On sait qu’avec Arte, on est souvent déçu. On nous propose des documentaires historiques plutôt bien faits et loin d’être inintéressants, mais avec des bonnes touches de bonne-pensance voire carrément des passages qui sentent la malfaçon voire la mauvaise foi…
https://resistancerepublicaine.com/2023/09/07/djihad-sur-leurope-une-serie-darte-en-trois-episodes/
https://resistancerepublicaine.com/?s=sur+arte
Le documentaire en quatre parties d’une durée de 4 heures sur l’antisémitisme disponible jusqu’en février 2024 ne déroge pas à la règle.
Il date de 2022 mais se trouve en pleine actualité avec le summum de l’antisémitisme atteint cet automne en France, les soutiens du Hamas et de Daech (qui souvent plus ou moins les mêmes) jubilant de leur dernier génocide en date.
Ma première réaction a été un peu dubitative car la plupart des intervenants ou participants à la réalisation de ce documentaire sont Juifs. Je pensais donc que ce serait un peu orienté. Pourquoi faudrait-il être Juif pour parler des Juifs?
Cependant, on voit assez vite que le propos sera objectif, historique et pas prosélyte.
On a simplement affaire à des historiens (en général) qui se sont très vite sentis concernés par cette problématique du fait de leur propre histoire. Il est légitime qu’ils aient conçu et participé à ce programme.
Très vite, on comprend d’où vient l’erreur de « l’antisémitisme », un terme qui lui-même a été créé par les antisémites pour se donner une apparence scientifique.
On comprend pourquoi et comment certaines images caricaturales ont émergé, pourquoi l’Histoire a été ce qu’elle est, quel opportunisme ont souvent eu les Européens vis-à-vis des Juifs, comment ils les ont utilisés à leur guise.
On se sent confortés de défendre la Laïcité, la liberté de croire, l’émancipation du Droit vis-à-vis de la religion et le fanatisme, de se réclamer de 1789…
On se sent honteux d’appartenir à cette civilisation qui a régulièrement persécuté les Juifs. Le devoir de mémoire est d’autant plus important. Car nous sommes capables d’amendement, capables de nous remettre en cause et d’évoluer comme le fit l’Eglise avec Vatican II.
Contrairement aux pays musulmans, nous ne sommes pas englués dans un système politico-religieux où la loi et les mentalités seraient immuables.
Ce documentaire est brillant. Il donne la parole à des personnalités scientifiques extrêmement intéressantes. Il a complètement bouleversé ma perception du peuple juif.
https://www.arte.tv/fr/videos/089973-001-A/histoire-de-l-antisemitisme-1-4/
https://www.arte.tv/fr/videos/089973-002-A/histoire-de-l-antisemitisme-2-4/
https://www.arte.tv/fr/videos/089973-003-A/histoire-de-l-antisemitisme-3-4/
https://www.arte.tv/fr/videos/089973-004-A/histoire-de-l-antisemitisme-4-4/
Certes, je n’avais jamais eu d’animosité envers les Juifs, aucun préjugé négatif non plus, si ce n’est l’impression parfois que certains se mobilisent avant tout pour leur communauté ou tendent à prendre fait et cause pour les « minorités » quelles qu’elles soient.
Mais finalement, après avoir vu ce documentaire, qui retrace l’historique du rejet des Juifs, on comprend beaucoup mieux un certain réflexe défensif quand on voit tout le mal qui leur a été infligé au cours de l’Histoire, pour des raisons relevant de l’obscurantisme, de la recherche d’un bouc émissaire, de la création d’un type imaginaire ne correspondant pas à la réalité.
Ce documentaire permet de mieux comprendre la singularité des Juifs dans le monde, même quand on pensait savoir à peu près tout sur le sujet.
Cependant, quel besoin avaient les réalisateurs de ce beau documentaire, qui remonte jusqu’à l’Antiquité, de faire intervenir la petite personne de Dominique Sopo ?
Dans un premier temps, j’étais étonné aussi de la participation de l’ancien premier ministre socialiste Robert Badinter, faute de connaître assez l’histoire tant personnelle que professionnelle de ce dernier.
Il a cependant toute sa place dans ce documentaire, ayant perdu son père exterminé dans un camp nazi et ayant dans sa carrière d’avocat fait des plaidoiries contre le négationniste Faurisson.
L’intervention de Badinter est riche ; on se sent ébloui par sa pensée profonde.
Mais on lui en veut aussi d’avoir aboli la peine de mort alors que les pires ennemis des Juifs, les terroristes djihadistes, la mériteraient amplement.
Par cette hérésie républicaine qu’a été l’inscription de son interdiction dans la Constitution, le peuple français, y compris sa composante juive, se trouve livré à l’ennemi et soumis en étant contraint d’entretenir de pareils individus, notamment (mais pas seulement) en prison ou en hôpital psychiatrique.
A chaque époque son point de vue ; la vérité de 1980 n’est sans doute plus celle de 2020. Badinter appartient à une époque révolue ; il a sans doute incarné un progressisme à une époque donnée mais depuis, la légitime défense du peuple français prescrit des remèdes pénaux radicaux.
L’intervention de Badinter a un sens mais elle donne un aspect suranné à ce documentaire. Badinter est définitivement un homme du passé. Ses propos ne prennent d’ailleurs pas la mesure de ce qu’est l’antisémitisme actuel.
Ses commentaires manquent d’actualité, parce qu’il est sans doute plus confortable pour lui de vivre dans ce passé et de ne pas voir en face les conséquences des politiques socialistes pour les Juifs d’aujourd’hui.
Quant à Dominique Sopo, sa participation à ce documentaire relève de la faute de goût, de l’erreur journalistique.
On se sent manipulé par cette intrusion, comme si un loup entrait dans la bergerie.
Dominique Sopo, qui collectionne les casseroles (https://resistancerepublicaine.com/?s=sopo) a été renvoyé devant le tribunal correctionnel pour injure raciste envers Jean Messiha :
Il s’en était pris aussi à Marine le Pen qui avait, fait exceptionnel quand on sait comment nombre de « juges » traitent les patriotes, obtenu sa condamnation pour l’avoir diffamée en sous-entendant qu’elle serait antisémite.
Quand on voit ce que sont devenus la Licra, SOS Racisme et consorts, on sait bien que ce ne sont pas ces officines qui empêcheront l’antisémitisme de prospérer.
Les interventions de Sopo sont bien en-deça du reste des analyses des commentateurs.
On se demande bien ce qui est passé dans la tête des auteurs du documentaire d’aller chercher ce personnage pour qu’il donne son avis, si ce n’est obtenir une caution prétendument « antiraciste » permettant aux autres de dire, par ailleurs, certaines vérités au sujet de l’antisémitisme arabe.
Finalement, l’antisémitisme actuel apparaît au terme de ce documentaire surtout concentré à l’extrême-gauche, toujours aveuglée par les préjugés antiques d’une civilisation qu’elle rejette pourtant, ce qui n’est pas le moindre de ses paradoxes, et du côté des tenants de la charia, puisque «l’antisémitisme parmi les musulmans se manifeste au-delà des islamistes radicaux » selon la formule d’un des intervenants, Gunther Jikeli.
On nous parle du « nouvel antisémitisme », qui n’a plus de rapport avec l’ancien. On nous parle de « l’islamisme ». On met quelques pincées « d’extrême droite » pour faire bonne mesure. Le discours reste assez feutré et la langue de bois assez pratiquée à ce sujet…
C’est bien là la déception que l’on a finalement à l’issue de ce documentaire riche. Il n’évoque pas assez l’antisémitisme persistant dans le monde musulman, même s’il montre une séquence de la télévision égyptienne ahurissante où un homme se fait battre sur le plateau parce qu’on a fait croire qu’il était juif, avant que la présentatrice révèle à son invité que c’est une caméra cachée à but humoristique…
Le documentaire n’insiste pas assez sur l’antisémitisme importé, le rôle de l’immigration dans la résurgence de l’antisémitisme, les contradictions totales de l’extrême-gauche à ce sujet, les évolutions de l’ancienne extrême-droite également qui a complètement assimilé les Juifs.
Pas un mot sur Eric Zemmour par exemple, dont on parlait tant pourtant en 2021 et 2022 et dont l’ascension est très significative des évolutions du discours autour de la patrie et des Juifs.
C’est un documentaire avant tout historique, qui ne laissera pas indifférent.
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sopo de satan bien chez lui chez arte
que faisait là le collabo, le raciste anti blanc, l’insupportable sopo – sa présence a nui considérablement à ce documentaire
Re: moi non plu je ne peux pas le voir en peinture.Quand il y des emissions hitoriques sur les chaines histoire avec cet individu j éteinds aussitôt.
Non, pas Sopositoire, c’est physique, je ne peux pas l’encadrer. Merci de ne pas avoir fait figurer sa photo en illustration de l’article.