Affaire CNEWS/Arcom : pour le Conseil d’Etat donner la parole à Perronne est une faute grave !

Affaire CNEWS/Arcom : le Conseil d’État, juge du consensus scientifique ?

Qui peut croire encore que les institutions de la Vème République sont et respectées et faites pour appliquer les lois et faire respecter la démocratie ? Qui ? Le Conseil d’Etat qui valide le port du burkini, qui valide l’obligation vaxxinale, qui donne raison aux voilées, qui valide le licenciement du pharmacien anti-vaxx Umlil ?

https://resistancerepublicaine.com/2023/07/18/le-conseil-detat-a-encore-frappe-arrete-interdisant-le-burkini-suspendu/

https://resistancerepublicaine.com/2023/07/24/les-ordures-du-conseil-detat-confirment-la-revocation-du-docteur-umlil/

Le Conseil d’Etat qui, à présent, se fait le zélé adjoint de Macron désireux de faire disparaître en France toute information alternative !

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DROIT/ANALYSE – Le Conseil d’État fait-il toujours du droit ? CNews a tenté de faire annuler les deux mises en demeure que lui a infligées l’Arcom (ex-CSA) devant la juridiction(*), en vain. L’autorité de surveillance reproche à la chaîne d’information de remettre en cause des consensus sans contradiction suffisante et de présenter un de ses invités avec trop de complaisance, le Pr Christian Perronne en l’occurrence, de sorte qu’il n’a pu être qu’encouragé à développer “des thèses très controversées”. Un comble lorsqu’on se rend compte que le rapporteur public qui a opposé ce refus est intervenu sur le plateau de CNews à plusieurs reprises pour militer en faveur de la vaccination.  

Le Conseil d’État ne prend pas de vacances lorsqu’il s’agit de défendre la politique de gestion de la crise sanitaire. En ce début de mois d’août, il reprend mot pour mot l’argumentaire de l’Arcom dressé contre CNews et s’autorise même à donner un avis scientifique.

Contradiction(s)    

Ce qui est surtout reproché à la chaîne, c’est d’avoir permis une remise en cause d’un consensus, historique ou scientifique, avec une « contradiction très insuffisante  ».  

D’après le Conseil d’État, le Pr Christian Perronne a, le 21 novembre 2021, affirmé de « façon péremptoire » que l’épidémie de Covid-19 était « quasiment terminée en France ». Il a également vanté les mérites de traitements à base d’hydroxychloroquine et a soutenu que les vaccins à ARN messager ont pour effet de « modifier les cellules des gens ». Le 1er février 2022, le journaliste Ivan Rioufol, réagissant à des propos tenus par le Pr Didier Raoult, est quant à lui accusé d’avoir comparé la situation des personnes non-vaccinées à celle des Juifs du ghetto de Varsovie.  

Or, pour le Conseil d’État, laisser proférer de tels dires sur un plateau de télévision constitue un « manquement à l’obligation d’honnêteté et de rigueur de l’information » et un « défaut de maîtrise de l’antenne ».

En effet, il estime qu’au vu des données épidémiologiques disponibles, le Pr Perronne ne pouvait ignorer que « les admissions dans des services de soins intensifs de patients atteints de la maladie étaient en forte hausse et que la circulation du virus augmentait rapidement ».

Pour lui, ces éléments concernent des données acquises de la science qu’on ne peut contredire à la télévision. D’autres ne sont pas de cet avis. Le statisticien Pierre Chaillot a par exemple démontré que les données en question relevaient en réalité du domaine statistique, et s’interprètent. Peu importe pour le Conseil d’État. Non seulement, le fait scientifique devient un argument juridique, mais en plus, une institution administrative s’arroge le droit de présumer ce qu’est un consensus scientifique.   

Le consensus scientifique mis en avant plutôt que le droit

Ensuite, le Conseil d’État soutient « qu’il est reconnu par l’ensemble des historiens » que les préoccupations hygiénistes « ne constituaient qu’un prétexte » visant au regroupement des Juifs, première étape de leur extermination. Ce que n’a pas nié l’auteur des propos par ailleurs : 

Sans aborder le fond, encore une fois, le Conseil d’État met en avant le consensus scientifique plutôt que le droit. C’est tout de même étrange venant de la part d’une juridiction dont la mission est de veiller au respect de la loi ! Et très embêtant pour une chaine qui organise des débats télévisés. Si le débat reste dans un consensus, alors il n’y a plus de débat.  

À ce propos, la juridiction administrative interprète très librement le règlement de l’Arcom. Elle préconise aux médias de n’aborder les questions prêtant à controverse qu’en veillant à faire « une distinction entre la présentation des faits et leur commentaire » et en assurant « l’expression de point de vue différents ». Ne serait-ce pas une règle professionnelle quelle que soit la question abordée ? Alors qu’entend le Conseil d’État par questions portant à « controverse » ? Et quel niveau de controverse faut-il alors considérer ? Par ailleurs, l’existence d’une controverse entre sachants de haut niveau n’est-elle pas en elle-même la preuve d’une absence de consensus ?  

Un seul son de cloche

Quel aveu ! Le Conseil d’État concède en fait en substance qu’un seul son de cloche suffit lorsqu’il est d’accord avec les propos tenus. Et qu’en revanche, concernant les sujets sur lesquels les magistrats ont une opinion différente, il faut laisser place aux contradicteurs. On peut noter de surcroît que, dans ces deux décisions défavorables à CNews, la juridiction présente les intervenants « controversés » en des termes peu élogieux.  

De fait, le Conseil d’État reproche carrément à l’animateur de la chaine d’avoir présenté le Pr Perronne de façon trop complaisante, à savoir comme « un grand spécialiste des vaccins que l’on n’entend plus, en rupture avec l’opinion dominante des autorités sanitaires et de la communauté scientifique », de sorte qu’il n’a pu être « qu’encouragé à développer (…) des thèses très controversées et non conformes aux données acquises de la science ». Comme si un professeur de médecine attendait qu’on le mette à l’aise pour répondre à une question scientifique.  

Et que dire du fait qu’il se permette de réduire le Pr Raoult à « un épidémiologiste habitué des polémiques médiatiques » dans une de ses décisions ? Dont Ivan Rioufol serait en plus – comble de l’horreur – suspecté d’être un « ami » ?  

Le plateau de CNews a pourtant été beaucoup plus courtois lorsqu’il a invité le rapporteur Maxime Boutron. Auparavant secrétaire général de l’association « Les engagé.e.s  », il est intervenu à plusieurs reprises sur la chaîne d’information, comme cette fois-ci en décembre 2021, où il ne semble pas perturbé par le manque de contradiction.  

Il est devenu rapporteur au Conseil d’État depuis janvier 2022. En toute indépendance, il vient donc de refuser la demande en annulation des mises en demeure prononcées à l’encontre de CNews.  

(*) Conseil d’État, 5ème – 6ème chambres réunies, 04/08/2023, 465759, Inédit au recueil LebonConseil d’État, 5ème – 6ème chambres réunies, 04/08/2023, 465757, Inédit au recueil Lebon

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/cnews-conseil-d-etat-juge-consensus

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14 Commentaires

  1. Jai lu ci-dessous des commentaires acerbes contre CNew. J’affirme que les auteurs de ceux-ci sont dans le mensonge le plus honteux ! En effet, retraité, j’ai le loisir d’écouter toutes les chaînes d’informations, et je le confirme ici : CNew est réellement la plus honnête de toutes et de loin ! Ou alors ces écrivains douteux sont là pour semmer le doute. Moi, je n’en ai ancun. Et j’ajouterai . Vive « Z »

  2. Quand je lis consensus, j’entends « pensée unique », celle de la Pravda imposée par la gauche.
    Comment se fait-il qu’on ait encore des socialistes au pouvoir partout, alors que le parti est laminé ?
    Les Français n’en veulent plus, mais ils s’accrochent, les morpions.

  3. c’est bien encore la preuve que nous sommes en dictature qui ne dit pas son nom

  4. CNews devient de plus en plus passive, face à ses chaînes concurrentes. Voire même un peu trop complaisante dans le choix de certains de ses invités (provenant même de la pire bien-pensance adverse).

    Ce qui peut être pris, surtout de la part de nos adversaires, pour de la faiblesse.

    Pire, ce qui, à trop vouloir être « ouvert » aux autres, permet tous les abus notamment ceux du Conseil d’Etat. Lequel se permet des décisions extraordinaires, qui ne choquent apparemment personne et présagent pour l’avenir, à l’égard de nos droits fondamentaux, des débordements systématisés et incontrôlables.

    CNews devrait plutôt re-durcir ses modes de communication, les choix de ses invités,
    et baser ses thèmes sur l’anti bien-pensance. Ses suiveurs la soutiendra d’autant plus !
    Je le sens autour de moi, nombre d’amis qui attendaient impatiemment chaque soir les débats de News, ne s’y « retrouvent » plus ! Et, déçus, se détournent !

    • CNEWS finit par devenir insupportable, du fait des staliniens qui y sont invités.
      Je n’y vais plus.
      Et si avant, je restais sur cette chaine, même pour des sujets peu intéressants, mais pour leur faire de l’audience, désormais, j’éviterais.
      J’attendrais que ça redevienne une chaine d’informations de vérité, et non , une suceuse macroniste.

  5. S’il y en a qui doutent encore que nous sommes prisonniers d’une dictature ….

  6. Le conseil d’état sont des traitres complices et vendus aux labos pharmaceutique comme pfiser. Ils continuent jusqu’au bout leurs œuvres de destruction. Je le redis encore, combien de temps encore allons nous supporter ça. Ce sont des criminels et ils n’arrêteront jamais.

  7. il faut tous les passer par les armes !
    arrêtons les débats.

  8. Les professeurs Perronne et Raoult sont des grands scientifiques dont nous sommes fiers. Honte à tout ces traîtres qui insultent ces deux grands professeurs. Quand à moi, j’ai une grande estime pour ces deux grands hommes, je dirai même avoir de l’affectection pour eux.

  9. CNEWS a le droit de recevoir Mr Christian Péronne qui est un héro de la lutte contre les mensonges vaccinales et sanitaires lors de la Grande dinguerie Covidiste parce qu’il a le droit de s’exprimer pleinement sur le plateau de CNEWS qui est une chaîne pluraliste dont Mr Bolloré favorise ce pluralisme d’opinions mais pour le Conseil d’Etat contaminer par le Gauchisme bien-pensants, diabolisant et manipulateur et l’idéologie islamique Mr Péronne n’a pas le droit de s’exprimer car pour eux c’est un Anti vaxx mais ils ne voient pas que cet homme est logique dans ses arguments et qui connait son sujet. Dans cette histoire les Gauchiasses du monde Politico Médiatique ainsi que les quatre cavaliers de l’Apocalypse Rudy Reichstadt le demi Boche, Pose Caca Mendès France, Julien Pain le Psychopathe sadique auto proclamé et Gogolito Huchon ont fait pression sur le Conseil d’Etat pour que Mr Péronne ne puisse plus jamais s’exprimer mais il va continuer à s’exprimer sur la chaîne de Mr Bolloré !

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