Qui l’eût cru ? La psychiatrie à la rescousse de la dictature…
Il y a, en 1975, Milos Forman sortait Vol au-dessus d’un nid de coucous, avec l’énorme, l’immense, Jack Nicnolson qui a largement contribué à la disparition/interdiction des lobotomies en Hôpital psychiatrique. C’était la brillante adaptation du roman de Ken Kesey sorti en 1962.
Epoque que l’on croyait disparue à jamais. Mais c’était sans compter les tarés de l’islam, comme les mollahs iraniens.
Prêts à tout, et notamment à interner (lobotomiser ? ils en sont capables) les femmes qui ont le mauvais goût de refuser le voile… Ils ont eu peur de perdre leur pouvoir, ils ont eu peur de voir les Iraniennes ébranler la dictature musulmane après les émeutes qui ont suivi la mort de Mahsa Amini. Ils ont eu peur et ils ont eu raison, un air de liberté flotte sur Téhéran. Malgré les risques, les coups, la prison, les femmes sont de plus en plus nombreuses à sortir sans voile. (Pendant ce temps des salopes gauchistes, en France, oui je n’ai pas peur des mots parce qu’il n’y en a pas d’autres, militent pour le port du voile des musulmanes)
Pour les dissuader à jamais de recommencer et même d’avoir la velléité de mettre en doute la nécessité du port du voile, les voilà enfermées en HP…
En Iran, des soins « psychologiques » imposés pour les femmes hostiles au voile obligatoire
Les autorités judiciaires iraniennes multiplient les condamnations à des « soins psychologiques » pour des femmes ayant refusé de respecter la loi sur le voile obligatoire. Les associations de soignants estiment que la psychiatrie est ainsi détournée par le pouvoir judiciaire. Un aveu de faiblesse pour l’État iranien qui, malgré l’intensification des mesures répressives, ne parvient pas à faire respecter sa loi sur le voile.
Symbole de la transgression des Iraniennes contre l’obligation de porter le voile, l’actrice Afsaneh Bayegan est apparue tête nue à plusieurs reprises sur son fil Instagram, et plus récemment lors d’une cérémonie publique.
Le pouvoir iranien, qui cherche de nouveaux moyens de contraindre les femmes à couvrir leurs cheveux, n’a pas apprécié. Un tribunal vient de condamner la vedette de 61 ans à deux ans de prison avec sursis, et à l’obligation de se rendre une fois par semaine dans un « centre psychologique » pour « traiter son trouble mental de la personnalité antifamiliale », a annoncé le 19 juillet l’agence Fars.
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« La peine prononcée contre cette actrice a valeur d’exemple », explique Azadeh Kian, professeur de sciences politiques à l’université Paris VII Diderot et spécialiste de l’Iran. D’autant qu’Afsaneh Bayegan qui fut l’une des premières vedettes du petit écran et du cinéma iraniens après la Révolution islamique de 1979, est une figure respectée de la télévision iranienne.
Le cas d’Afsaneh Bayegan n’est pas isolé. Des juges iraniens ont également diagnostiqué « un trouble de la personnalité antisociale » chez Azadeh Samadi, autre actrice célèbre. Pour avoir porté un chapeau – et non un voile – en public, lors d’un enterrement, l’Iranienne devra elle aussi accepter de suivre une thérapie une fois par semaine dans un « centre psychologique ».
Une justice critiquée par les psychiatres iraniens
Début juillet, un autre tribunal de Téhéran a condamné une femme pour non-respect du voile à deux mois de prison et à six mois de traitement pour ce que le tribunal a qualifié cette fois de « trouble psychologique contagieux qui entraîne une promiscuité sexuelle ».
La multiplication des jugements de cette naturen’a pas tardé à faire réagir le secteur psychiatrique iranien. Dans une lettre ouverte adressée au chef du pouvoir judiciaire Gholam-Hossein Mohseni Ejei le 23 juillet, les présidents de quatre associations de santé mentale ont accusé la justice « d’abuser de la psychiatrie » à d’autres fins. « Le diagnostic des troubles mentaux relève de la compétence d’un psychiatre, pas d’un juge » ont dénoncé ces professionnels de santé.
L’inquiétude est d’autant plus grande que les plus jeunes ne sont pas épargnés. Au plus fort des manifestations contre le pouvoir après la mort de Mahsa Amini en octobre 2022, le ministre iranien de l’Éducation Youssef Nouri avait admis que des écoliers arrêtés dans la rue ou dans leur établissement étaient détenus dans des « centres médico-psychologiques » où ils faisaient l’objet d’une « rééducation » afin qu’ils ne deviennent pas « antisociaux ». Une décision critiquée alors par le syndicat des enseignants iraniens qui craignaient que « les centres de rééducation deviennent des camps militaires ».
Un aveu d’échec de la part des autorités
Pour Azadeh Kian, ce détournement de la psychiatrie « montre avant tout le désarroi du pouvoir ». Ces derniers mois, de plus en plus de femmes continuent d’apparaître tête nue dans la rue en Iran, malgré la pressions des autorités.
Lourdes amendes, envoi de SMS si les femmes sont repérées sans le voile au volant, confiscation du véhicule, pression sur leurs employeurs – y compris dans le privé – pour les faire limoger, refus de soins à l’hôpital pour celles qui désobéissent, fermeture des commerces autorisant les femmes dévoilées… Autant de moyens déployés par les autorités pour contraindre les Iraniennes.
En juillet, elles n’ont pas hésité à faire fermer temporairement les bureaux de Digikala, l’équivalent iranien d’Amazon, après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une photo sur laquelle des employées figuraient sans le voile au siège de ce géant du commerce en ligne.
Quelques jours plus tôt, une femme surprise au volant sans son voile a été condamnée par un tribunal de Varamin, dans la province de Téhéran, à laver les cadavres pendant un mois dans une morgue de la capitale.
Une Iranienne est condamnée à laver les morts pendant 1 mois au cimetière de Téhéran pour avoir refusé de porter le voile obligatoire au volant, selon le verdict de la chambre 401 du tribunal pénal de Varamine. La répression contre les femmes refusant le port du voile obligatoire… pic.twitter.com/MKoDNKSYUQ
— lettres de Teheran (@LettresTeheran) July 14, 2023
« Ils ont tout essayé [pour empêcher les femmes de se dévoiler] et ça n’a pas fonctionné. Ils sont de plus en plus affaiblis, obligés de prendre des mesures telles que le recours à ces centres psychologiques », poursuit Azadeh Kian.
Pour le sociologue Farhad Khosrokhavar, directeur d’études émérite à l’EHESS et auteur de « L’Iran. La jeunesse démocratique contre l’État prédateur », cette tendance révèle une fois de plus « le gouffre entre le pouvoir et la société iranienne, surtout dans sa jeunesse ».
« Ce pouvoir, particulièrement dans sa hiérarchie supérieure composées d’octogénaires, a un certain nombre d’idées préconçues et tout à fait arbitraires », poursuit le chercheur. « Il tente d’imposer des normes qui sont totalement désincarnées et qui n’ont plus aucune légitimité aux yeux de cette jeunesse. Il aggrave son discrédit auprès de la société iranienne et devient chaque jour un peu plus illégitime ».
Vers une criminalisation des femmes récidivant sans le voile
Une fuite en avant qui ne devrait pas s’arranger. À l’approche du premier anniversaire de la mort de Mahsa Aminien septembre, les différents services de l’appareil d’État iranien semblent se lancer dans une « surenchère » pour étouffer toute contestation, observe Azadeh Kian.
Un projet de loi présenté fin juillet au Parlement iranien propose d’instaurer des peines encore plus lourdes contre ces femmes qui refusent de se plier à cette injonction. « Si cette loi est votée, elles pourraient perdre leur droits civiques, le droit de travailler, elles seraient privées de tout », déplore la chercheuse. Mais surtout, le texte comprend l’ajout d’un nouveau crime dans la loi iranienne, celui de « promotion du dévoilement », s’inquiètent un certain nombre de juristes. « Cela signifie qu’en cas de récidives, les femmes non voilées seraient considérées comme étant ‘en train de propager des slogans contre le voile’, auquel cas elles risqueraient même d’être condamnées à la peine capitale », alerte Azadeh Kian.
On rappellera en passant que si l’excellent Shah a été chassé d’Iran avec sa très libre et occidentale épouse, c’est que et la France et les USA l’ont voulu et ont fait tout ce qu’il fallait pour que l’Iran retourne aux âges obscurs. Histoire de fiche la zizanie dans le monde musulman et surtout de la fiche dans les provinces musulmanes de l’URSS et de provoquer la destruction d’icelle… L’article ci-dessous insiste également sur le rôle des important des journaleux français, déjà… Moi, je dis ça, je dis rien...
D’aucuns disent que l’Occident a joué avec le feu. Mais ni Carter ni Giscard ne pouvaient pas ne pas savoir ce qui allait se passer. Au nom du dogme « plutôt les islamistes que les communistes », ils ont abandonné le Shah. 54 ans après on a et les islamistes et les gauchistes/communistes/écologistes/trotskystes à la manoeuvre avec les mondialistes, en France comme aux USA.
Dès janvier 1979, Carter, Schmidt, Callaghan et Giscard d’Estaing conviennent de lâcher le chah d’Iran et de soutenir l’accession au pouvoir de l’ayatollah Khomeyni, fidèles à la nouvelle doctrine américaine : plutôt les islamistes que les communistes. Décryptage.
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Les pouffiasses gauchiasses de la NUPES sont prêtes à s’enrôler dans la police des moeurs pour massacrer les Mahsa AMINI.
La connerie des journaleux et des polichinelles domine les générations.
Elle est vouée à être éternelle, hélas !!
Sommes-nous condamnés à faire les mauvais choix ,??
Que le peuple iranien remercie ses ainés qui avaient mis un pied dans la modernité et l’évolution et ont préféré retourner dans les ténèbres !
Notre père qui êtes dans les cieux, que ton règne arrive, que ta volonté soit faites sur la terre comme au ciel. Délivrez-nous du mal.
Entièrement d’accord avec vous sur nos gauchistes qui défendent le voile en France. Excellent article. Il n’y a rien de pire qu’une dictature religieuse. Elle enferme les âmes et rien ne peut ébranler la foi . Plus on objecte avec des arguments cartésiens n’est-serais-ce qu’interroger un doute sur l’existence divine, plus le croyant s’enferme et devient intolérant. Toutes les dictatures et tous les impérialismes finissent un jour par s’écrouler. l’Iran fera de-même. C’est long mais ça viendra. Courage aux iraniennes.
Je VEUX mes cigarettes !!!!
2 anecdotes :
De Marenche confia dans son livre « Dans le secret des princes » alors que Khomeyni etait a Neuphle le Chateau,qu il demanda une entrevue a VGE et lui proposa d eliminer discretement cet ayatollah car il allait certainement poser des problemes a la France et l Occident. VGE refusa tout net.
L autre anecdote concerne l Abbe Pierre,qui dans le Nouvel Obs, n hesita pas a traiter Jm Le Pen de malade mental qui devrait etre interne,vu les propos « intolerables » que celui ci portait sur l immigration…
https://www.youtube.com/watch?v=hBlB_CV7mJk&ab_channel=LANDSylvie
« traiter son trouble mental de la personnalité antifamiliale » : diable, ça sent l’american spirit du DSM-5.
Les Mollahs sont prêts à tout pour renforcer leur pouvoir en menant la répression la plus féroce contre les femmes qui refusent de porter le voile islamique dans l’ensemble de l’Iran sentant que la révolte contre la dictature Islamique bat son plein ils utilisent des psychiatres pour persécutés les femmes iraniennes qui refusent le voile et les tribunaux qui utilisent la loi pour tenter de détruire le mouvement d’émancipation des femmes dont les Gauchiasses du monde Politico Médiatique Français soutiennent l’islamisation galopante de la France au contraire des Iraniennes !