Israël : aux décideurs de destinées…

Le naufrage de l’humanité – Vernet

Des voix s’élèvent même en ce jour triste du 9 av – avec sa traîne de malheurs – au sein de certains Israéliens qui prônent et œuvrent pour la destinée de tout un peuple : le peuple juif sur ses terres.

Si initialement, il y eut quelques bruits, quelques insinuations balbutiées, aujourd’hui, le pas est franchi. Les libéraux (juifs) veulent une séparation, une scission entre le juif croyant et pratiquant, et celui qui n’est juif que de nom et qui préfère la laïcité, la liberté totale de culte, de tout lien avec son passé juif, de toute identité et nation… Un État pour tous ses citoyens.

C’est un évadé, en quelque sorte qui tente de dupliquer les us et coutumes de l’athéisme européen, occidental et américain. Qu’il s’avère suicidaire, peu lui importe.

C’est surtout une fuite de tout cadre religieux, national, ethnique, identitaire et racial… et trop de self-concentration – d’individualisme – en un mot, c’est le progressisme.

Est-ce possible ? Oui cela l’est, mais comme toute chose en ce bas monde, il y a un prix à payer.

— L’abolition de la nation, de l’identité, de la race créera un vide vite relayé par des peuples qui eux, ne sont pas prêts à abandonner leur foi, leur identité, leur race…

 

Loi fondamentale – Tout régime et/ou toute initiative qui ne sont pas globaux, serviront de tremplin aux opportunistes.

— La fragmentation du pays créera des cellules miniatures qui ne tiendront jamais face à une invasion armée, conflictuelle, ou simplement migratoire. Nous avons un excellent aperçu en Europe, qui sous nos yeux, bascule vers une théocratie islamique, sans nul besoin de tirer une seule balle.

Le fameux dicton qui dit que l’union fait la force est toujours valable.

Ce scénario a déjà tenu place il y a presque 2 000 ans lorsque Israël s’était divisé en deux États distincts.

« Le vaste État hébreu qu’avaient constitué les rois David et Salomon ne réussit pas à maintenir son unité sous leurs successeurs. Après la mort de Salomon, vers 930 av. J.-C., une grave crise politique mena au partage du pays en deux royaumes séparés. La partie nord fit sécession et constitua le royaume d’Israël, tandis que la partie sud formait le royaume de Juda. Cette séparation est assimilée par les textes à une sanction divine à l’encontre du grand roi, coupable d’avoir épousé des femmes étrangères qui réintroduisirent des cultes païens en Israël ».

L’histoire est infaillible et s’amuse à se répéter.

Aujourd’hui, les juifs libéraux qui s’acharnent à se destituer de leur passé juif, réclament une division de l’État d’Israël. Pas de paganisme, mais un autre dieu nommé « progressisme ».

Dans la situation stratégique actuelle d’Israël, une scission mettra fin à son existence. Ce n’est plus une hypothèse, c’est en marche et en voie d’implémentation par l’Iran, le Hezbollah, le Hamas, qui ont décelé l’interstice offert par la possibilité d’une scission du peuple juif et se préparent ouvertement à passer à l’attaque, convaincus de pouvoir anéantir Israël.

Entre-nous, c’est déconseillé. Avec les capacités connues ou dissimulées d’Israël, ces aventuriers risquent d’y laisser leur peau. Nous ne sommes plus à l’époque des catapultes, ni des lances, flèches et boucliers… L’atome et ses dérivatifs sont à craindre.

Est-ce qu’Israël accèdera à ce souhait suicidaire ? J’en doute. Et de toute façon, aucun chef d’État sain d’esprit ne pourra adopter une telle décision afin de satisfaire les lubies de quelques écervelés.

Quoi qu’il en soit, ce nouveau dieu appelé progressisme mérite d’être analysé plus profondément.

Qu’a-t-il à offrir à ses adeptes, hormis un véritable chaos ? L’exemple le plus explicite nous est offert par une Europe en pleine insurrection, instabilité et insécurité. Silence on tue au couteau, à la hache, à la voiture bélier sous la connivence tacite des médias… Plus personne ne peut affirmer que cette situation puisse un jour ou l’autre s’améliorer.

C’est en vérité, un kaléidoscope d’individus de différentes couleurs et races, convictions et cultures. Les liens avec la patrie s’étant irrémédiablement effilochés, l’homme est devenu errant, à la recherche de son gagne-pain, et se verra promptement soumis aux ingénieux qui ont donné le jour au progressisme.

Et comme la science est l’invitée d’honneur, ils pourront décider qui vivra et qui mourra. Un avant-goût nous a été offert avec le Corona virus qui a figé le monde pendant plus de deux ans.

Ils possèdent les richesses/pouvoirs nécessaires qui leur permettent de maîtriser la gente humaine, d’en créer selon leurs critères sous une formule de changements génétiques ayant pour but l’obtention d’un genre convenable à leurs aspirations.

Alors, comment parer au danger d’être envahi et substitué ?

On retourne à l’ancien modèle de l’union fait la force, qui s’avèrera malheureusement impraticable…

Un extrait de mon œuvre – Le Paradis perdu ou les replis de l’âme :

« L’homme revient à reculons sur ses pas, après avoir tenté de trouver une solution qui conviendrait le mieux aux récentes aspirations qu’il se découvre graduellement. L’humanisme, dans sa connotation la plus correcte, est paradoxal au concept patrie, nation, peuple, culture. Si l’homme veut suivre ses instincts humanitaires, ce qui est fondamentalement noble, il doit se destituer de tous ces éléments qui formaient une clôture autour de son identité, de sa nation, son peuple, sa culture, sa foi. L’aspect déplorable de cette initiative entraînera inévitablement la perte de sa sécurité préliminaire et vitale et l’exposera à de nouveaux défis, dont en premier lieu, une conquête pacifique et lente de son territoire par ceux qui, hier encore, faisaient partie du tiers-monde. Son identité, sa nation, son peuple et son pays seront, de ce fait, remis en question, mais renaitront sous d’autres identités.

Inutile de vous faire un schéma de ce que deviendra le monde.

Tout ce processus est naturel et suit pas à pas les règles du progrès et de la modernisation. En réalité, ce qui nous semble à certains degrés, absurde, ne l’est pas et nous ramène à l’homme dans son modèle préhistorique originel, lorsque le monde n’était pas divisé, n’avait aucune frontière, hormis celles naturelles, n’avait aucune bannière, alors que le concept ‘nation et patrie’ était inconnu mais se profilait insensiblement. La division s’est opérée par la suite entre les tribus, les clans qui formaient la population de la terre, face à la nécessité de se défendre et de protéger leurs avoirs, leurs acquis et leur culture. Cela n’empêcha jamais le plus fort de tuer le faible et de s’approprier ses biens ».

Fin de citation.

Toute division profitera momentanément aux quémandeurs, avant qu’ils ne soient rapidement avalés par le plus fort, et soumis à ses lois.

En ce qui concerne l’État juif d’Israël, pour tous ceux qui s’y sentent mal à l’aise, rien ne les contraint d’y rester ! 

Thérèse Zrihen-Dvir

 1,549 total views,  1 views today

image_pdf

4 Commentaires

  1. Les israéliens doivent refuser la scission entre juifs libéraux et juifs croyants . Ils sont juifs , point à la ligne et leur pays c’est Israël ou ils font un . En Europe nous avons expulsé notre Dieu de notre mémoire , histoire . Le résultat un nouveau Dieu c’est installé c’est l’islam religion théocratique à cause d’une immigration de masse pacifique voulue par nos élus de musulmans qui colonisent l’Europe et qui n’hésitent pas à nous égorger , assassiner si nous osons contester leur Dieu . Ils brûlent , saccagent nos églises et souvent tuent nos prêtres . Bientôt il y aura certainement une guerre entre eux et nous mais eux auront le nombre et leurs cruautés .

  2. Tour à fait Argo. La bataille est dure et n’est guère terminée. En fait, tout ce ramassis de mécontents ne sont que des perdants appartenant à l’élite libérale qui veut imposer le progressisme à un Etat qui se veut juif. Donc contradiction. Il suffit aux juifs d’analyser ce qui se passe en Europe et dans tout l’Occident sous le dictat du progressisme pour comprendre qu’ils n’ont rien à faire dans cette voie suicidaire.

  3. C’est leur religion qui a permis aux juifs de survivre à nombreuses épreuves. C’est le ciment qui les unifiait. Sans elle, Israël risque de disparaitre.

Les commentaires sont fermés.