Palestiniens : tout le monde les soutient mais personne n’en veut, pourquoi ?
Les Palestiniens, tout le monde les soutient mais personne n’en veut
Il n’aura fallu que quelques jours pour que soient oubliées les atrocités dignes des hordes de Gengis Khan, perpétrées par les barbares du Hamas, et pour qu’on conteste à Israël le droit élémentaire de se défendre.
La presse de gauche ne manque pas de superlatifs pour diaboliser Tsahal et l’accuser des pires crimes de guerre.
Mais soyons sérieux. Est-ce que les inévitables victimes collatérales que l’on déplore à chaque conflit justifient le terme de génocide ? Un génocide, c’est la destruction méthodique et intentionnelle d’un groupe humain.
Si Israël a juré de détruire la branche armée du Hamas, donc entre 20 000 et 40 000 combattants, il n’a jamais été question d’éliminer les deux millions de Gazaouis. Des milliers de victimes collatérales ne feront jamais un génocide. Les Juifs ne sont pas des barbares.
D’ailleurs, l’ONU n’en reconnaît officiellement que trois : le génocide arménien perpétré par les Turcs en 1915, la Shoah et le massacre des Tutsis au Rwanda en 1994. Ni les massacres de Vendée, ni l’extermination de deux millions de Cambodgiens par les Khmers rouges de Pol Pot ne sont considérés comme des génocides.
Mais revenons à ces Palestiniens qui suscitent des sanglots planétaires, mais qu’aucun pays arabe ne veut récupérer, pas même la Jordanie, qui avait pourtant le contrôle de la Cisjordanie avant 1967.
Un peu d’histoire.
Après son indépendance en 1946, la Transjordanie devient le royaume de Jordanie et se lance dès 1948 dans une première guerre contre Israël, refusant la présence d’un État juif en Palestine. La coalition arabe est vaincue.
En 1949, le roi de Jordanie décide de réunir les deux rives du Jourdain, en prenant le contrôle de la Cisjordanie.
Mais en 1967, après la deuxième défaite arabe, la Jordanie perd le contrôle de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Des nuées de Palestiniens se réfugient en Jordanie, entraînant des tensions entre Palestiniens et Jordaniens. L’OLP dirigée par Yasser Arafat est devenue un État dans l’État. Le roi Hussein de Jordanie déjoue plusieurs tentatives de renversement.
Et c’est en septembre 1970, le fameux “Septembre noir”, que l’armée décide de mater dans le sang la rébellion des combattants de l’OLP. Yasser Arafat et ses fedayin sont expulsés de Jordanie en 1971 et trouvent refuge au Liban.
Les vieux Libanais s’en souviennent encore. En quelques mois, le paradis libanais, la Suisse du Moyen-Orient, sombre dans la violence et l’anarchie, qui mènent à la guerre civile des années 1980. Un désastre dont le pays ne s’est jamais relevé. Aujourd’hui, c’est le Hezbollah soutenu par Téhéran qui mène le bal.
On comprend donc que personne ne se précipité pour accueillir d’aussi encombrants et belliqueux réfugiés.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Excédé par les tensions entre l’OLP et le royaume, Hussein de Jordanie décide en 1988 de rompre tout lien administratif entre Amman et la Cisjordanie, abandonnant la rive ouest du Jourdain.
Dès lors, les Juifs ont beau jeu de dire que les Palestiniens ont un État historique, c’est la Jordanie et que la Cisjordanie ne leur appartient pas, pas plus qu’elle n’appartient aux Israéliens. Donc une terre de conquête.
Dans ces conditions, peut-on dire également que les colons israéliens, qui occupent un territoire qui n’appartient à personne, sont dans leur droit ? Vaste question qui mériterait débat.
Vers un État commun ?
En 2005, quand Sharon a décidé de larguer Gaza, il estimait que deux millions d’Arabes supplémentaires étaient une charge trop lourde pour Israël, qui comprend déjà deux millions d’Arabes sur 9 millions d’habitants.
Quel intérêt d’avoir un Israël avec 11 millions d’habitants et 4 millions d’Arabes ?
Par conséquent, un vaste État commun avec autant de Juifs que d’Arabes, je n’y crois pas. Les Arabes israéliens ont les mêmes droits que les Juifs, sauf pour l’accès aux secteurs de la Défense. Le problème sécuritaire serait insurmontable. D’autant plus que pour vivre ensemble il faut être deux à le vouloir…
Solution à deux États ?
Le monde entier n’a que cette solution à la bouche, sans vouloir reconnaître que depuis 1947 les Arabes n’ont jamais accepté la présence d’un État juif à leurs côtés. Ils ont été les agresseurs au cours des trois guerres de 1948, 1967 et 1983. Ce que veulent les irréductibles, c’est une Palestine sans Juifs.
Je m’étonne aussi que le chœur des pleureuses qui se lamente sur le sort de Gaza n’ait jamais demandé au Hamas d’expurger sa Charte des articles prônant l’éradication d’Israël de la Palestine et l’extermination du peuple juif. La morale à deux vitesses ne fait pas une politique crédible.
On se souvient comment le Hamas a pris le contrôle de Gaza en 2007. En jetant du haut des toits les opposants du Fatah, qui finirent par fuir en Cisjordanie.
Par conséquent, un État palestinien qui serait contrôlé par les plus violents, donc les islamistes fanatisés, un État qui serait armé par l’Iran, et par toute la mouvance antisémite de la planète, serait un danger mortel pour Israël.
La seule perspective de paix durable serait que les islamistes évacuent leur haine de l’État hébreu et enterrent leur projet de rayer Israël de la carte et d’exterminer le peuple juif. Impensable à ce jour.
Par conséquent, se gargariser avec la solution à deux États, pour se donner bonne conscience, ne mène à rien. C’est du vent. La paix passe d’abord par un impossible retour à la raison des islamistes et des fanatiques ivres de haine à l’égard d’Israël.
Autant dire que la solution n’existe pas et que cette guerre qui dure depuis 1947 n’aura jamais de fin.
Jacques Guillemain
1,010 total views, 2 views today
C’est plutôt depuis 1400 ans et des poussières que cette « seco religion » de haine a a débuté cette guerre, et elle ne prendra fin que par la destruction totale de l’une ou l’autre partie, point final.
Il n’y a pas trente six mille solutions, expulser ces musulmans de Gaza, vers d’autres pays musulmans.
La Jordanie , le Yémen, l’Irak, il y a 57 pays musulmans.
La dernière phrase du bon article de J. Guillemain est un vœu pieux et donc une parfaite utopie;c’est comme demander à un lion de ne plus manger de gazelles!!!
Il faut d’abord que l’État d’Israël nous explique ce qui se cache derrière le dossier JERICHO (40 pages de documents classés par le Mossad et qui décrit depuis 2022 ce que le Hamas projette comme attentats au jour près ) Les services secrets d’Israël les plus pointus au monde, une armée aguerrie ,solidaire, efficace qui reste l’arme au pied pendant 5 heures pour ensuite venir pleurer d’avoir été surpris. Le massacre du 7.10 ne devait pas se produire si l’armée avait fait son boulot.(Ancien de la guerre d’Algérie ,je sais comment on devait »exploiter un renseignement)
Le reste : la guerre entre les deux communautés n’aura jamais de fin ,parce que la lecture des relations se fait entre la politique,mais plus encore la religion (la terre promise par Dieu au »peuple élu »)et la destruction d’Israël: Tuez, convertissez ou soumettez les chrétiens et les juifs.
(Coran 9 : 29)
Tout le monde les soutient. Alors je serais le seul à ne pas le faire ?
Non, on est au moins deux !
Trois.Jamais je les soutiendrais.
Pas du tout Argo.
Nous sommes nombreux à être en phase avec toi. Confiance ! Israël est bien décidé à aller jusqu’au bout. Question de survie ! et pas seulement pour ce courageux pays mais aussi pour nous et l’Occident.
« cette guerre qui dure depuis 1947 n’aura jamais de fin. »
EXACTEMENT !
Enfin quelqu’un qui l’écrit noir sur blanc.
C’est une guerre fondée sur un motif irrationnel : exterminer les juifs.
Sun Tzu dans son art de la guerre explique qu’il faut toujours laisser une porte de sortie aux ennemis pour terminer une guerre, SAUF dans UN cas : une guerre contre des fanatiques religieux, parce qu’ils sont étanches à toute logique, et dans ce cas il faut exterminer jusqu’au dernier des ennemis pour que leurs idées meurent avec eux. Ici il faudrait donc exterminer tous les musulmans de Gaza, ce qui n’est ni possible, ni souhaitable. Donc la guerre est destinée à continuer et à structurer les relations entre juifs et musulmans COMME DEPUIS LES DEBUTS DE l’ISLAM.