Macron ouvre la boîte de Pandore : oui à l’autonomie de la Corse dans la République

Les violences en Corse, consécutives à l’assassinat d’Yvan Colonna par un islamiste dans sa cellule, annonçaient déjà la couleur. Pour calmer les esprits, Darmanin avait en effet déclaré que l’autonomie de l’île pouvait se discuter.

C’est donc avec ce projet dans les cartons, si cher aux nationalistes au pouvoir depuis huit ans, que Macron s’est exprimé à Ajaccio, devant les élus de l’Assemblée de Corse. “La Corse a aujourd’hui besoin de davantage de liberté.”...“Ayons l’audace de bâtir une autonomie à la Corse dans la République.”

https://www.valeursactuelles.com/politique/ayons-laudace-de-batir-une-autonomie-a-la-corse-dans-la-republique-declare-emmanuel-macron-a-ajaccio

Macron a donc décidé de porter haut l’identité corse.

Il faut l’entrée de la Corse dans la Constitution : c’est votre souhait, je le partage et je le fais mien”

“Il faut que la langue corse puisse être mieux enseignée  et qu’elle soit « placée au cœur de la vie corse » pour avoir « plus de place dans la vie publique”

Et c’est sous les applaudissements que Macron a terminé son discours :  “Vive la Corse, vive la République et vive la France.”

Les élus auront six mois pour s’entendre sur un projet de loi organique.

Ce qui n’est pas simple, l’exécutif corse devant godiller entre les indépendantistes qui veulent larguer les amarres avec la République et la droite qui n’affiche aucun enthousiasme pour l’autonomie.

Mais tout cela reste assez confus. Les nationalistes ont plusieurs exigences qui devront être clarifiées :

– Ils souhaitent un pouvoir législatif élargi

– Ils demandent à ce que la langue corse soit officialisée comme le français

– Ils réclament l’inscription du peuple corse dans la Constitution

– Ils veulent un statut de résident pour lutter contre la spéculation

Reste aussi la question financière. Car les nationalistes veulent bien l’autonomie mais surtout pas le divorce sans pension alimentaire.

Que penser de ce projet ?

Pas question de cautionner la période des violences nationalistes, quand les indépendantistes cagoulés et armés jusqu’aux dents se disaient en guerre contre l’Etat colonial. Pas question d’oublier l’assassinat d’un préfet de la République en lui tirant dans le dos. Pas question de cautionner les attaques de gendarmeries menées par les illuminés du FLNC. Tout cela n’a ni servi ni grandi la Corse.

La majorité des Corses ont d’ailleurs désavoué la violence nationaliste. Mais heureusement, cette époque sinistre et sanglante semble aujourd’hui révolue et la sagesse parait avoir gagné les esprits pour forger un meilleur avenir de façon pacifique. 

J’aime beaucoup la Corse. C’est un petit paradis exotique absolument unique, à une heure de vol du continent et je comprends que les Corses veuillent le préserver et maîtriser la gestion de ce morceau de République, qui a su conserver une forte identité. Ils en sont fiers et j’estime qu’ils ont raison.

Car à une époque où l’identité française se dilue dans le multiculturalisme et le mondialisme débridé, sans que le peuple gaulois soit consulté, voir les Corses affirmer que chez eux on respecte les traditions et usages de l’île me réjouit.

Si un continental ne se sent plus chez lui, un Corse sera toujours chez lui sur son île. Aucune minorité n’y fera la loi.

On ne verra jamais des racailles faire la loi en Corse. C’est le dernier sanctuaire où on se sent encore en sécurité totale.

Le peuple corse, car il y a bien un peuple corse, n’hésite pas à prêter main forte à l’un des siens en cas de besoin, comme on l’avait vu à Sisco, lors d’un incident entre Maghrébins et villageois corses.

L’égoïsme et le chacun-pour-soi qui règnent sur le continent sont impensables en Corse.

Bref, en Corse, on ne voit pas de viols en tournante, pas de voitures brûlées, pas de pompiers caillassés, pas de profs ou de médecins tabassés. Celui qui se prêterait à ce genre d’exactions aurait d’abord affaire à la colère populaire avant de se retrouver devant un juge.

Sur le continent, une femme peut se faire violer dans le métro sans la moindre intervention des voyageurs. C’est totalement inimaginable en Corse.

Cela dit, le mot autonomie ne veut pas dire grand chose, tout dépend de ce qu’on y met.

Mais les Corses doivent savoir que leur île est la plus subventionnée, avec celle de la Réunion. Sans tourisme et sans subventions, on imagine ce que deviendrait ce petit paradis.

Par conséquent, côté Corse, il me semble que c’est aux citoyens corses de décider ce qu’ils souhaitent. L’autonomie, c’est un marché entre deux parties. Mais on sait qui paiera. Et si la République paie, elle veut conserver un certain contrôle des dépenses.

Côté République, c’est la grande inconnue et Macron pourrait bien ouvrir la boîte de Pandore. Car après le précédent corse, on voit mal le gouvernement refuser l’autonomie aux Bretons, aux Basques, aux Alsaciens et autres identités qui ont forgé la nation gauloise au fil des siècles.

En entendant parler d’autonomie, voire d’indépendance, Louis XI, qui a tant fait pour unifier le royaume, doit se retourner dans sa tombe.

Nous verrons ce que Macron va nous sortir du chapeau. Mais quelles que soient les dispositions de cette autonomie, la République doit avoir le dernier mot, pour que la France millénaire reste la France.

Jacques Guillemain

https://ripostelaique.com/macron-ouvre-la-boite-de-pandore-oui-a-lautonomie-de-la-corse-dans-la-republique.html

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36 Commentaires

  1. J’ai entendu sur CNEWS que cette autonomie ne changeait rien au statut actuel.
    Micron a encore fait de la com, un effet d’annonce en prononçant le mot magique.
    Mais juste avant les élections, il a réussi un coup de maître.
    Qui l’a conseillé cette fois ? McKinsey ou Attali ?

    • BFMTV c’est : surtout pas de vague. Sans doute ignore-t-elle que :
      La Trentin-Tyrol était la région la plus pauvre d’Italie avec un PIB en 1951 de 5000 €; après l’autonomie, ce PIB est passé progressivement de 1971 à 2019 à 39 600. C’est aujourd’hui la région la plus riche.
      Le Val d’Aoste : même phénomène ; 7605 € en 1951, progressivement 19106 en 1971. Aujourd’hui 30 000.
      Même chose pour la Sicile.
      etc…
      Allez leur dire que l’autonomie ne changeait rien.
      Cette gestion autonome adaptée aux particularités régionales, et dont ne dispose pas la Corse, est sans conteste, les fais sont là, un facteur d’essor économique.

      • OK, je ne suis pas au courant de ces particularités.
        Par contre, le simple bon sens, permet de comprendre qu’une gestion par les personnes directement concernées , sera plus juste et mieux adaptée.
        Sauf en cas de corruption.

    • La Trentin-Tyrol était la région la plus pauvre d’Italie avec un PIB en 1951 de 5000 €; après l’autonomie, ce PIB est passé progressivement de 1971 à 2019 à 39 600. C’est aujourd’hui la région la plus riche.
      Le Val d’Aoste : même phénomène ; 7605 € en 1951, progressivement 19106 en 1971. Aujourd’hui 30 000.
      Même chose pour la Sicile.
      etc…
      Allez leur dire que l’autonomie ne changeait rien.
      Cette gestion autonome adaptée aux particularités régionales, et dont ne dispose pas la Corse, est sans conteste, les fais sont là, un facteur d’essor économique.

  2. J’espère ne pas donner d’idées, mais j’avais lu un article sur un journal sérieux (je ne le retrouve plus) concernant les traités de rattachement entre la Bretagne et la France du temps d’Anne de Bretagne qui n’auraient en fait jamais été ratifiés.

    Les conditions étaient que le Roi donne certains avantages (je ne sais plus lesquels) au fils d’Anne de Bretagne, mais cela n’aurait jamais été respecté… et rendrait le rattachement non officialisé.

    Je n’ai pas vérifié dans l’Histoire.

  3. Qu” st ce que la décentralisation ? C’est une déconcentration tenue par les subventions d’Etat. Ce sont elles qui donnent la direction de l’action publique locale. La libre administration est une fiction gouvernée par les règles de l’État. Le fédéralisme n’est pas pour demain, ce n’est pas dans la volonté de l’État centralisateur.

  4. Napoléon Bonaparte était un Corse. Pourquoi un Corse ou des Corse ne se lanceraient pas en politique pour mettre le minus à la porte et diriger la France?

  5. Pour Macron sans commentaire, il ne sait pas dire non quand il y aurait un potentiel de voix en jeu car c’est sa “priorité”.

    La France “Une et Indivisible” avec le Français comme langue nationale, il s’en fout.

    Après, ce sera la Bretagne, l’Alsace, le Pays Basque… et la France ? On ne saura plus exactement ce que cela veut dire.

    Et pour les voyages touristiques dans NOTRE pays (la Corse EST la France) bonjour la difficulté avec les échanges vu la langue !

    • Rassurez-vous, vous pourrez toujours parler français en Corse. Coofficialité ne signifie pas langue unique mais au contraire possibilité de s’exprimer dans l’une ou l’autre des langues utilisées localement.
      Par ailleurs, la Corse inscrite dans un article spécifique de la Constitution au titre de son insularité ne peut ouvrir la porte à des territoires qui ne sont pas insulaires.

    • Ouvrez votre dictionnaire. Autonomie et indépendance n’ont pas la même signification. Le texte proposé au Gouvernement par l’Assemblée Territoriale corse, ne demande rien d’autre que l’inscription de le Corse dans la Constitution au sein de la République avec des pouvoirs adaptés aux handicaps de l’insularité.

      • “Ouvrez votre dictionnaire. Autonomie et indépendance n’ont pas la même signification.”

        Selon le Robert si :

        ” Situation d’une collectivité qui n’est pas soumise à une autre. ➙ autonomie. Les pays colonisés ont acquis leur indépendance. ”

        https://dictionnaire.lerobert.com/definition/independance

        Intrinsèquement, je ne vois pas la différence.

        Maintenant, je ne vais pas discuter de l’autonomie de la Corse, je dis simplement qu’on ne peut pas être d’un pays et ne pas être en même temps, ambiguïté qui ressort des revendications dans l’article exprimées.

        • Puisque vous faites référence au Robert…
          Autonomie : Droit de se gouverner par ses propres lois à l’intérieur d’un État.
          Indépendance : Situation d’une collectivité qui n’est pas soumise à une autre.
          Dans le premier cas, lesdites lois doivent être conformes à la Constitution. Leur liberté d’action est donc limitée par les lois nationales.
          Dans le second, la liberté est totale et n’ont de compte à rendre à quiconque.
          Différence notable !

          • On ne doit pas avoir le même Robert !

            Mais il y a les principes et les “faits” (l’application dans le Réel et certain mots laissent une ouverture vers autre chose). Il ne faut pas prendre les mots à la “lettre” (tendance actuelle..)

            Aucun pays n’est “indépendant”, il a des obligations et des restrictions vis-à-vis des autres pays, même si il agit en “autonomie”, mais il s’assume.

            Il y a moyen d’adapter les décisions en fonction des spécificités des régions. Cela se fait d’ailleurs et peut se travailler si ce n’est pas satisfaisant, pas besoin d’un statut particulier, on “est” ou on “n’est pas” pas entre les deux (cf les autres régions aussi authentiques que la Corse qui tiennent à leur identité).

            Je crois d’ailleurs (je ne m’y suis pas penchée..) que la Corse a déjà un statut particulier en France ?

          • @Niellu LECA

            Ceci dit, pour résumer, j’aime la Corse même si je n’y suis jamais allée mais j’aimerais beaucoup, et j’ai sincèrement envie qu’elle reste elle-même.

            Je trouverais dommage de m’y sentir à l’étranger si j’avais la possibilité de m’y rendre un jour surtout si ce sont mes impôts qui assument.

            C’est juste mon opinion et mon ressenti.

      • Les pouvoirs “adaptés” contient bien une notion de pouvoir différent de la France donc des décisions en dissonance avec l’ensemble du pays, et un “statut de résident” spécifique veut bien dire que le “territoire” n’est plus strictement Français.

        Parler le Corse en langue “officielle” veut bien dire que le Français sera secondaire, et que si l’on veut se rendre en Corse (qui serait encore la France…), il faudra apprendre le Corse si on veut communiquer, pourtant il est normal qu’en France le Français soit la langue générale pour que tout le monde sente Français.

        Donc pour moi, en tant que Française, dans cet ensemble, si je vais en Corse je n’aurai plus le sentiment d’être en France, il faut être logique.

        Si la Corse veut son indépendance je ne juge pas, mais il faut l’assumer totalement.

        On peut jouer sur les mots à l’infini… J’imagine les autres régions qui vont s’y mettre aussi, ça va être marrant…

        • Vous continuez à confondre autonomie et indépendance ; coofficialité et langue unique.
          Enfin, vous semblez ignorer que toutes les îles européennes disposent d’une autonomie…sauf la Corse. Les autres pays ont compris que c’était une nécessité compte tenu des problèmes posés par l’insularité ; ils ne se sont pas désintégrés pour autant. Assez de fantasmes !

          • Vous n’avez pas été sans remarquer que ces pays ont un autre système sociétal que le notre !
            Tout juste s’ils ne sanctifient pas les scissions communautaristes…

          • Je ne confonds rien du tout, c’est juste une nuance “philosophique” (et encore, tirée par les cheveux). On parle bien de “pouvoirs adaptés”, c’est donc une question de rhétorique, dans les faits on arrive à la même chose.

            Aucun pays n’est “indépendant”, il a des obligations et des restrictions vis-à-vis des autres pays, même si il agit en “autonomie”, mais il s’assume.

            D’autre part, si en tant que Française je contribue financièrement à la vie d’une région française, il est souhaitable et normal d’entendre parler le Français si je m’y rends (même si je peux comprendre et accepte au contraire qu’une langue régionale y ait sa place) ainsi que de pouvoir y habiter si je le souhaite (dans les règles bien sûr telles qu’elles sont instaurées en fonction de l’urbanisme de l’endroit).

        • En ce qui concerne le leitmotiv lancinant des impôts : “ Il est temps de mettre on terme à cette rumeur qui dit que la Corse coûte cher. C’est faux, la Corse ne coûte pas cher à la France“ ( déclaration de Gérald Darmanain – juillet 2023)
          Ensuite, la Corse dispose d’une certaine autonomie, dites-vous. En pratique, sur 40 propositions de l’Assemblée Territoriale soumises au Gouvernement dans le cadre de cette autonomie de gestion, 2 ont été rejetées, les 38 autres sont restées sans réponse.

          • Je n’ai jamais dit que la Corse coûte cher car je ne le sais pas ne m’étant jamais penchée sur la question, donc je n’affirme rien sans savoir rassurez-vous.

            “Je crois d’ailleurs (je ne m’y suis pas penchée..) que la Corse a déjà un statut particulier en France ?”

            C’était juste une question car j’en avais une vague idée.

            Sinon, je ne préjuge pas des problèmes que la Corse peut rencontrer face à un dialogue de sourds politique, je n’en suis pas étonnée tous les Français le vivent actuellement, nous sommes tous concernés.

            Tout ce que j’ai pu vous répondre tient juste dans mes ressentis et analyse en regard “simplement” de ce qui est dit dans l’article, notamment concernant les revendications qui y sont exposées qui m’ont interpellée sur le sens que cela suppose dans les faits.

            Mes connaissances je l’avoue s’arrêtent là.

            Je vous remercie pour votre échange.

          • Je rajoute quand même que la question du Corse comme langue “officielle” autre que le Français en France est un point qui m’est apparu lourd de sens.

            En effet, la langue parlée officiellement dans un pays contient intrinsèquement une référence “identitaire” (à laquelle je suis sensible) et véhicule ainsi un sentiment d’appartenance au pays concerné…

      • Que les Corses veuillent préserver leur identité je les comprends et le souhaite même, il y d’autres régions qui le font et c’est possible.

        Il y a aussi moyen de gérer l’espace habitable (éviter l’exagération qu’il peut y avoir en matière de constructions avec risque de diluer les caractéristiques locales) mais cela peut se faire aussi sans demander de statut “spécial”.

        Maintenant, si les Corses préfèrent être indépendants et donc autonomes c’est leur droit de le demander, mais ils ne seront plus Français, il faut choisir, les Français n’ont pas à assumer si on les tient “au dehors” tant culturellement que dans les usages langagiers.

        Je rajoute que dommage, la Corse a beaucoup d’atouts (même si je n’ai jamais pu y aller malgré mon désir) et doit garder effectivement son identité je le comprends.

    • Amélie Poulain Achete un traducteur ( sélectionne les langues ) Je vais le faire pour l arabe ( et wolof ?) J en ai marre de les entendre dans la rue, les transports entre eux etc et etre bien contents qu on ne les comprenne pas C est aussi nécessaire pour le ” vivre ensemble” à la sauce mahomet en restant discrets

      • chouan, oui on va être obligés, c’est quand même un comble.

        Pourtant, en matière de respect de l’autre, on m’a toujours appris que c’était impoli dans son pays bien sûr, de parler une autre langue que la langue officielle quand la personne en face ne la connait pas (cf les langues régionales). Question d’éducation.

    • N’oubliez pas la Seine-Saint-Denis qui a déjà un statut d’autonomie, non avoué mais si réel.

  6. Si je comprends bien, les Indépendantistes veulent que les Français soient des étrangers en Corse mais que la Corse soit quand même française pour les avantages…

    Ben voyons…. J’aime bien la Corse et les Corses mais quand même il ne faut pas exagérer.

    • Ouvrez votre dictionnaire. Autonomie et indépendance n’ont pas la même signification. Le texte proposé au Gouvernement par l’Assemblée Territoriale corse, ne demande rien d’autre que l’inscription de le Corse dans la Constitution au sein de la République avec des pouvoirs adaptés aux handicaps de l’insularité.

  7. Cette ordure a gagnée, mise en place uniquement pour détruire la France, et bien, il a fait du beau boulot, notre paltoquet national. Je rêve de me retrouver une seule fois seul avec lui, pour une grande idylle pugilistique sans arbitre, sans règle, allez, je suis sympa, le panda peut venir également, tout grand sportif combattant qu’il est, ma haine est telle que je ne sais pas si on retrouverait quelque chose à emballer dans les sacs mortuaires…

  8. De toute façon, comme la ligne politique de Macron, c’est le mensonge et la tromperie, il faut s’attendre au final à un beau tour de cochon pour tout le monde, le Corses en premier.

  9. “Vive la Corse, vive la République et vive la France.”
    Ça me rappelle vive l’Algérie vive la république et vive la France ‘ de de Gaulle en1962… on sait comment ça c’est fini.
    Les corses auront leur autonomie et on continuera à payer comme d’hab.
    Cela étant je suis content pour les corses.

  10. Vive la Corrèze libre et indépendante ! Ah merde, on vit aussi sous perfusion comme la Corse. Bon, je reste là où je suis.

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