En cliquant sur un lien du Parisien, je me suis retrouvée sans l’avoir voulu sur un site de prêt-à-porter, celui de la styliste Claudie Pierlot, dont je n’avais jamais entendu parler. Apparemment c’est une marque de prêt-à-porter… de luxe. Ce qui est son droit le plus strict, même si moi je préfère les marques patriotes comme Aper.
Par contre, j’ai été littéralement terrifiée par l’inhumanité des mannequins, leur visage, leur corps sans expression. Un vrai message venu de l’IA ! Un vrai message venu du futur, quand les hommes, devenus des robots agressifs et inhumains, n’auront plus de sentiments… Pas un sourire, pas un geste accueillant, séduisant, des pots de fleurs portant des hardes de luxe !
Quant au choix des vêtements… Sombres, sans forme, cachant même soigneusement les formes, des jupes longues… visent-ils une clientèle musulmane pour les femmes et des petites frappes en col blanc pour les hommes ?
Vous voulez rire ? Voici ce qui est en tête du site :
On en avale de travers. Allure naturelle et spontanée ? C’est un gag ? C’est le Premier Avril ?
Alors, curieuse, je fouine sur le net. Qui est donc Claudie Pierlot ? Et là je découvre le pot-aux-roses : Claudie Pierlot qui avait inventé un style, en effet, destiné à « habiller les petites femmes de Paris »est décédée.
Comparer les zombies ci-dessus et le mannequin Audray Marnay qui avait été retenu par Claude Pierlot…
Claude Pierlot2 dite Claudie Pierlot est une styliste française créatrice de la marque portant son nom, née le à Troyes et décédée à le à Nanterre2. Elle fut connue, surtout dans les années 1990, au travers de son style, de son allure et pour « habiller les petites femmes de Paris »3. La marque se définit comme une marque « parisienne, féminine et citadine »Wikipedia
Depuis septembre 2010 et jusqu’en 2013, l’actionnaire majoritaire de la marque est une holding détenue par le fonds d’accompagnement d’entreprises L Capital, lié au groupe LVMH, avec 41 % des parts7, et la société de participations Florac liée au groupe Louis-Dreyfus8,9.
Nous y voilà… Holding lié à LVMH (jusqu’en 2013, après on ne sait pas) on ne se demande plus pourquoi il y a cette pub sur le Parisien.Il est beau du l’homme futur inventé par la Macronie et Davos…
Allez, une petite méchanceté pour la route. Voici ce qui s’affiche quand vous circulez sur leur site :
Communauté ? Communauté ? C’est cela, oui…
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Je rajoute :à PARIS, musée.de la mode et du costume,Palais Galièra,les modes des années 1940, 1960 et avant,un ravissement pour les yeux,tout en élégance et en finesse……..
Paris a été la capitale de la mode .Les petites couturières ou les femmes qui savaient bien coudre copiaient les modèles et à PARIS beaucoup de magasins de tissus.Le nord était connu pour ses filatures.Quelle tristesse et quelle déchéance.et il n’y avait pas de noir…..
Pour ma part, j’ai du Claudie Pierlot (belles soldes !) dans ma garde-robe malgré mes très petits revenus (j’ai des goûts de luxe mais quand on sait calculer et pas dans l’achat compulsif, on peut) et je dois dire que c’est une mode féminine avec le « truc » en plus qui sort de l’ordinaire.
Pas de vulgarité juste la classe sans être « trop » classique, marque subtilement très féminine.
Il est vrai que la présentation çi-dessus n’est pas top, il faut constater de visu dans les magasins et en général, j’ai toujours trouvé des vendeuses très sympathiques.
Je n’aime pas tout non plus, peut-être moins certaines pièces depuis quelques temps mais je ne suis pas fixée sur une marque exclusivement, il y en a d’autres dont l' »esprit » me convient.
Il m’arrive souvent de ne pas acheter un vêtement qui me plaît en ligne parce que le mannequin ne me plaît pas… une forme de résistance à cette mode qui cherche tout simplement à faire de nous des êtres méprisants, parce qu’ils sont habillés de telle ou telle façon domineraient les autres, en jetteraient plein la vue… Un mannequin doit être beau et avenant.
Dommage, car souvent il y a de belles réductions.
Je regarde quant à moi le vêtement pas le mannequin. Je crois que si les mannequins étaient vraiment beaux (généralement, ils sont juste grands et très apprêtés), les acheteurs ne regarderaient pas les vêtements… C’est fait pour !
Bien vu, Christine ! Cela fait déjà un moment que la jeunesse est en noir, comme celle de jeunes désespérés en redingote noire qui avaient 20 ans en 1830, jeunesse « désenchantée » (titre de la racoleuse Mylène Farmer). Jeunesse en deuil de ce qui fait la jeunesse, l’élan vital, les éclats de rire pour un rien, la confiance entre amis, la soif du monde et des autres, amour, amour. Allez, encore un petit coup : https://youtu.be/CpKyFTYvhpU
Je ne suis pas étonnée. Avez-vous vu la tête que tirent les mannequins lors des défilés ? Et c’est censé donner envie d’acheter et de porter ?
On dirait une affiche pour la Nuit des morts-vivants.
Ou les pompes funèbres.