Les accords d’Abraham ont le vent en poupe depuis quelque temps, alors au besoin, on secoue le tapis et on déblaie les poussières, on débarrasse la table et on fait semblant que rien de mauvais n’a jusque-là marqué notre quotidien, car il faut colmater certains trous afin de sauver la face.
Mettons de côté tous les obstacles que Bibi, le Premier Ministre élu démocratiquement en 2022, rencontre depuis la formation de son gouvernement et le dédain et frustration de la gauche politique, qui se traduisent en soulèvements, manifestations, morgue, haine et scission du peuple juif, tout ce foutoir orchestré et financé par ceux qui, aujourd’hui jouent le rôle tant contesté, d’amis indéfectibles.
En fait, cette scission a toujours existé, mais s’est ouvertement déclarée par le simple fait que le peuple juif d’Israël a viré brusquement vers la droite. La gauche délaissée et vaincue nous a prouvé ses capacités de destruction de l’État d’Israël par un démantèlement systématique des cadres composant tous les services de l’État, sécuritaire, sanitaire, économique, politique… entre heurts et malheurs.
Bibi Netanyahu a maintenu jusque-là une politique de pacification, conscient qu’il suffirait de laisser une goutte échapper pour que le débordement se déclenche et emporte dans sa furie tout le pays. Dans un sens, cette politique n’a jamais prouvé être un remède efficace dans tous les domaines et pourtant, on y a recours par manque d’alternative, et surtout par crainte de devoir se mesurer avec une situation qui risque de dépasser nos possibilités.
Bibi cherche à gagner du temps et s’aventure dans la stratégie trop familière et ambiguë du zigzag. Entre-temps c’est sa fiabilité qui en prend un sacré coup, même au sein de sa coalition. Veulerie ou quête de pouvoir… peu importe, le peuple ne se porte pas bien, et cela est visible.
Rien n’est achevé – tout demeure en suspens. La gauche rit de ses succès et la droite pleure ses échecs et se lamente.
Biden qui se trouve aussi dans une situation assez désagréable sur un siège qui vacille, a un besoin immédiat d’un coup de pouce, alors il fait appel à Bibi qu’il avait dédaigné depuis son élection. Brusquement, on remet sur la table la proposition de la normalisation entre Israël et l’Arabie Saoudite. Vue l’urgence occasionnée par l’approche des prochaines élections américaines, Biden délie sa bourse et distribue des faveurs aux Saoudiens, Certaines se font évidemment au détriment du petit Israël et de sa sécurité, voire son existence.
Croire que l’Arabie Saoudite qui a été l’ennemi le plus farouche des juifs israéliens veuille soudain changer de peau, tient du chimérique. C’est surtout ses propres intérêts qui le mènent à négocier une normalisation qui coûterait les yeux de la tête à la sécurité israélienne.
Tout d’abord, il y a sous couvert, une demande catégorique de la création d’un État Palestinien, au-delà de celui existant en Jordanie et dirigé par un monarque saoudien, et de celui de Gaza qui devrait être restitué à l’Égypte. Arracher la Judée et Samarie aux Israéliens, c’est les exposer à leur perte certaine. Nous savons tous que le cordon qui relie le village palestinien le plus proche avec la mer Méditerranée, n’est que de douze kilomètres.
Israël a déjà suffisamment de problèmes avec les palestiniens qui vivent au sein d’Israël et ceux qui gangrènent la Judée et Samarie et qui sont une source permanente de terreur, de brigandage, de vols, de meurtres, pour le contraindre à s’amputer de ses territoires.
Il n’y a qu’un seul et unique moyen de vivre en paix ( ?) en Israël c’est de virer les Arabes d’Israël et ceux de la Judée et Samarie à la Jordanie qui occupe déjà 77% de la Palestine mandataire.
Tout autre compromis fera d’Israël une passoire… les arabo-palestiniens ne sont pas des enfants de chœur. Ils sont mauvais pour tout le monde et même pour eux-mêmes. Il n’y a qu’à observer les gangs qui se sont formés et pullulent en Israël et qui s’entretuent dans une lutte mortelle de compétition dans la drogue, dans la « protection » le vol, et les effractions… et j’en passe.
Israël n’est pas mis en danger par les palestiniens seulement. Il l’est aussi par la présence de juifs qui n’ont de juif que le nom et qui aspirent à faire d’Israël un État laïc et libéral, et veulent dire adieu à un État juif.
Alors, vous savez, une normalisation avec l’Arabie Saoudite doit formellement comprendre le départ des Arabes de Palestine et d’Israël, vers la Jordanie ou ailleurs – Il y a plus de 57 États arabes qui peuvent les accueillir dont :
Afghanistan, Albanie, Algérie, Arabie saoudite, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bangladesh, Bénin, Brunei Darussalam, Burkina Faso, Cameroun, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Égypte, Émirats arabes unis (EAU), Gabon, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Guyana, Indonésie, Irak, Iran, Jordanie, Kazakhstan, Kirghizistan, Koweït, Libye…. et ce n’est que le début…
Et pour couronner : l’EURABIA
G’mar Hatima Tova.
Thérèse Zrihen-Dvir
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Pour Israel, ennemis au dehors, ennemis au-dedans, la situation est critique.
Et dire que cette histoire avait si bien commencé !!
Bien vu. Merci pour ce franc-parler.
« Il n’y a qu’un seul et unique moyen de vivre en paix ( ?) en Israël c’est de virer les Arabes d’Israël et ceux de la Judée et Samarie à la Jordanie qui occupe déjà 77% de la Palestine mandataire. »
ces deux lignes suffisent a résoudre n importe quel autre problème de l ‘ état juif👍
Il est loin le temps des fondateurs. Depuis les Arabes ont proliféré. La guerre des Six Jours avait mis un coup d’arrêt, mais depuis, la donne a changé, l’Occident soutient les ennemis d’Israël.