Anwar al-Awlaki, imam « modéré » et leader terroriste

C’est l’histoire d’un criminel virtuose de la takiya qui a roulé tout le monde. Les journalistes complaisants voyaient en lui un parangon de l’islam modéré qui n’existe que dans les rêves des bobos. Les politiciens véreux calculaient les profits qu’ils tireraient de sa famille de notables. Les juges refusaient de le condamner. En raison de « preuves insuffisantes »… Finalement, il a été liquidé par un drone tueur, au Yémen où il s’était réfugié après tous ses crimes.

Les cow-boys en flinguent un de temps en temps quand il a fait trop de dégâts, mais ça ne règle pas le problème de l’infiltration de l’ennemi dans nos sociétés poreuses, aveugles, laxistes et suicidaires.

Né au Nouveau Mexique en 1971, de parents yéménites, c’était un « vrai petit Américain » (sic). Anglophone et parfaitement informé des faiblesses des sociétés occidentales, il tenait un double langage. Aux kouffars, il parlait de paix, d’entente réciproque et de respect mutuel. Mais dans ses vidéos destinées aux mahométans, il les appelait à tuer tous les mécréants sans hésitation. « Combattre ces diables ne nécessite pas de consultation, ni de prières ou de recherche de conseils divins. »

Un médiateur sulfureux

Après les attentats du 11 septembre, les journaleux Yankees, du fond de leur inculture historique et civilisationnelle, cherchaient à comprendre pourquoi des mahométans exsudaient autant de haine contre les USA. Alors qu’ils auraient du être reconnaissants envers ceux qui venaient de dépecer la Serbie au profit des islamo-mafieux albanais.

Ils trouvèrent un gentil imam à la mosquée de Falls Church, dans la banlieue de Washington, qui ne demandait qu’à les rassurer. Anwar al-Awlaki, affirmait crânement : « Nous ne sommes pas là pour détruire mais pour construire. Nous sommes un pont d’amitié entre les Américains et les milliards de musulmans à travers le monde ». Alors qu’il avait participé au recrutement et au financement d’Al-Qaïda !

Personne ne se méfiait du serpent qui sommeillait en lui. Le reptile s’était réveillé en 1993, alors qu’il était étudiant en génie civil au Colorado, lors d’un séjour en Afghanistan au lendemain de l’occupation soviétique. Il entreprit de se former auprès des Talibans, en commençant par infléchir sa vision de la religion dans leur optique.

Lui qui avait reçu une éducation coranique superficielle, il se mit en devoir de rattraper le temps perdu. Lors d’un voyage au pays de ses ancêtres, il étudia le coran qu’il apprit par cœur avant de sombrer dans une folie islamique telle que même ses coreligionnaires le redoutaient.

Une longue enquête révèle sa vraie nature

Lors des investigations du FBI après les attentats du 11 septembre, on a découvert que des assaillants avaient fréquenté une mosquée de San Diego où al-Awlaki venait prêcher. Des écoutes de « croyants » ont établi que Nawaz al Hazmi, un des agresseurs des twin towers, était très proche de Anwar qui finançait ses allers-retours entre le Proche-Orient et les USA.

Selon Judicial Watch, le FBI avait réuni assez d’éléments prouvant que al-Awlaki avait reçu et hébergé trois des pirates de l’air, acheté pour eux des billets d’avion pour leurs déplacements aux USA et leur avait fourni des faux passeports. Mais un juge a considéré que ces faits n’étant pas liés directement aux attentats, il refusait de délivrer un mandat de perquisition. Au nom des droits civiques des minorités.

Dès lors, al-Awlaki fut placé sous surveillance 24/24. On découvrit ainsi que ce pieux musulman fréquentait régulièrement des prostituées. C’est grâce à leur interrogatoire par des agents du FBI qu’on a pu reconstituer les pérégrinations de l’imam à travers les USA. Où il rencontrait des extrémistes islamistes, logeait chez eux et les encourageait au djihad… Réalisant en 2002 que le FBI le surveillait, il quitta les États-Unis.

La suite au Royaume Uni

Installé en Angleterre après 2002, il profite de la liberté de parole dans ce pays pour inspirer ouvertement des assassins. Ainsi Abdul Mutallab son « élève studieux » qui avait tenté de se faire exploser à bord du vol Northwest Airlines, Amsterdam-Detroit, le 25 décembre 2009.

Ou Faisal Shahzad, reconnu coupable de la tentative d’attentat à la voiture piégée de Times Square en 2010, qui déclara être un disciple d’al-Awlaki, avec lequel il avait été en contact régulier… Idem pour Roshonara Choudhry qui a poignardé l’ancien ministre Stephen Timms en mai 2010 et a affirmé avoir été influencé par les sermons d’al-Awlaki.

Effet d’aubaine, de nombreux voyous auteurs de crimes et délits de droit commun ont compris l’intérêt de se réfugier dans l’ombre d’al-Awlaki pour « justifier » leurs forfaits. Puisqu’une bonne partie des médias, et la Cour Européenne des Droits de l’Homme, prenaient leur parti.

Une doctrine impitoyable

Il affirme que tous les musulmans sont tenus de participer au jihad, soit en commettant eux-mêmes des assassinats, soit en soutenant financièrement les tueurs. Mais lorsqu’il insiste pour que les « bons musulmans » tuent ceux qu’il juge traîtres, ou pas assez impliqués dans la guerre sainte, même les autorités mahométanes s’inquiètent.

Alors qu’il est retenu au Yémen vers 2004-2005, pour une participation à un complot de bazar, al-Awlaki étudie les ouvrages de Sayyid Qutb, créateur du « mouvement djihadiste anti-occidental », pendu au Caire en 1966… Anwar lit et mémorise 150 à 200 pages par jour des écrits de cet énergumène, et se prétend si proche de l’auteur qu’il a l’impression que Sayyid est dans sa cellule et lui parle directement (sic).

Rien ne l’arrête. Tariq al-Dahab, beau-frère d’al-Awlaki, dirigeait les insurgés d’Al-Qaïda au Yémen. En février 2010, l’organisation terroriste déclare qu’il a été tué par des agents de la CIA. Information démentie par les services de sécurité yéménites qui évoquent un conflit politique de pouvoir, où Anwar aurait éliminé un concurrent.

Même mort, il tue encore

Les vidéos d’Al-Awlaki restent très populaires sur Internet. En anglais et facilement accessibles, en contournant les interdictions de diffusion faites à Youtube et autres plate-formes… Le père de l’imam, le Docteur Nasser Awlaki, estime que cinq millions de supports des prédication de son fils vénéré ont été vendus. Le terrorisme est aussi un business lucratif !

La parole d’Awlaki mort, récupérée par Daesch, continue d’inspirer ses fidèles, les poussant à commettre des crimes terroristes. Les auteurs de l’attentat aux 2 bombes du marathon de Boston en 2013 (3 morts et 17 amputés), du massacre de San Bernardino en 2015 (14 morts, 22 blessés) et de la fusillade dans la boîte de nuit d’Orlando en 2016 (50 morts, 53 blessés) se réfèrent tous à son autorité islamique.

En France, Chérif Kouachi, un des auteurs du massacre de « Charlie Hebdo » en janvier 2015, a affirmé lors de la prise d’otages qui s’ensuivit à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) : « J’ai été envoyé par Al-Qaïda au Yémen et c’est Sheikh Anwar al-Awlaki qui m’a financé ».

Selon le Counter Extremism 88 terroristes », 54 aux États-Unis et 34 en Europe, sont passés aux actes sous l’influence directe d’ al-Awlaki.

La famille du tueur joue les victimes

Tactique classique. Qui fonctionne toujours avec les drouadelomistes… Le 30 septembre 2011, Al-Awlaki est tué lors d’une frappe de drone au Yémen. Après un essai raté le 5 mai. Les autorités yankees justifient cette opération en arguant qu’il n’y avait aucune possibilité de l’extrader depuis ce pays où il avait trouvé refuge. Protégé par la puissante tribu des Awalik à laquelle sa famille était liée. Et que le gouvernement yéménite ne prendrait pas le risque d’affronter. Pour la forme, les autorités yéménites avaient tenté en vain de convaincre les chefs tribaux de remettre Al-Awlaki sous leur garde à fins d’enquête.

Le docteur Nasser Al-Awlaki, père d’Anwar, a alors déclaré que son fils avait été accusé à tort et n’avait jamais été membre d’Al-Qaïda… Après la mort de celui-ci, Nasser dans une interview au magazine « Time » bien complaisant avec les terroristes, a qualifié d’assassinat l’élimination de l’imam et exhorté les autorités US à traduire en justice les tueurs (sic).

Passe encore que la famille joue l’indignation. Mais une Court of Appeal des États-Unis et des journalistes islamo-gauchistes (ça existe aussi aux USA) se sont couverts de boue et de honte en considérant que l’élimination de ce terroriste aurait été une atteinte aux libertés fondamentales. Qui le protégeaient puisqu’il était citoyen étasunien !

Plus grave, en exigeant que soient publiées les minutes de l’enquête et les détails de l’opération de nettoyage, des avocats qui avaient obtenu l’aval du département de la sécurité US pour défendre les terroristes, ont cité en justice le secrétaire d’État à la justice, celui à la défense ainsi que les directeurs du FBI et de la CIA. Ils voulaient qu’on indique aux ennemis de la civilisation occidentale les circuits d’infiltration au sein des réseaux islamistes, désignant ainsi les noms de leurs futures cibles.

Le bon sens a fini par prévaloir. Ces canailles furent déboutées après avoir envenimé un débat public houleux qui n’avait pas lieu d’être. La doctrine officielle des USA, désormais admise, à la différence de celle de la France, chancelante, considère que peu importe l’endroit où le terroriste se planque, si on le localise, on l’élimine.

Al-Awlaki piégé par le pognon comme Al Capone

Puisque les juges trouvaient insuffisantes les preuves de son implication dans le terrorisme, le FBI a suivi la trace des mouvements de fonds de ce collecteur de « l’impôt islamique » destiné à financer les attentats. Malgré de multiples ruses de blanchiment et des transferts à ricochets, semblables aux astuces utilisées par les narcotrafiquants colombiens, il n’a pu effacer tous ses virements. D’autant que des banquiers patriotes qui l’avaient dans le collimateur ont prêté leur concours à l’enquête.

Le Bureau du contrôle des avoirs étrangers a prouvé en juillet 2010, que Al-Awlaki était le financier d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique. Tandis que des écoutes, filatures, et retournements de quelques uns de ses sicaires, révélaient son statut de commandant en chef d’AQPA. Le prétendu théologien apparaissait enfin comme un activiste implacable.

Ces informations transmises en haut lieu, sans passer par des petits juges gauchistes ou frileux, ont permis au pouvoir exécutif de prendre en conscience la décision de liquider cet assassin multirécidiviste. Mais sa disparition ne règle rien. Car l’Occident, et surtout la France, continuent à produire des Awlaki en série, d’autant plus nuisibles qu’ils savent tirer toutes les ficelles de lois candidement obsolètes, que les zélites collabos refusent d’abroger.

Christian Navis

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6 Comments

  1. Regardez leurs sales tronches d’islamistes, elles parlent d’elles-mêmes.
    Ils peuvent avoir des paroles mielleuses, ils ne peuvent pas grand chose pour améliorer leurs physiques ingrats.
    Se méfier de ces individus, quoi qu’ils puissent dire.
    C’est le cas du tueur de bébés.

  2. Même chez les Amerloques ils ont leurs Djihadistes locaux avec Al Awlari un terroriste de haut vol qui menait son combat contre les infidèles les Koufars Amerloques pour les soumettre à l’islam radical. Malgré qu’il est mort suite à l’action des services secrets Amerloques comme la CIA son influence continue de se propager parmi la population Amerloque comme les Affreux Américains, les Blancs, les Asiatiques, les Latinos bref les Etats Unis d’Amérique c’est la nouvelle terre de l’islam politique et conquérant !

  3. Quand tu vois sa gueule et son accoutrement, les explications sont superflues. Tu as l’impression de revenir des siècles en arrière.

  4. Magnifique enquête ! Où l’on voit comment l’islam vécu, concret, pratique, est davantage une armée qu’une religion. L’islam avance et s’installe comme religion, mais agit en armée de conquête impitoyable. L’important pour le conquérant est d’abord le paraître pour éteindre les éventuelles oppositions; puis le but du voyage étant le djihad, le  »bon citoyen » insoupçonnable étouffe son adversaire et gagne la partie. Merci pour cet article éclairant.

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