Ras-le-bol des escrologistes !

Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais en ce moment, c’est la grande offensive des escrologistes. Il fut un temps, béni, où ces stalinistes du climat et de la Terre  n’étaient  encore qu’une entité marginale, aux relents de crottes de biques du Larzac, partisans de la crasse fraternelle idéologique et corporelle, de ces maquisards du fromage de chèvre pur fièvre de Malte qu’ils écoulaient sur les marchés au détriment des consommateurs imprudents. Ces hordes descendues tout droit du seizième arrondissement pour envahir nos campagnes désertiques, en sabots et chapeaux de paille, vêtus de loques dont même un clodo n’aurait pas voulu, prétendant donner des leçons de vie à nos agriculteurs locaux, prêtaient encore à rire et à sourire. 
Mais voilà, fini de rigoler. Ces bougres et ces bougresses se sont structurés, ont fini par créer un parti et  par accéder à des postes gouvernementaux, pour mieux nous emmerder. Et surtout ne pas respecter les beaux principes qu’ils tentent de nous inculquer à coups de taxes par-ci par-là. Au point que lorsqu’on règle ses factures d’énergie, on s’aperçoit finalement que l’on s’éclaire, que l’on roule et que l’on se chauffe principalement à la taxe, source d’énergie inépuisable. Je suis  sûr que la Tondelier et la Rousseau se lavent  le popotin dans 600 litres d’eau et roulent en SUV. Et même leurs ministres dits de l’Environnement ou de la Transition écologique  ne sont pas en reste. Repas aux homards pour l’un alors que les ressources de la mer se raréfient selon leurs dires, déplacements en avion ou en hélico pour d’autres. Les privations, c’est pour les gueux. 
Et puis est venu le temps des coachs en environnement. En fait, il y a des coachs pour tout : pour le sport, l’alimentation, la sexualité, le tri des déchets, l’habillement, les problèmes familiaux, conjugaux, il y en a pour tous les goûts. À l’heure actuelle, la moitié de la France  est coachée par l’autre. Les gens sont tellement cons qu’il leur faut un coach pour le leur dire. Nous avons rencontré un jour un de ces brillants spécimens dans un supermarché. Je m’apprêtais à prendre des tranches de jambons sous emballage et garanties sans nitrite, qui est un poison mortel pour les intestins, quand un quidam, un coach en consommation,  m’a interpellé et m’a demandé si je voulais qu’il m’accompagne au rayon de la découpe où on emballait  la charcuterie dans une feuille de papier sulfurisée bien moins polluante. Il était mandaté par une association de consommateurs écologistes  et par le magasin. Je lui ai fait remarquer que la charcutaille de ce rayon n’était pas exempte de nitrite, chose qu’il ignorait, mais qu’une des vendeuses m’avait confirmé. On ne l’a plus revu par la suite. Les clients n’étaient pas très contents non plus, vu qu’il avait généré une queue monstrueuse au rayon de la découpe. 
J’ai eu plusieurs fois des contacts avec ces anomalies de la nature. Je m’étais rendu un jour au chef- lieu de notre beau département pour consulter un spécialiste. Suite à un arrêt à un feu rouge, j’avais stoppé mon véhicule  de sorte qu’il   n’empiète pas sur le passage protégé destiné aux piétons. Eh bien, une folle furieuse de l’écologie m’a insulté en me traitant de pollueur et en menaçant de cabosser ma voiture avec son  bâton de marche. Réponse immédiate de ma part :  Touche à ma bagnole et je te refais la tronche . Elle n’a pas insisté. Je l’ai traitée de clocharde  mal lavée en plus. Il n’y a pas si longtemps, rebelote : une «charmante» demoiselle, en bermuda taillé dans un vieux pantalon crasseux, un marcel dégueulasse sur le dos, bouquets de poils aux aisselles,  des tongs pourries aux pieds, voulait que je signe une pétition en faveur des éoliennes. Refus de ma part. Comme je montais dans mon véhicule, j’ai eu droit à : «Vieux con, pollueur. » Je l’ai traitée de sac à merde et mon épouse lui a conseillé de prendre une douche au Vigor en guise de  gel douche. Le vigile a fini par l’expulser, d’autres clients s’étant plaints  de cette furie. 
Mais là où j’ai touché le fond, c’est lorsque le maire de notre commune nous a écrit que dorénavant, ce serait aux habitants de la commune de désherber le cimetière. En effet, les employés municipaux ne peuvent plus utiliser de désherbant, et le désherbage manuel est une charge de travail trop importante pour eux. Notre maire avait déjà pris un mauvais pli en achetant une camionnette électrique à ses fidèles employés. Depuis, on les voit sillonner les rues du  village, riant comme des petits fous. Grâce à l’écologie, nous sommes devenus des serfs, taillables et corvéables à merci. Nous nettoyons déjà  les trottoirs, grattons les caniveaux. En plus, il nous faudra amener nos propres outils. Vu mon âge, j’espère être dispensé de cette corvée. Je vais proposer au maire que je veux bien faire le quatrième à la belote avec les municipaux, car je pense que ce doit être leur principale occupation, en dehors de se tourner les pouces et de faire des virées en bagnole électrique. 
Ah oui, pour nous remercier, notre premier magistrat nous convie à une réunion dînatoire  pour nous expliquer sa décision qui s’inscrit dans une démarche environnementale. Il a même d’autres projets pour nous. Je crains le pire. Je me suis déjà engueulé avec cet hurluberlu car il m’avait écrit pour que je ramasse les déjections de chiens devant chez moi ainsi que les mégots de cigarettes. Or, je ne possède pas de chien et je ne fume pas. J’ai refusé. Je ramasse ma merde, mais pas celle des autres . Chacun la sienne. Il m’a menacé d’une amende. Devant ma décision d’en référer au tribunal administratif, il a laissé tomber. 
Pour conclure, le jour de la réunion, il doit nous remettre un dépliant du bon citoyen écologique. Pour nous récompenser, Vanessa, notre future coach en désherbage, nous fera goûter ses dernières créations : limonade de sureau ou café de gland,  chips de carottes sauvages et petits fours à l’ oseille sauvage. Une bonne occasion de contracter une dysenterie carabinée ou une gastrite, l’oxalis étant particulièrement acide.
Ma décision est prise : je suis un homme libre, pas un manant du moyen-âge; je n’irai pas à Canossa. Et j’emmerde les écolos. Mâles et femelles, par principe d’égalité. 
Argo

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12 Comments

  1. 26 sénateurs socialistes ont eu droit à l’analyse d’une mèche de cheveux.
    Leur tignasse est polluée un peu comme une déchetterie sauvage !

    Un sujet pour les zécolos 😎

    (Le Figaro hier)

  2. Votre article relate bien l’état d’esprit ambiant depuis quelques années. L’écologie trouvait sa légitimité il y a 30 ans, en commençant par le tri des déchets. Mais à présent, elle nous pourrit la vie au quotidien, générant une culpabilité sur chaque acte de la vie quotidienne du petit peuple. Car les donneurs de leçons patentés sont les premiers à appliquer le « faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais « . Pour eux, c’est déplacements en avion, SUV (certains ressemblent plus à des chars d’assaut qu’à des voitures), piscines privées même en bord de mer, bateaux de luxe, etc. Ma mère me disait qu’un jour viendra où il faudra s’acquitter d’une taxe sur l’air qu’on respire.

  3. ARGO, tu nous racontes ce qui sont pour toi, des tranches de vie, et j’ai bien rigolé, là !!!

    Je reconnais ne pas avoir, encore, rencontré les spécimens dont tu rapportes l’existence…

    Avec mon « bon » caractère, ça ne va pas faire un pli, crois-moi, ahaha !!

    Quand tu rencontres ce genre d’abruti, tu te dis que la nature ne fait vraiment pas son boulot : éliminer tous les déchets…naturellement, par maladie par exemple …

    Ah zut, ils sont probablement piquouzés, ça devrait faciliter les choses si l’on en croit certaines rumeurs sur le rapport entre activation 5G (hautes fréquences) et impacts sur la protéine SPIKE …

  4. D’ après un sondage, récurant, « un écolo sur trois est aussi con que les deux autres ».

  5. Dès leur fondation, les escrolos étaient déjà des fouteurs de merde, la connerie monumentale des escrolos additionnée à la connerie humaine qui nous entoure, eh ben ça va faire du monde à dégager « si un gvt patriote » venait à remplacer le traître usurpateur…

  6. Moi de même je ne les supporte plus, ils n’arrêtent pas de trouver des trucs pour nous pourrir la vie…

    Pour le cimetière, chez moi aussi. J’y ai participé à la Toussaint car j’avais mal au coeur de voir les tombes envahies de mauvaises herbes en ce temps d’hommage aux Morts, mais on ne m’y reprendra plus.

    On paie aussi le tri des déchets mais c’est nous qui faisons le service ! Pour l’énergie, plus on fait des économies plus on paye… Pour les administrations, dont en autres les Impôts, il nous faut assumer leur frais administratif, le comble (imprimante, encre si l’on veut un document, même notre connexion internet que l’on paie est à « leur » disposition pour leur permettre de faire des économies…).

    Les taxes dans ces domaines, logiquement, devraient baisser et pourtant, c’est le contraire….

    Il va falloir replacer les choses, car leurs limites sont à l’infini. Déjà, qu’ils laissent leurs portable et internet car il parait que c’est cela qui pollue le plus.

    Et vu ce que l’on sait le prétendu réchauffement climatiques, tout cela a encore moins de sens, sinon celui de leur profit à notre détriment.

  7. Le coup sur les coachs, 👍👍👍 Argo.

    Nous avons avons aussi les « influenceurs »…et « ceuses »… en tout et n’importe quoi.

    Ras le pissenlit de ces conseillers plus cons que seillers.

    Tu écris que tu es un homme libre. Je me joins à toi 🤗.

  8. Cette mode des « coaches » me rappelle les « maîtres à » (danser, penser, parler…) des comédies de Molière. Une simple réactualisation des éternels fats et faquins de toutes les époques. Quant aux zélus qui se mettent à nous imposer des choses non annoncées dans leur programme, ça pue l’abus de pouvoir et la dictature. Qui dit dictature dit rébellion. Si c’est difficile à Paris, c’est très à portée dans les campagnes. Un jour il y aura la goutte de trop. Les maires de patelins ne sont jamais loin, voiture électrique payée par les serfs ou pas.

  9. VOUI ! Un grand cru ARGO ! Goulayant. A se siffler avec plaisir ! Merci pour ta tournée.

  10. Je partage tout pareil avec vous, cher Argo. Que n’ai-je au moins 1/100eme de votre aplomb et de votre répartie. Hélas, je me fais plutôt l’air d’une Cassandre.

  11. Les Dépressifs Soja sont des malades mentaux qui ne reculent devant rien pour détruire les Gueux qui roulent au diesel, en essence et en hybride avec des mesures liberticides contre les agriculteurs français et autres mais ces cinglés refusent d’affronter le réel en face tellement ils sont illuminés par leur folie Écolo Dingo qui mine de rien se retourne contre eux.

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