Hors de question que je prenne un bus sans chauffeur !

Oui, vous avez bien lu, un bus sans chauffeur, interdit aux poussettes et aux handicapés, made in China….

Des bus sans… chauffeur !!! Vous ne me ferez pas prendre ces bus en service depuis le 11 septembre dans le Val-de-Marne et depuis ce lundi 18 septembre à Paris entre les gares de Lyon et d’Austerlitz ! Même si chacun de ces bus a -pour l’instant !- un « safety driver », oui, encore une expression anglaise,  (peut-être en l’honneur de la venue du Prince sans rire désormais « King’ T’Charles’ Tri ! », il aime, paraît-il faire, de ses ordures, le… tri !).
Un « safety driver », c’est tout simplement voire tout bêtement un « conducteur de sécurité ».

Pourquoi ne suis-je pas prêt à monter dans un bus sans chauffeur ? Oh, les raisons sont multiples :
– La technologie avec sa « merveilleuse » IA, l’Intelligence Artificielle : lorsqu’il y a un problème avec votre ordinateur, si vous êtes tranquillement chez-vous, vous débranchez tout et appelez un réparateur. Même s’il ne vous donne un rendez-vous que dans un mois, vous n’en mourrez pas. Mais si vous êtes dans un avion long courrier au-dessus de l’Atlantique et que l’ordi qui a des ratées n’est pas le vôtre mais l’un de ceux de la cabine de pilotage, vous risquez fort que le technicien spécialiste ne puisse être là dans les minutes qui suivent ! Ok, lorsque l’on retrouvera la carcasse de l’avion -celles des passagers, ce sera secondaire, l’importance de leur découverte ne sera que pour les familles !-, là, les techniciens pourront peut-être savoir ce qu’il s’est passé et faire en sorte que cela n’arrive plus aux autres appareils.

Avec un bus sans chauffeur, en cas d’accident -peut-être moins dramatique-, les passagers, après la suppression du « sauf’ti dr’aïv’eur », attendront que « le chauffeur absent » trouve, pour s’arrêter, un poteau, un arbre, une voiture ou un… gamin courant pour traverser la rue derrière son ballon ! Une course folle du bus « autonome » consécutive à une -toujours possible- panne de sa merveilleuse Intelligence Artificielle… Cette « IA » que, comme l’a fait remarquer la -si intelligente car, elle, non artificielle- psychothérapeute Marie-Estelle Dupont, oui, cette Intelligence Artificielle ne peut être une « intelligence » puisqu’elle est… artificielle ! Le siège de l’intelligence étant le cerveau, toute intelligence ne peut émaner que d’un cerveau. Ce que l’on appelle « Intelligence Artificielle » ne peut être que le fruit de cerveaux… humains !
Autre « détail » qui me gêne : ce bus sans chauffeur est… « Made in China » !!! C’est-à-dire que ceux qui applaudissent parce que ce bus est écolo, sont des gens qui acceptent d’être transportés par un véhicule fourni par un pays à régime si peu regardant en matière d’écologie puisque communiste et donc régime ayant à son « palmarès » des millions de morts et si ces morts avaient été tous -et encore !- des opposants à son régime, mais la plupart étaient d’honnêtes citoyens en particulier des millions de paysans tout en bas de l’échelle, crevant de faim à cause des mesures imposées par ce genre de régime à travers le monde entier !
Faut-il rappeler qu’avec ce régime il est impossible de savoir comment ont été « recueillis » les métaux rares pour ces « véhicules 100% électriques » -par des enfants ?- et où -en Chine ? En Afrique ? En Amérique du Sud ?- : pourquoi ne précise-t-on pas, sur ces véhicules, comme cela est obligatoire sur les boîtes alimentaires, d’où proviennent ses composants ?

-En outre, en cas d’incendie des piles -incendie quasi instantané et toujours violent, même si le choc subi par le véhicule est des plus… modérés !-, que fera la mère de famille (même SANS poussette mais, avec des enfants en bas-âge) ou la personne très âgée ? Et quel que soit le passager même jeune et vigoureux, il n’aura que quelques secondes pour quitter le bus ! Et par où ? Car comment les portes même automatiques pourront-elles s’ouvrir sans… électricité ???

« Après plusieurs années de test sans passagers, précise ce mardi le site régional d’Île-de-France 94.citoyens.com , la RATP a lancé son bus autonome dans le Val-de-Marne. Construit par le groupe chinois CRRC, leader mondial du ferroviaire. » Ce site nous apprend que « le bus est équipé de cinq capteurs (une caméra, 2 radars (détection par les ondes radio), 2 lidars (détection par la lumière) dont les données sont traitées en temps réel par un système d’information embarqué. »

Une seule caméra (!!!) avec, espérons-le, des objectifs, non seulement devant -pour voir le… gamin traverser !- mais aussi derrière pour « appréhender » le poids lourd arrivant à une vitesse excessive et même des objectifs sur les côtés, tant à droite pour contrôler la montée et la descente de passagers qu’à gauche pour déboîter d’une station !

Et nous revoilà sur un « système d’information… embarqué » ! Certes, il est peu probable que ce bus se retrouve en panne d’ordinateur à 10 000 mètres d’altitude ! Et encore moins au-dessus de l’océan Pacifique ! Mais il y a toujours le risque d’une panne mettant tout à zéro, même le système de freinage ! Ok, on va peut-être me dire que c’est automatique : les freins bloquent tout ! Sauf que… comment faire fonctionner des freins, là aussi, sans… électricité ?
Et si le bus est en roue libre, ne serait-ce qu’à 50 km/h, pourvu que la route soit rectiligne, dégagée, sans feu rouge sur plusieurs centaines de mètres et, à Paris ou en banlieue, c’est plutôt rare ! Il est plus probable qu’un tel « engin-fou » ne s’arrête qu’après avoir percuté un poteau, un muret ou une… voiture ! Pourvu que celle-ci soit vide et non remplie de gosses ramenés d’une école primaire ou maternelle !

Ressemblant à « un bus standard, 12 mètres, il dispose de 17 places assises », celui du Val-de-Marne ne circule que sur la ligne 393 « Sucy-en-Brie/Bonneuil-sur-Marne », soit sur 12 km et seulement entre 9 h et 15 h du lundi au vendredi afin de « ne pas perturber le service habituel, qu’il vient compléter, en heure de pointe, » a précisé la RATP.

Si vous considérez que les précisions précédentes étaient quelque peu défavorables à ce bus sans chauffeur, attendez de lire la suite : c’est le pompon ! Ou plutôt la cerise (moisie) sur le gâteau (avarié) !

Vous pensez monter tranquillement et vous délasser dans un tel bus ? Que vous allez pouvoir vous y détendre les jambes en marchant un peu dans le couloir ou aller, à un arrêt, demander un renseignement au chauff… Ah, non, mauvaise remarque ! Ou qu’entre deux arrêts, vous allez pouvoir changer de place parce que votre voisin sent la sueur ou qu’il ne cesse de parler trop fort au téléphone ? Non, vous devrez… lisez bien : vous devrez la boucler… Non pas la boucler avec votre copine, tout de même ! Vous devrez la boucler, votre… ceinture de sécurité !!! D’ailleurs, « les voyageurs debout ne sont pas admis » !
Et pour quelle raison est-elle obligatoire cette ceinture de sécurité et la station debout interdite -asseyez-vous vite car, gare, la petite caméra vous surveille-?
Pourquoi une telle mesure de sécurité s’il n’est pas dangereux de prendre un tel moyen de transport ???
Parce que, lisez bien la suite, un tel bus est équipé d’un freinage « plus brusque qu’un bus classique » ! Un freinage si brusque, donc si violent que, -c’est le cas de le dire et même de l’écrire !- « les poussettes et les personnes à mobilité réduite ne sont pas encore autorisées à voyager dans les navettes autonomes » !
Quel scandale ! les Handicapés et les mères de famille sont rejetés par une RATP devenue « handicapaphobe », « parentophobe » et « bébéphobe » !
Donc effectivement, pour ces raisons de sécurité dues au freinage ultra-violent, « les voyageurs debout ne sont pas admis, indique de son côté le conseil départemental du Val-de-Marne, en charge de la régulation des feux sur les carrefours des routes départementales. Le département a été associé au projet en intégrant des équipements spécifiques aux contrôleurs de feux sur le parcours du bus. »
Avec un tel freinage, on comprend que la RAPT veuille qu’un tel bus s’arrête le moins souvent en dehors des stations : l’idéal serait, peut-être, qu’on puisse…-pourquoi pas avec la fameuse IA surnommée « I’A cas ! »-  mettre tous les feux au vert pour un tel bus !

Et une fois que ce bus sera certifié, lorsque plus aucun être humain ne sera là pour corriger ses « bêtises » de bus-bambin inconscient voire de bus-gamin turbulent, les voyageurs seront laissés à eux-mêmes pour empêcher les bêtises d’un bus-ado sans éducation…À moins que ce ne soient des ados sans aucune éducation qui viendront de l’extérieur pour l’embêter. En effet, que feront des voyageurs seuls si ce qui est arrivé à Nantes samedi à 1h25 s’était produit dans un « bus sans chauffeur » ?

Selon Ouest-France du 16 septembre, « plusieurs vitres d’un tramway ont été brisées à l’arrêt (…). Des scooters sont même montés à bord. (…) Il est environ 1 h 25 du matin, samedi 16 septembre 2023, quand six vitres sont brisées par des tirs dans un tramway (…) deux scooters sont d’abord montés dans la rame… » (ndlr : Ouest-France a oublié de préciser que les scooters n’étaient pas seuls et que des jeunes les accompagnaient !) « avant que le conducteur du tram n’intervienne. Il leur a demandé de descendre et les deux-roues se sont exécutés. C’est à ce moment que six vitres ont été brisées, depuis l’extérieur, par des tirs. Les impacts ont été découverts sur la rame arrêtée sur les voies.(…) La rame a été évacuée. »

Que se serait-il passé s’il n’y avait eu aucun membre du personnel de la société de tram pour s’opposer à ces… « scooters » puis donner l’alerte ?

Quand je dis que « écologie » est, pour de nombreux salariés, synonyme malheureusement de « retour au.. logis » !… En effet, les écologistes sont souvent non seulement végétariens avec cette spécificité d’« emploivores » car leurs idées parfois fumeuses entraînent trop souvent la suppression d’emplois.
Personnellement, je préfère être omnivore et favorable à la prospérité de l’emploi ! Je sais ce que vous allez m’objecter, chers « écolos-emploivores », et je n’en ai aucune honte en vous disant : « Oui, vous avez raison, en ce qui me concerne, c’est tout… bêtement ! » Oui, « bêtement d’être omnivore et d’aimer le plein emploi ! Et je l’assume. »

JACQUES MARTINEZ, journaliste,  
ancien de RTL (1967-2001), l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

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13 Commentaires

  1. Je confirme pour le freinage. Les semi-remorques sont équipés de freinage automatique en cas d’obstacles et je peux confirmer que si un deux-roues ou un piéton passe devant votre véhicule ça pile, mais ça pile net! De quoi se manger le tableau de bord si vous n’êtes pas attachés. Alors je suppose que sur un véhicule électrique ça pile encore plus fort car un moteur électrique n’est jamais en roue libre dès qu’il n’y a plus de courant. Ça plus le freinage ça doit être extrêmement violent. A propos du capteur de freinage, si un panneau de signalisation est placé devant l’oeil électronique, ça pile aussi même lorsque vous roulez en vitesse de croisière. Le seul moyen d’éviter le freinage d’urgence est d’accélérer…. si vous pouvez. Mais je rassure, ça se passe bien et peut éviter d’écraser un piéton.

  2. J’ai vu le « reportage » à la TV. Le gag c’est qu’il y a à bord un chauffeur (RATP) payé à regarder ce qui se passe mais n’intervient qu’en dernier recours.
    Génial le poste RATP : Reste assis t’es payé ! A quel âge la retraite ?

    • 60 à 62 ans en catégorie sédentaire (cas général) ;
      55 à 57 ans en catégorie active A (ou 50 à 52 ans en catégorie B), à condition d’accomplir 25 à 27 ans de service.
      La pension de retraite se calcule de façon analogue à celle des fonctionnaires, prenant en compte les 6 derniers mois de salaire et un taux plein de 75 %. Elle peut être proratisée et affectée par une décote ou une surcote.

  3. Lors des premiers essais de voitures autonomes les concepteurs n’avaient trouvé aucun assureur, car pour un assureur il faut pouvoir déterminer la responsabilité de chaque conducteur d’où le constat amiable que chaque conducteur rempli, ils ont donc créé leur propre assurance
    Avec ces machins qui remplira le constat amiable ?, et comment déterminer les responsabilités et qui paiera
    Il faudra donc attendre qu’un mec de la boîte vienne et qu’il regarde la vidéo enregistrée, ça promet des échanges musclés
    en cas de désaccords
    Alors qu’il suffit de mettre un chauffeur qui coûtera moins cher que les électroniciens et informaticiens de la boîte
    Mais bon, pourquoi faire simple quand on peut faire très très compliqué

  4. Aux États Unis, il y a les taxis sans chauffeurs. Les voitures ne dépassent pas les cyclistes qui roulent à 10km/h, coupent la priorité aux pompiers et ont provoqué des accidents. Super la sécurité.

  5. Les Français ont un « safety driver » parce qu’ils sont simplement des colonisés linguistiques.

  6. On ne m’y prendre pas non plus. Le métro sans chauffeur, d’accord, il roule sur des rails, les trajets sont courts, la fermeture des portes est automatiques, pas de risque de chute d’un voyageur, mais comment un bus sans chauffeur, roulant sur la chaussée, peut-il faire face à un danger soudain et totalement imprévisible ?

  7. Quand vous voyez la Mairie de Paris, Île de France Mobilité, la RATP version Castex le Connard de Pie Vert c’est qu’ils sont prêts pour vous tuer et vous exclure avec des bus sans chauffeur qui fait plaisir aux Dépressifs Soja qui eux aussi vont se faire tuer avec ces bus sans chauffeur. La connerie version Île de France !

  8. En supposant que la technique évolue rapidement, cela serait peut-être une bonne occasion de remplacer le « chauffeur de sécurité » par un « vigile armé de sécurité », aussi.

  9. Je pense qu’on ne pourra jamais mettre une intelligence naturelle dans un bus qui n’est pas naturel. Il faut faire appel à un homme de foi en Dieu.

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