Naufrage du prix Nobel de littérature : après Annie Ernaux, John Josse

Après la Française Annie Ernaux, dont votre serviteur n’est pas parvenu à lire plus d’une page – que même Le Point qualifiait d’écrivain lamentable – le Comité Nobel a franchi une étape supplémentaire dans la démence, en consacrant le Norvégien Jon fosse.

D’après les dires de l’auteur lui-même, assez lucide, son œuvre se décrit de la sorte :

« L’œuvre théâtrale de Jon Fosse se caractérise par une écriture très épurée, minimale, répétitive avec d’infimes variations. La langue est banale, l’intrigue est pauvre, quasiment absente, l’ensemble paraît très simple. Mais l’auteur arrive à créer une tension extrême entre les personnages, dans un univers souvent très sombre. Le langage signifie tour à tour une chose et son contraire et autre chose encore ».

Précisons également que Fosse, dans un souci de minimalisme total, se refuse à utiliser toute forme de ponctuation.

Afin que nous comprenions tous de quoi il s’agit, je propose au lecteur de lire ces quelques lignes, tirées de la pièce Dors mon petit enfant, du Prix Nobel de littérature 2023 :

« Personnage 3

tout le monde comprend tout

et rien

Personnage 1

Il n’y a plus rien à comprendre

Personnage 2

Tout ça c’est fini

Personnage 3

Maintenant nous sommes amour

maintenant nous sommes là où se trouvent l’amour

et le grand repos

Maintenant aucun de vous

ne doit plus rien dire

maintenant nous allons tous nous taire

ne pas penser

ne rien dire

Maintenant les pensées c’est fini

Maintenant les mots c’est fini »

Il faut se pincer pour s’imaginer qu’il n’y a pas si longtemps, ce prix récompensait Bergson, Hesse ou Camus.

Une seule question mérite d’être posée : comment en est-on arrivé à un tel degré de décadence ?

Pour quelle raison le petit monde de la littérature suit-il le même chemin que celui du cinéma, ou de l’art, en récompensant les œuvres les plus indigentes qu’il puisse trouver ?

Ce processus de destruction de la culture classique n’a rien de nouveau. Il est à l’œuvre depuis des décennies.

 Les Inconnus, dès les années 90, avec leurs célèbres sketchs satiriques « Apostrofest » et « Allons au Cinéma », avaient déjà mis exergue la démence qui s’était emparée du monde de la culture hexagonale.

Ce phénomène n’a hélas rien de spécifiquement français, et bien au contraire, il s’avère être une maladie occidentale.

Il suffit d’aller à Londres faire un tour à la Tate Gallery pour en ressortir abasourdi par la laideur de l’art contemporain. Les traditionnelles huiles sur toile ont laissé place à des pyramides de chaussures, et à des stroboscopes diffusant à très haute fréquence des images pseudo-pornographiques.

Au château de Chenonceau, il m’a été donné de voir une exposition du peintre néo-expressionniste américain Julian Schnabel, sortes de giclures marrons s’étendant sur plusieurs dizaines de mètres carrés, dont la description précisait que l’artiste y avait balancé plusieurs dizaines de seaux de résine afin d’y exprimer sa violence.

Une petite minorité d’idéologues est parvenue, au fil des ans, à imposer l’idée que tout se vaut ; la logorrhée débile d’un rappeur wakandais, c’est du Ronsard, les colonnes de Buren, cela vaut bien le Colisée, et Carla Bruni est une chanteuse.

Alors, bien entendu, on pourrait se dire que tout ceci n’est qu’un cirque, et n’a absolument aucune importance.

C’est oublier un peu vite que beaucoup de gens, qui n’ont pas les connaissances pour choisir leurs lectures, s’en remettent aux prix littéraires et au Prix Nobel pour le choix d’un livre.

Le Comité Nobel, en récompensant cet individu, a failli à sa responsabilité morale et s’est déshonoré.

Dans la presse écrite et audiovisuelle, personne n’a eu le courage de dire quoi que ce soit, comme à l’accoutumée.

Alors, parmi toutes les personnalités qui sont invitées régulièrement dans les médias, et dont la voix porte, n’y en a-t-il pas une pour avoir le courage de dire que ce que produit ce Jon Josse ne vaut pas un clou ?

Alain Falento

https://ripostelaique.com/naufrage-du-prix-nobel-de-litterature-apres-annie-ernaux-john-josse.html

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3 Commentaires

  1. Le Prix Nobel de littérature est s’enfonce davantage dans la médiocrité , la stupidité , la propagande et la Folie Gauchiste avec l’attribution du prix Nobel à un Norvégien complètement con et un médiocre écrivain Jon Josse dont la médiocrité littéraire est sans égale avec celle de la reine de la Bien pensance qui avait participée à la mort social de l’écrivain Richard Millet Annie Ernaux la Gauchiasse momifiée ! Jon Josse est un gros con à la sauce Norvégienne tout comme son compatriote Jens Stoltenberg l’esclave du Sénile Biden !

  2. A voir, ce sketch des Inconnus (qui doit dater de 1991 ou 1992):
    https://www.youtube.com/watch?v=GZrr4zXExV4

    Quand on voit qui est encensé, récompensé de nos jours; on constate que les Inconnus avaient « anticipé » ce que serait la France 25-30 ans plus tard (et encore, la réalité est pire que ce qu’on voit dans ce sketch).

  3. Les prix Nobel sont décernés en fonction de la « Cause » défendue par l’auteur, pas en fonction de son talent. Cela fait un moment de que cela dure.

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