La mixité sociale est-elle encore possible à l’école ?

Je ne voudrais en aucun cas inquiéter vos lecteurs, mais les chiffres ne sont pas alarmants, ils sont effarants ! Maurice Signolet.

En voilà un article qui met les pieds dans le plat.

C’est sur Atlantico.

La multiplication des attaques violentes commises par des enfants ou des adolescents pourrait bien peser plus encore que ça n’est déjà le cas

Atlantico : Quatre mineures ont été placées en garde à vue, vendredi, après la diffusion d’une vidéo montrant l’agression d’une adolescente à Lyon. Une collégienne de 12 ans a aussi récemment tenté d’agresser sa professeur d’anglais avec un couteau dans un collège de Rennes. Les attaques violentes commises par des enfants ou des adolescents se multiplient en France. Quelle est la réalité des chiffres des agressions commises en milieu scolaire, en milieu périscolaire par rapport aux agressions survenues hors des établissements scolaires, dans la rue perpétrées par des adolescents ou des enfants ?

Maurice Signolet : Je ne voudrais en aucun cas inquiéter vos lecteurs, mais les chiffres ne sont pas alarmants, ils sont effarants ! Si l’on se réfère aux seuls signalements d’incidents faits par les responsables des établissements du second degré, ce sont près de 10 000 faits recensés annuellement dans les lycées ( soit 10 / 1000 élèves ), 15 000 faits pour les lycées professionnels ( soit 38 / 1000 élèves) et 8 000 faits pour les collèges ( soit 35 / 1000 élèves ). Bien entendu il faut relativiser ces chiffres en fonction de leur gravité (50 % verbales, 30 % physiques, 7 % des atteintes aux biens et 13 % des atteintes à la sécurité ). On estime cependant à près de 400 le nombre d’agressions à l’arme blanche, et à 1 300 les violences sans arme à l’égard d’élèves, et à 200 agressions physiques à l’encontre des personnels. On relèvera bien sûr que ces chiffres montrent une prééminence des faits majoritairement dans les collèges et les lycées professionnels, avec en outre un doublement des faits dans les « zones prioritaires » par rapport au reste du territoire.

Suite au demeurant fort longue.
Je vous résume les éléments les plus intéressants, que je puiserai dans les arguments de Maurice Signolet. D’abord hommage à lui, ancien commissaire, ancien membre de la brigade des stups, défenseur des policiers contre l’extrême-gauche, Président de « La France aime sa police » qui se lève sans cesse pour défendre la nation et sa police.
Les 2 autres intervenants sont Marion Oury,  maître de conférences en Economie Jean-Marc Ben Kemoun, psychiatre, responsable de l’unité d’accueil des enfants victimes des Yvelines. Vous pouvez sans doute trouver l’article en lecture gratuite possible offerte pour vous permettre de découvrir Atlantico.
Extraits des prises de parole de Maurice, Signolet
Si l’on considère que les établissements scolaires restent malgré tout « des sanctuaires », au sens où ils disposent d’un encadrement, d’une administration, qui peut, limiter les ardeurs belliqueuses, ou tout du moins « canaliser » les comportements, on est en droit d’imaginer le déferlement des violences hors des enceintes scolaires, sur la voie publique, dans les transports en commun, et même dans les échauffourées de territoire qui constellent la rédaction des chaînes d’info en continue !

ATLANTICO : Quels sont les profils des agresseurs ? Qu’est ce que cela traduit de la réalité de la société française et cela doit il remettre en cause la mixité sociale ?

Maurice Signolet : Il serait tellement aisé, comme c’est d’ailleurs la propension interprétative de nombreux commentateurs, de caractériser ces comportements comme déviants, voire relevant de la psychiatrie ! Nous utilisons encore des logiciels d’analyse d’ordre freudien du début du 20ème siècle, alors que la massification des violences relève désormais d’une considération sociétale. Psychologie, sociologie, devraient se fondre pour analyser ces phénomènes de façon quasi anthropologiques ! Il n’y a rien de péjoratif, ni de stigmatisant à considérer la réalité « des ruissellements comportementaux » qui façonnent ce fameux « vivre ensemble » que d’aucuns, avec beaucoup de précautions oratoires, qualifient « d’ensauvagement »! La ségrégation des quartiers où se cumulent paupérisation, repli identitaire et culturel, privilégie la rue comme lieu de socialisation. Un réseau d’interconnaissances lié au cadre de vie commun s’y développe et l’appartenance à un même territoire en devient le ciment, avec des règles normatives propres dont la violence physique et verbale en est le lexique, et ce dès le plus jeune âge. Plusieurs strates, très contradictoirement, vont associer ressenti d’exclusion et affirmation de soi par la violence : un parcours scolaire qui est en fait un parcours de « décrochage scolaire », un contexte familial représenté par de grandes fratries où l’on ne partage guère que « le frigidaire » et où l’autorité parentale y est inexistante voire destructrice par son incapacité à transmettre les sentiments affectifs nécessaires à la considération de l’autre, et la stigmatisation dont ils sont eux mêmes la cible soit à cause de leur âge, ou de leur origine étrangère ou d’agrégat récent. C’est en fin de compte le choc de deux mondes, au travers d’un prisme que l’on se doit de considérer comme anthropologique de par les difficultés d’adaptabilité qu’il accumule. Vous l’aurez compris, répondre à votre question de remise en cause de la mixité sociale à l’école serait bien trop réducteur…

Quels sont les profils des personnes agressées ? Les professeurs et les membres de l’Éducation Nationale sont-ils les seules victimes et personnes ciblées ?

Maurice Signolet : Tout ce qui ne correspond pas au schéma comportemental que je viens de vous décrire est une cible potentielle ! Il suffit d’inverser la lecture pour en décrypter les antonymes. L’autre, tout simplement, surtout si il est faible, si il est « étranger » à ce que vous êtes, ou pire si il vous ressemble mais n’appartient pas au cercle extrêmement réduit de votre entourage. Il y a ainsi une forme de rationalité dans l’irrationnel. On pourrait cependant nuancer le cas particulier du corps enseignant. Par sa proximité quasi quotidienne et la forme d’intimité réciproque qu’elle induit , par son statut de dispensateur du savoir, par le caractère institutionnel de sa fonction, le professeur, par effet miroir, peut révéler ou amplifier la déconsidération que l’adolescent violent a de lui même. Cette fois, je veux bien me faire le disciple de Freud ! C’est parfois lui même, que l’agresseur frappe en frappant son professeur… 

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8 Commentaires

  1. On effleure le problème, on reste en surface, c’est un peu le défaut des articles d’Atlantico.

  2. qui l’effraie – mortelles.

    Ca n’est ni de la psychatrie, ni même de l’anthropologie. Ca en devient de la plus simple zoologie : deux espèces animales proches mises sur le même territoire.

  3. Ca n’est pas une « collégienne » de 12 ans. Ca ne sont pas 4 adolescentes qui en agressent une autre. Ca n’est pas de la mixité « sociale ». Comme le conseille Maurice Signolet, il faut ajuster sa focale et changer d’échelle : ce sont une mongole de 12 ans et 4 maghrébines qui agressent des autochtones, seuls légitimes en Europe. Ca n’est pas de la mixité sociale, c’est de la mixité RACIALE. Et là, tout est limpide, l’image de la réalité est claire comme du cristal. Il faut éviter les prismes idéologiques qui aveuglent, bâillonnent et emprisonnent. En 2023, ils tuent.
    Il y a deux générations, nous étions entre nous, Européens en Europe et n’avions pas ces problèmes terrifiants du Tiers-Monde, empirés par le fait qu’ils nous connaissent désormais.
    Un loup est peu dangereux pour l’homme, qu’il effraie et fuit. Les attaques mortels sont le fait de chiens, son descendant affaibli, qui est familier de l’Homme et ne le craint plus.
    Ca

  4. Que de précautions oratoires pour ne pas dire clairement que la majorité de ceux qui pourrissent le « sanctuaire » scolaire, sont des afro-maghrebins et non pas des Suédois ou des Norvégiens. Ben voyons, comme dirait l’ami Zemmour.

  5. Euthanasie et légitime défense sont les seuls moyens de se sortir de toute cette violence causée par la débilité ambiante infusée par le macronisme d’une part, et le djihad d’autre part. Evidemment notre société renie les procédés d’élimination sociale du droit romain… et donc encore beaucoup d’innocentes victimes seront suppliciées. Peuple d’ahuris.

  6. Vivre côte à côte ? Plutôt face à face. La mixité ethnique plutôt que sociale est impossible. Trop de distorsion culturelle, linguistique plus le facteur religieux.

  7. wallah tes un sale raciste , non nous sommes tout simplement DIFFERENTS !!!!!!!!!!!!!!!!!!. Nous sommes DISTINCTS c’est DIFFEREND !!!!!!!comprends tu mohamed , nous sommes comme deux parallèles qui jamais ne pourront se rejoindre. .

  8. Encore un qui ne veut pas stigmatiser. Trop réducteur de remettre en cause la mixité sociale. Bien sûr.

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