Siffler en travaillant, chantaient les sept nains… Pas de souci !
Lire en marchant… C’est la dernière mode urbaine. Et pas sûr que ça fonctionne aussi bien.
Dans les grandes villes, celles où Macron et Mélenchon ont fait leurs meilleurs scores, on croise régulièrement de jeunes innocents un livre à la main, plus couramment le smartphone vissé au poignet et aux doigts.
Lire en marchant. Quelle hérésie !
Quelle hérésie pour la marche, d’abord.
Et pour la lecture, ensuite.
Comment peut-on ressentir le besoin de lire en marchant, alors que la marche est un exercice autant mental que physique ?
Quel meilleur moment pour méditer, observer, se détendre que la marche ?
L’effort physique est léger, suffisant pour rester en bonne santé si l’on marche une heure par jour, ou une demi-heure à pas rapide.
La marche aère l’esprit, elle est utile au bien-être mental, psychique, au repos de l’esprit et de l’âme.
On impose à notre esprit de lâcher prise, ou de se laisser porter par le pas.
Marcher en compagnie d’autrui facilite le dialogue, avancer ensemble permet d’avoir des échanges constructifs. Le corps aide l’esprit et l’âme à oeuvrer en ce sens.
Mais ressentir de l’ennui en marchant seul, n’est-ce pas symptomatique ?
Symptomatique du vide intérieur ressenti ?
Tous ces jeunes gens – pour la plupart – qui lisent en marchant paraissent soit être mal dans leurs baskets (et donc donner l’impression d’être occupés pour oublier qu’on les voit, qu’ils sont au monde, présentement, qu’ils existent dans cet univers collectif qu’est la rue), soit s’ennuyer d’eux-mêmes…
Les deux sans doute.
Alors ils ressentent le besoin de combler ce vide en lisant.
Je pourrais marcher 1 h, 2h, 3h sans discontinuité et sans m’ennuyer. Une discussion intérieure prendra le relais d’une autre, pour un peu que le mental soit chargé d’inquiétude, ou au contraire propice à un moment de plaisir où des pensées distrayantes se succéderont par la magie des neurones, par la chance de cette vie présente à vivre dans l’instant présent.
Je peux marcher d’un pas vif ou tranquille, toujours décidé, je me plais à montrer à qui me regarde passer que mon regard ne vacille pas, que je suis heureux de vivre par la magie de l’existence, qu’on ne me berne pas facilement non plus.
Une pensée drôle esquissera un sourire de moi-même pour moi-même dans ce moment exquis où je suis en compagnie de la marche, de ma marche dans ce bref instant de vie qui m’est concédé en haut lieu.
Alors nul besoin d’une « retraite méditative » à 3000 euros la semaine comme cela se fait de plus en plus, où de jeunes actifs stressés s’envolent au Népal dans un monastère où ils dormiront sur une paillasse pour méditer et retrouver le sens de la vie, s’ils y parviennent.
Si déjà leur rapport à eux-mêmes, à l’autre, leurs engagements, leur vision du monde était étaient assez riches en repères, assez sincères, suffisamment sains, il leur suffirait de marcher ainsi une heure, deux heures, trois heures comme on passe autant de temps à lire un livre, regarder un film, écouter un CD, se documenter, activités qui ne sont elles-mêmes que des promenades.
Aimer à marcher seul, parce qu’on a aimé à être avec les autres aussi.
Ce rapport à soi-même et à l’autre, le collectif, l’universel, le non discernable où les forces du bien et du mal coexistent, où la vie et la mort se tutoient, parce qu’on marche à côté d’un cimetière où sont ceux qui sont passés de l’autre côté, parce qu’on passe près d’une église où tant se sont dits oui, adieu, bienvenue à la vie…
Parce qu’on marche près d’une maison dont le propriétaire a pris soin, ou qu’il a abandonnée, ou qu’il néglige, comme autant de signes de comment vit son foyer, de l’image qu’il veut donner, de son aisance ou sa pauvreté.
Marcher près d’un lieu de travail où s’activent pendant des années des gens qui doivent partager toutes ces heures parfois en s’appréciant, parfois en se détestant… Marcher auprès des animaux, des plantes, des routes que d’autres se sont évertués à construire, à entretenir, à nettoyer, comme ce trottoir lui-même et tout ce qui nous entoure.
Impossible de ne pas trouver matière à méditer en marchant !
La marche, c’est la vie.
Quand on a appris à marcher, on est entré dans la vie. On a cessé d’être le bambin dans son berceau, sa poussette, on a su lâcher les mains qui nous tenaient droits… et l’on apprendra un jour à un autre à faire de même.
Quant on n’a plus su marcher, parce qu’un accident est arrivé, parce qu’on est trop âgé, quand on se craint, c’est encore un signe.
Oui, la marche c’est la vie. Alors lire en marchant, comme si la marche était l’ennui, c’est révéler au monde qu’on s’ennuie de vivre.
C’est effrayant !
Et cet aveu est comme un signe que l’on donne d’une mauvaise santé intérieure, d’une incapacité à se défendre, d’un mépris pour soi-même. On se présente au monde comme une proie, un être dont les autres peuvent faire finalement ce qu’ils veulent.
Aussi, je ne pense pas que les caractères les plus forts, ceux des patriotes, puissent ainsi s’avouer vaincus au monde.
Aussi présumé-je que ce sont bien souvent les idiots utiles du mélenchonisme et du macronisme qui lisent en marchant. Ils sont manipulables à souhait puisqu’ils confessent ainsi au monde leur perte d’amour-propre : écologie punitive, délires genrés, changement de civilisation,
ils seront prêts à tout gober puisqu’ils ont décrété que la marche ne servait à rien et qu’il fallait l’occuper.
Alors il y a ceux qui marchent pour marcher. Je n’ai jamais compris, quand il y a tant d’activités physiques intéressantes. A moins d’être vieux, si vieux qu’on ne peut pas vraiment avoir d’autre activité physique, marcher pour marcher comme on vivrait pour vivre, c’est aussi un peu un aveu d’ennui, de sentiment d’inutilité. Quand on le peut, mieux vaut courir, pour exprimer son appétit de vie. Mais je comprends qu’on puisse être d’un autre avis !
Mais marcher avec un but, quel cadeau de la vie, dans des circonstances insoupçonnées. Marcher pour aller au travail, à un rendez-vous, à une
exposition, pour aller faire une course, donner du sens à la marche, c’est se rappeler qu’on est encore en vie, avec quelque chose qui nous pousse et nous motive.
Vient ensuite la question du sens de la lecture, si l’on peut lire en marchant. Je ne crois pas que ce soit possible.
D’abord, matériellement, la marche suppose une attention.
L’attention à l’autre.
L’attention aux objets qui nous entourent.
Comment peuvent-ils s’ennuyer en marchant, alors que la chose, au XXème siècle, a acquis ses lettres de noblesse ?
De Prévert à Ponge et son « parti pris » des choses, en passant par Pérec, on a appris à donner aux choses du quotidien leur utilité.
Les choses sont dans la chanson, la peinture, les choses banales du quotidien que les Arts nous ont appris à apprécier.
Lire en marchant, c’est confesser son inculture, son incapacité à avoir « digéré » l’art, notamment celui du XXème siècle.
Plus prosaïquement, nos amis les chiens, nos amis les pigeons aiment à « décorer » nos rues de leurs déjections.
Passer sous le mauvais arbre, le mauvais câble électrique au mauvais moment, marcher au mauvais endroit et… arriva ce qui devait arriver !
Regarde autour de toi, marcheur qui lis !
Sache que le trottoir te fera payer ton mépris, quand tu ne remarqueras pas son irrégularité, ou percutera le passant qui, arrivant face à toi,
lui aussi eut la mauvaise idée de ne pas regarder devant soi.
Finalement, c’est affaire de kinésiologie : si je baisse les yeux pour lire, je refuse de voir le monde autour de moi. Je fais comme s’il n’existait
pas. Je confesse au monde mon indifférence pour lui. Je baisse les yeux donc me soumets. Dans ce cas, à quoi bon vivre ?
Il y a là rien de moins qu’un enjeu de civilisation.
Toutes les langues européennes connaissent la notion de « témoin oculaire ».
https://books.openedition.org/psorbonne/55142?lang=fr
« L’expression « témoin oculaire » a jusqu’à présent été utilisée sans soulever d’interrogation. Elle désigne l’informateur qui peut se prévaloir d’avoir vu de ses propres yeux les événements qu’il rapporte. En français, le témoin « oculaire » porte en lui-même la dimension visuelle, de même que l’eyewitness anglais ou l’Augenzeuge allemand »
C’est le droit pénal occidental, fait de rationalité, de recherche de la preuve objective, qui fait foi, qui convainc, qui a consacré cette notion.
Fut un temps où l’on ne se préoccupait pas de ce que les gens avaient vu, tel badaud à un coin de rue surprenant dans un bosquet le salaud qui violait une jeune fille… et pouvant le reconnaître, le dénoncer, quand il aura pris la fuite.
On recourait aux ordalies, preuve irrationnelle tirée de l’épreuve du feu, le jugement de Dieu…
Dans les théocraties, il n’y a pas de témoin oculaire.
Nos marcheurs qui lisent ayant les yeux rivés sur un écran, ou un livre pour ceux qui veulent se donner un air plus intellectuel, sont incapables d’être des témoins oculaires.
Ils ne peuvent témoigner de la façon dont un accident ou une agression a eu lieu, surtout si, comme il arrive aussi, ils ont des écouteurs dans les oreilles.
Retour au Moyen-âge le plus reculé, ou arrivée sur nos terres de la charia… Les aveugles volontaires préparent le terrain.
L’on parle aussi du « témoin auriculaire » comme étant celui a entendu de ses propres oreilles un accident, un fait de délinquance ou de terrorisme, un incident quelconque…
Espèce en voie de disparition !
Celui qui portait les écouteurs dans la rue sera là encore une proie facile, pouvant être attaquée sans s’en rendre compte, n’entendant pas le bruit autour de lui qui devrait l’interpeller.
Régulièrement, des « joggeuses » se font ainsi violer les écouteurs aux oreilles…
https://www.20minutes.fr/lille/2003827-20170127-lille-police-enquete-viol-jeune-femme-plein-centre-ville
Mais en plus des agressions subies par le sourd volontaire, il y a celles qu’il auraient pu voir, entendre et qu’il n’a pas détectées.
Alors marcher en lisant ou avec des écouteurs vissés aux oreilles, n’est-ce pas un signe de mépris pour les autres, aussi, ou au moins d’indifférence ?
Quant à la concentration, autant je peux concevoir que l’écoute de musique soit envisageable car la musique berce autant que l’enchaînement des pas et donc l’activité est complémentaire, jouant un même rôle méditatif, par effet de répétition, de progressivité, autant l’attention plus immédiate, continue et unique que requiert la lecture ne paraît pas compatible avec la marche.
Que lit-on ainsi, du Annie Ernaux sans doute ?
Comment peut-on se plonger dans un livre, y donner aux mots le poids qu’ils méritent, apprécier l’impression d’ensemble du paysage créé, révélé qui se dévoile ainsi tout en participant simultanément au mouvement de l’univers présent ?
Non, le livre suppose un repos du corps, qui se pose pour se dédier entièrement à l’ouvrage, lui consacrer l’attention requise par la vraie littérature.
Et quant à ceux qui lisent sur leurs smartphone des articles, à part la soupe de Libé, Le monde ou L’humanité, Médiapart etc. que peut-on réellement
lire en y mettant son coeur, son âme, son attention au moins quelque peu élevée tout en avançant dans cet espace semé d’embûches, d’obstacles qu’est tout chemin parcouru à pied ?
On en revient toujours à la même idée : ceux qui lisent en marchant s’imaginent que leur environnement est dénué de risques, d’obstacles, d’embûches, que leur chemin sera un long fleuve tranquille puisqu’ils imaginent pouvoir se consacrer entièrement à la lecture en faisant abstraction des irrégularité du terrain parcouru qui les heurtera à un moment où un autre (le passant percuté, la trottinette électrique qui déboule, le pigeon qui se lâche, le chien qui n’a pas fait où il fallait…).
Là encore, à mes yeux c’est une indication quant à leur sensibilité politique qui ne peut être que écolo-dingo, bisounours mondialiste, mélencho-macroniste…
C’est un vrai phénomène de société, par lequel finalement ces jeunes gens se bouchent les oreilles, se mettent des peaux de saucisson devant les yeux comme les trois « singes de la sagesse », eux aussi véritable phénomène de mode (de nombreuses « décorations » de magasins d’ameublement les proposent à toutes les sauces ; il existe même un smiley :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Singes_de_la_sagesse
https://iphonesoft.fr/images/_012017/singes-emoji.jpg
Inquiétant, ce monde où l’on se rend volontairement sourd, aveugle…
Enfin, je terminerai cet article avec la signature du juriste.
Il y a de plus en plus de contentieux en responsabilité où le passant qui a percuté une vitre cherche la responsabilité du propriétaire du local où
elle se trouvait…
https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000033383586?init=true&page=1&query=heurter+vitre&searchField=ALL&tab_selection=all
« M. Z…indique qu’il attendait M. X… devant la banque lorsqu’il a entendu un bruit sourd, et qu’il l’a vu arriver titubant, avec une dent cassée, et les lunettes déformées après qu’il ait heurté la porte vitrée de la banque.
L’attestation précise et circonstanciée de M. Z…est confirmée par celle du docteur B…dentiste, en date du 22 septembre 2011, qui indique avoir reçu le même jour M. X…, qui présentait une fracture de la dent no25, et lui expliquait qu’il venait d’être victime vers 15H30 d’un choc contre une porte vitrée à l’agence du Crédit Agricole du centre commercial des Salines le 23 septembre 2011 en ces termes « Merci de recevoir M. X… qui a présenté un traumatisme frontal hier avec une sensation de baisse de l’acuité visuelle de l’oeil gauche ».
Ces éléments, confortés par les dires de Mme A…qui indique avoir entendu un bruit énorme alors qu’elle se trouvait dans l’agence bancaire, puis avoir constaté que M. X… qui venait de heurter la porte, était accroupi au sol, une main posée par terre, complètement « sonné », et saignant de la bouche.
Il est suffisamment établi par cet ensemble de pièces concordantes, que le préjudice de l’intimé a été causé par un choc de sa tête contre la porte vitrée de l’agence ».
Note de Christine Tasin
Tiens, en voilà un sujet rigolo qui nous permet d’échapper un moment aux horreurs d’Annecy…
L’une des passions, sans doute la plus profonde, et qui ne m’a jamais quittée, c’est justement la lecture. Et l’article de Maxime m’a rappelée ces années d’enfance/adolescence en gros entre 9 et 14 ans où je trouvais insupportable de perdre du temps à faire autre chose que lire et où je lisais, sans état d’âme, pendant le kilomètre 500 qui séparait le lieu où travaillait ma mère (qui ne rentrait qu’une fois par semaine) et le HLM où vivait ma grand-mère et où je vivais.
Plus tard, bien plus tard, à 25 ans, je conduisais pour aller de mon lycée à ma maison… en ayant sur le siège à côté du mien un livre ouvert que je lisais dès qu’il y avait un feu rouge. J’ai fini par arrêter, lasse de me faire klaxxonner et surtout lasse de voir ma délicieuse lecture interrompue par des malotrus qui klaxxonnaient parce que je ne passais pas au vert…
Dois-je ajouter que je ne suis qu’une fille de la ville, que j’ai horreur de la nature, des forêts… qui ne m’intéressent pas (seule la mer peut me fasciner et capter mon attention), je déteste la montagne, qui prend toute la place. Seule l’intéresse l’être humain. La photo d’un chalet dans la montagne c’est charmant parce que c’est l’homme. La photo d’une seule montagne sans trace de l’humain… ça me laisse indifférente, je trouve ça inintéressant, voire laid ou menaçant….
Alors j’ai envie de dire à Maxime que oui, faire autre chose que regarder autour de soi, en ville ou dans la nature, n’est pas spécialement une tare mais aussi le libre arbitre de chacun, le droit de ne pas obéir aux diktats de la mode, de la pression sociale, de l’éducation mais le droit à être soi-même, à choisir ses activités, ses rythmes, ses passions, et si écouter de la musique ou lire en marchant rend heureux certains où est le problème ?
Je n’ai pas envie, quant à moi, de « politiser » jusqu’aux moments de vie privée, de vie à soi et d’entrer dans un politiquement correct qui nous obligerait à faire tous la même chose.
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J’en vois même beaucoup qui lisent leurs smartphones en conduisant avec la capuche sur la tête, les écouteurs aux oreilles. Ça fait mal lorsqu’un marcheur aux écouteurs lisant son smartphone rencontre un conducteur équipé de la même manière. Il va falloir penser à monter des pare-buffle de série sur les voitures à présent et un service d’eucarissage en patrouille H24. Ne les appelez plus passages piétons mais passage de cons sur pattes donneurs d’organes.
Ça me rappelle une réflexion que m avait fait mon père un jour que nous nous adonnions a la promenade dominicale dans les bois a cette époque là je préparais le concours administratifs et cela m angoissant beaucoup j’ étais parti me promener avec un livre de cours à la main » au cas où ». Mon père qui était de nature un peu ombrageuse me fit remarquer que si sa présence ne me suffisait pas je pouvais continuer la promenade tout seul avec mon bouquin….
Je suis à 100% d’accord avec vous car j’aime marcher et observer.
Un peu HS mais dans le genre « dégénéré » la maire de Paris est pas mal aussi :
Paris : Anne Hidalgo va créer un comité pour étudier la “cohabitation” avec les rats ; la maire-adjointe EELV chargée de la santé salue l’initiative.
https://www.fdesouche.com/2023/06/09/paris-anne-hidalgo-va-creer-un-comite-pour-etudier-la-cohabitation-avec-les-rats-la-maire-adjointe-eelv-chargee-de-la-sante-salue-linitiative/
Je lui suggère de passer quelques semaines avec eux sous une tente au lieu de claquer du pognon qu’elle n’a pas.
Je partage l’avis de Maxime !!! je n’ai jamais mis de casque sur mes oreilles, ma sécurité, je l’ai toujours jugée bien plus importante que le fait d’écouter un titre, une musique que j’ai pu apprécier au plus haut point !!
En 2023, au vu des dangers de la ville, que ce soit une trottinette à fond les ballons, une voiture qui surgit dont le conducteur peut avoir perdu le contrôle, ou tente de vous écraser volontairement, ou qu’un taré tente de vous agresser, il est carrément suicidaire de neutraliser le radar auditif en marchant dans la rue !!
Et j’aime infiniment plus la nature sans l’humain, montagne, plaine, plage, champs, bref, la campagne dans toute sa beauté, sans pollution, visuelle, auditive, olfactive, ou « religieuse » …
C’est à chacun de voir ses priorité, et d’utiliser son ben sens en priorité :-)))
Parce qu’ils savent lire?
Joli texte…. et très juste, merci !
Peut-être sont-ce les mêmes, qui cherchent sur internet, l’âme sœur qu’ils auraient pu croiser dans la journée ? !
Drôle d’époque !
Mais justement Christine, vous ne viviez pas à l’époque actuelle, qui est devenue une jungle ! Et la rue n’est pas un espace de vie privée, c’est un espace public.
Cependant, je comprends que certains se sentent peut-être moins vulnérables en s’échappant ainsi, comme les enfants se cachent les yeux pour qu’on ne les voie pas…
Mais c’est du défaitisme, ils accepteront qu’eux-mêmes ou un autre se fasse attaquer en laissant à l’assaillant une belle longueur d’avance.
Aussi mon article n’est pas si déconnecté que cela de l’attentat d’Annecy qui s’est déroulé dans un parc à un moment où les gens s’y attendaient le moins… Si tout le monde est sur son livre ou son smartphone, les écouteurs dans les oreilles, on perd des minutes précieuses qui auraient permis de remarquer que l’assaillant avait une attitude qui interpelle et de faire tout son possible pour l’éviter.
Pourtant, le prêtre marchant dans le jardin du presbytère absorbé par son bréviaire, c’est connu … !
Dans ce cas, c’est l’espace privé, sécurisé.
Nous marchons tous vers notre but ultime, notre disparition. Autant y aller lentement.
Ah les Bobos gauchos Ecolos sectaires Parisiens et autres des centres villes ! Un vrai groupe de cons et de sans frontieristes pas tenter !