De Gibraltar à Lampedusa ou les vains travaux d’Hercule

L’Europe et l’Afrique étaient, dans un temps ancien, rattachées par un mont. Un mont qui se dressait entre l’Espagne et le Maroc.

Et puis quelqu’un est passé par là. Ce n’est pas n’importe qui, mais le fils de Zeus. Le Dieu des dieux. Il s’appelle Hercule.

Hercule était, en ces temps-là, en train d’effectuer les 12 travaux qui lui avaient été imposés par le roi Eurysthée. Il en était à son dixième.

Il devait aller chercher à l’extrême occident (le Maroc actuel) les bovins de Géryon, un être fabuleux avec 3 corps et 6 bras, et les ramener à Eurysthée.

Le bon et généreux Hercule, qui avait traversé toute la côte sud de la Méditerranée, avait vu toutes sortes de monstres qui pullulaient dans la région.

Ils y pullulent toujours.

Il était conscient du danger qui guettait les populations de la côte nord de la Méditerranée. Il avait compris qu’elles étaient sous la menace des monstres du Sud.

Aussi, il entreprit de briser ce mont qui reliait les deux continents de part et d’autre de la Méditerranée, pour empêcher les monstres du Sud de s’introduire au Nord.

Il y est arrivé. Il a séparé les deux continents. C’est ce qui a donné naissance aux colonnes d’Hercule.

Brave Hercule, il mériterait le prix Nobel de la paix. A titre posthume. Très posthume…

C’était un vain travail d’Hercule. Le seul vain travail de tous les exploits de l’immortel héros grec.

L’occupation d’Espagne a duré sept siècles. Les Espagnols n’étaient plus maîtres chez eux pendant sept cents ans. Et quand, après cette longue période d’occupation et d’asservissement, ils étaient arrivés à chasser l’envahisseur, ils n’ont jamais pensé à colmater la brèche par où les monstres s’étaient infiltrés. La porte d’entrée est restée béante. Et les monstres ont continué à s’y infiltrer, poussant toujours plus loin. Jusqu’en Laponie où ils commencent à chasser les rennes pour avoir plus d’espace pour faire leurs prières…

Il est vain de vouloir aider les populations de ces régions. Il est vain de vouloir les protéger contre le mal qui vient du Sud. C’est une malédiction. Elle a commencé en 711. Elle se poursuit toujours.

Aujourd’hui, les monstres s’introduisent par Lampedusa. Un simple rocher perdu en Méditerranée, comme l’est le mont Gibraltar.

Lampedusa attire plus de monstres que Gibraltar.

Que faire alors de Lampedusa ?

La vendre, la prêter ou l’offrir aux Chinois ou aux Russes. Et les envahisseurs n’ont qu’à s’en approcher.

On pourrait également l’engloutir. C’est juste un petit rocher entouré d’eau. Ce ne serait pas une grande perte pour l’Italie.

Avec les tracasseries que cette île cause aux autorités et au peuple italiens, il vaut mieux qu’elle disparaisse.

Par des bombes ou par des moyens naturels.

Après tout, un séisme est vite arrivé.

Une plaque tectonique est en train de se balader dans le sous-sol de Marrakech. On pourrait la tirer vers Lampedusa. Et l’enrichir à l’uranium.

L’Italie a reçu 120.000 de migrants-envahisseurs de janvier à août de cette année.

Sans compter la diarrhée de ce septembre.

Le monde occidental a grand besoin d’un Hercule.

Pour stopper cette migration néfaste.

Mais l’Europe n‘a plus que des nains comme dirigeants…

Messin’Issa

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