Le diplomate et écrivain franco-russe Vladimir Fédorovski – ici en avril 2022, en France
Vladimir Fédorovski : « Richard Sorge fut l’un des plus grands agents secrets du XXe siècle »
Sorge : l’incroyable histoire du maître-espion soviétique !
Passionnant roman policier : « Tout est vrai ! » dit Vladimir Fedorovski, le diplomate de la perestroïka.
Entretien complet avec Corentin Perrigny sur Radio courtoisie ici :
« Sorge, un espion pour l’éternité », avril 2023 son 51 ème livre, aux éditions Balland.
Dans le livre « Sorge. Un espion pour l’éternité », le diplomate et écrivain Vladimir Fédorovski raconte la vie, tout droit sortie d’un polar, de Richard Sorge, un agent secret allemand et russe hors du commun. Rencontre avec le romancier.
Marianne : Richard Sorge est un des plus grands espions de l’Histoire, écrivez-vous. En quoi ?
Vladimir Fédorovski : Ce maître espion du Kremlin a plusieurs fois changé le cours de cette dernière, influençant tour à tour Hitler et Staline, manipulant les Américains et les Japonais. En envoyant un renseignement crucial à Staline, il fut l’un des sauveurs de Moscou en octobre 1941, quand Hitler était aux portes du Kremlin. Il poussa par ailleurs le Japon à entrer en guerre, non pas contre l’URSS, mais contre les États-Unis. Richard Sorge fut l’un des plus grands agents secrets du XXe siècle en ceci qu’il a inspiré de nombreuses créations littéraires et cinématographiques, à commencer par le James Bond de Ian Fleming. C’est une figure mythologique, mais aussi un penseur et un brillant journaliste, couverture grâce à laquelle il pourra s’infiltrer en Asie.
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Richard Sorge était un très grand espion qui a marqué son époque avec ses nombreux avertissements sur la possible attaque des Boches sur l’URSS en 1941 à Staline sans oublier l’attaque Japonaise du 7 Décembre 1941 entraînant les Amerloques dans la Seconde Guerre Mondiale qui est capable de manipuler avec malice les adversaires de l’URSS mais en gros c’est un grand Monsieur de l’espionnage !
J’apprécie beaucoup Federovski. Il m’impressionne.
J’adore son fort accent, il me fait voyager rien qu’en l’écoutant.
Toujours intéressant ce Vladimir, comme le sont les articles de Jules.
Merci @ Jules Ferry, pour rappeler cette époque, que je trouve bien plus passionnante que la nôtre.
Bonjour.Je pense qu’avec le parti communiste de l’époque et ses satellites (cgt,associations diverses,…) les soviétiques n’avaient pas besoin de nous envoyer des espions :il leur suffisait d’avoir des interprètes pour traduire le courrier venant de France.