L’Hôtel de la plage, tourné dans le Grand Hôtel des Bains – toujours en activité – de la commune finistérienne de Locquirec
Synopsis : Les amours, les rivalités, les désirs, d’un groupe de personnes qui se retrouvent chaque année pour les grandes vacances en Bretagne, à l’hôtel de la plage.
La transgression des années 70.
Michel Lang signe une nouvelle comédie populaire phare des années 70, deux ans après A nous les petites Anglaises.
Mais ici les amours adolescentes ne constituent qu’une partie d’un ensemble largement plus familial.
Une famille dans tous ses états, où maris comme femmes planifient leurs infidélités.
L’Hôtel de la plage dresse en fait un portrait de la France de cette fin des années 70 où, petit à petit, les femmes remportent des combats et ne sont plus confinées au seul rôle de l’épouse modèle ou/ et soumise.
On est loin de Camping qui, des années plus tard, montrera la France populaire. avec une beauferie assumée et condescendante.
Dans son film, Michel Lang ne regarde pas celle- ci de haut mais avec une tendresse émouvante, sans caricature méprisante.
Le cinéma de Michel Lang se nourrit du sentiment nostalgique, tourné vers le passé, riche de souvenirs.
Ici en entier en fermant une fenêtre (« close ») : https://ok.ru/video/2037599242840
Bande-annonce :
La chanson du film : Mort Shuman Un été de Porcelaine :
Certaines scènes du film offrent quelques moments de grâce, servies par de très bons acteurs . Je pense notamment à cette scène de pêche où les hommes, après avoir fait une belle prise et passé de bons moments de rigolade et de boustifaille, se laissent aller à la douce émotion de siroter le calme de la mer, instants de quiétude, le moment présent, la pause entre copains, à l’heure de la sieste quand les estomacs font le taf : la digression de Guy Marchand sur cette situation rare, hédoniste et délicate, est en tout point une perle que nous livre en cadeau le comédien. Il est tout bonnement excellent! Ses deux compères (Daniel Ceccaldi et Francis Lemaire) le regardent en silence, solidaires, tout aussi heureux et tout aussi bons (Blog cinéma)
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Bien que n’ayant pas des rôles très compliqués, ces trois acteurs marquent le film de leur joie de jouer. Leur enthousiasme est évident, communicatif et fait sans doute l’une des forces du film.
1978…Le disco, Bruno Guillain.
Il décroche en 1978 un rôle dans le film L’Hôtel de la plage. À la même époque, il interprète en duo avec Dalida les chansons Génération 78 et Ça me fait rêver.
Au final, ce film a réuni 2 771 917 spectateurs. Soit le dixième plus gros succès de cette année 1978. Derrière La cage aux folles certes. Mais devant Les bronzés!
Car l’année 1978, c’est aussi, excusez du peu :
- L’Argent des autres de Christian de Chalonge avec Jean-Louis Trintignant et Catherine Deneuve (5 césars dont celui du meilleur film)
- Les Bronzés de Patrice Leconte avec la troupe du Splendid.
- La Cage aux folles d’Édouard Molinaro avec Ugo Tognazzi et Michel Serrault
- Une histoire simple de Claude Sautet avec Romy Schneider (césar de la meilleure actrice)
- Violette Nozière de Claude Chabrol, avec Isabelle Huppert
La Cage aux folles : quelques « détails » qui ne passeraient plus du tout !
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Concernant la fameuse pièce de Jean Poiret, La Cage aux Folles, aujourd’hui, en Macronie, ce serait plutôt La Cage aux Fiottes…
La belle époque de bons films ,hotel de la plage , la cage aux folles avec Serrault un régal de bonne rigolade, maintenant on cherche les bons films Français à part quelques rares exceptions
J ai bien connu Nancy Markham ( l auteur du script de l Argent des Autres) qui avait avec son mari une jolie villa plage des Souzeaux a Noirmoutier. Grâce à eux j’ avais pu faire ( l une des seules fois de ma vie) une sortie en ski nautique cette année-la!
Oui Jules,
beaucoup de films de cette époque évoquaient des moments courants de la « vie des gens ». Nous pouvions être complices puisque c’est de NOUS qu’il était question dans ces fims. Nous pouvions même avoir l’impression d’être acteur.
(Une pensée pour Guy Marchand et son extraordinaire « Taxi de nuit »…mais je suis hors sujet).
Mon Dieu, Ceccaldi, Marchand, (superbe voie de crooner)! De vrais acteurs, ne faisons pas la liste, elle serait trop longue…. Tiens, Alice Sapritch dans la folie des grandeurs!! et invitée aux grosses têtes du temps de Bouvard. De la classe. juste du bonheur. C’ était mieux avant.
L’hôtel de la Plage est une comédie populaire de 1978 représentant la France populaire des années 70 rien à voir avec Camping où le Bouffon Franck Dubosc se fout de la France Périphérique et populaire. 1978 c’est aussi l’Argent des Autres , Violette Noziere avec Isabelle Huppert, la Cage aux Folles avec Michel Serrault et Ugo Tognazzi disparu en 1990, les Bronzés avec la bande du Splendid Jugnot, Blanc, Clavier, Lhermitte, Balasko, Dominique Lavanant, Martin Lamotte, une Histoire simple avec Romy Schneider marque une époque où le cinéma Français était créatif et dont l’humour Gaulois, Franchouillard faisait le bonheur des spectateurs Français et les Gauchiasses du monde Artistique et Politico Médiatique détruisent le cinéma Français pour imposer un puritanisme Woke basé sur des mensonges égalitariste qui consiste à censuré des films qui contreviennent à la doxa dominante lorsqu’on essaie de faire un remake de la Cage aux Folles où encore des Galettes de Pont Aven avec le regretté Jean Pierre Marielle qui a été un très bon acteur !
Térence,
je ne me sens pas offusqué par les prestations de Dubosc et quelques autres bons comédiens de Camping.
L’autodérision est comme une soupape.
Un film sans méchants, sans violents, uniquement avec nos « voisins » en vacances.
Nous avons tous eu un Dubosc ou un Brasseur dans nos connaissances, non ? Nous nous sommes moqués d’eux parfois…
Mis à part ça, j’apprécie le plus souvent vos colères Térence ! 👍