité de Lisbonne signé en 2008 contre l’avis des Français impose que le droit européen prime sur le droit français »
C’était sous le règne du président bling-bling, tout fiero d’être du bon bord pensait-il et nous disait à peine élu : « le nouvel ordre mondial est là, rien ne pourra l’arrêter et nous y irons ensemble « .
Nous on voulait pas y aller mais il nous y a poussés au karcher !
À propos de Macron, le-dit Sarkhö, tout émoustillé disait lors du premier mandat de celui-là : qu’il était tout admiratif ; que lui c’est ce qu’il voulait faire mais n’avait pas osé le faire aussi fort et aussi vite.
N’oublions pas que c’est en 2008 aussi qu’il a plongé la Grèce dans de gros malheurs refusant que ce pays sorte de l’U€ malgré les refus de celle-ci à lui accoder tout prêt. Il y a eu des élections, et projets d’élections en Grèce, idem pour l’Italie, les deux voulant sortir de l’U€ : pas moyen. Il y a eu des pressions énormes et des chantages. Et aujourd’hui on voit avec quel bonheur comment l’un et l’autre pays sont submergés par l’immigration.
Si les agriculteurs avaient rejoints le mouvement des GJ la démocratie Française ne serait plus la même aujourd’hui. Les tracteurs auraient fait la différence.
Il y aurait moins de taxes, des référendums à la Suisse et moins d’oligarques.
Vous avez regardé les GJ se faire éborgnés. Trop tard les gars. En plus la stratégie n’est pas bonne. Il fallait bloquer les dépôts de carburant.
Désolé d’avance.
Bonjour Mauricette , le mouvement des gilets jaunes a été lancé a la base par des agriculteurs.les autres ont suivie après. Bien a vous
Quoi répondre a un monsieur se disant agriculteurs perché a trois mètres de haut sur un tracteur , un pulvérisateur , ou une moissonneuse tous de marques étrangères et qui me dit pour le sauver d’acheter français des produits 30% plus chers , je crois qu’il faudrait commencer par être sérieux dans ce pays et avouer que cette Europe ils ont tous couru après !
Avis que je trouve pertinent, j’ajoute que parmi les agriculteurs que je soutiens au fond, combien sont ils à avoir voté puis revoté macron.
IL N’Y A PLUS DE MARQUES FRANÇAISES!!!!!!
Plus de Marque Françaises ? Et pour causes : ils les ont fait toutes crever ! comme beaucoup d’autres choses d’ailleurs .
@Alexandre62. Moui! C’est surtout que Renault c’était pas assez bien. Il fallait le Class le Same ou le Newland. La voiture c’est pareil il faut la Mercedes ou la BMW ou au pire la Ww. Et après ils prêchent pour que l’on achète les produits agricoles français qu’ils vendent plus cher en circuit court au particulier dans les magasins de producteurs. Ils ont le droit de vivre de leur travail et je les soutiens à fond mais ils devraient avoir une attitude plus cohérente. Lorsque Renault a fermé les usines de tracteurs, des ouvriers se sont retrouvées au chômage et je ne les ai pas entendus avoir des remords ni être solidaires. Ils ont raison sur tous les points mais au niveau de la solidarité ils pourraient la fermer.
Il n’y a plus de marques de tracteur française. Renault n’en fait plus. Pas suffisamment rentable. Et je pense que pour les tracteurs routiers Renault (ex Berliet) l’arrêt de production était à l’étude un temps.
Tout vient de l’UE et d’Ursula van der pute. Si le RN et Reconquête ne retournent pas la table, ce sera Macron bis.
C’est vrai, mais Zemmour est le seul à proposer les 5 bonnes solutions: il ne pourra pas retourner la table seul. MLP s’en fout: de toutes façons, elle ne gagnera jamais; DAVOS a demandé à son poudré de préparer Attal pour lui succéder, et croyez moi, ces gens là ont un pouvoir de corruption infini: souvenons nous du massacre de M. Fion, écarté par la « Justice » en 2 temps 3 mouvements.
Il n y a rien à comprendre le narratif est bien puisque moi aussi je l emploie mais nous sommes tous responsables ,acheter chez les magasins qui sont affiliés à des cultivateurs ,c est peu être un peu plus cher mais vous avez la qualité et des produits frais ,un bon cassoulet ou un couscous avec des produits de qualité c est mieux le PQ et les produits d entretien chez Carouf ou ailleurs Basta C est bizarre personne ne parles des States qui ont décidés de ne plus abreuver Davos et ces sbires Bonne journée que Dieu vs garde
Le frexit est la réponse à de nombreux problèmes, agriculture, immigration etc… mais attention tous les agriculteurs ne sont pas des saints ! Ne nous laissons pas non plus empoisonner par les produits phytosanitaires, qui sont parfois produits par l’industrie pharmaceutique !
Que Macron ne cherche pas à trouver des solutions pour la France, merci nous sommes au courant depuis 10 ans, en ce qui concerne le titre de l’article je trouve qu’il participe de la chienlit programmée, nous ne sommes pas tout à fait idiots, on ne va pas résoudre en un quinquennat, un demi siècle de gabegie gouvernementale. L’idée consiste peut-être à stopper où au minimum à freiner drastiquement le carnage. Sinon koikonfé, la corde, le fleuve, le tube de médoc ou la balle dans la tronche, tiens plus simple encore la réélection de macron!!!
L’idée c’est de voter pour un parti souverainiste et qui est pour la sortie de l’UE. « Debout La France » par exemple, ou encore « Les Patriotes ».
Tout parti qui ne prone pas la sortie de l’UE déplore des effets dont il chérit les causes.
Complètement d’accord avec vous. Le RN et Reconquête veulent rester dans le machin,en fait s’accommoder de l’UE.
Irréaliste, les Français ont trop la trouille.
C’est bien pour ça, qu’ils freinent des quatre fers et qu’ils se réfugient chez mamacron.
Et ce qui vaut pour l’agriculture vaut pour l’immigration de remplacement. On le voit d’ailleurs avec la même crise migratoire aux USA. Les Etats sont contre, c’est la réunion des Etats (l’Etat fédéral) qui impose cette submersion.