Y a pas que le ramadan dans la vie !

Pour commencer, une petite question que l’on pourrait proposer à Cyril Féraud dans Slam : « Quelle lettre doit-on enlever à ramadan pour que cela fasse du bruit ? » Simple, on enlève le « a » du milieu et on obtient ramdam ! Ben oui, qu’est que ça fait comme ramdam, ce ramadan ! Combien d’élus ont-ils souhaité un joyeux ramadan à nos « amis » musulmans ? Et combien d’élus ont souhaité une bonne semaine sainte aux Chrétiens ? (tiens ! J’ai mis une majuscule à Chrétiens et pas à musulmans…un acte manqué, sans doute !)

Mais revenons à la semaine sainte et surtout, à la MUSIQUE ! Que l’on croie en un dieu ou plusieurs, que l’on soit athée, la musique reste au-dessus de ces billevesées. Sans attendre, en guise d’ouverture, je vous propose celle de  la Grande Pâque russe, de Rimski-Korsakov (1844-1908), écrite entre août 1887 et 1888 à la mémoire de Modeste Moussorgski et d’Alexandre Borodine. L’œuvre fut créée le 3 décembre 1888 à Saint-Pétersbourg sous la direction du compositeur. Les thèmes de l’ouverture sont en grande partie extraits de la liturgie orthodoxe russe. En voici l’argument (copie d’écran issue de Wikipédia) :

 

Les sept dernières paroles du Christ en croix ont été commandées à Haydn en 1786. D’abord écrite pour orchestre, Haydn en fit une transcription pour quatuor à cordes. Plus tard une réduction pour piano a été faite et enfin une version pour chœur et orchestre a été réalisée par Haydn lui-même. C’est la version d’origine que je vous propose. Elle se compose de neuf parties, c’est à dire d’une introduction Maestoso et adagio, et d’un finale Presto e con tutta la forza, encadrant les sept dernières paroles (cf. copie d’écran de Wikipédia ci-dessous) :

On ne trouve que peu d’informations sur Les sept dernières paroles du Christ en croix de César Franck (1822-1890), musique écrite en 1859. L’œuvre tomba rapidement dans l’oubli et ne fut déterrée qu’en 1955. Elle comporte huit parties (les sept paroles précédées d’un prologue) :

 

La semaine sainte se termine avec le dimanche de Pâques ! Bach écrit L’oratorio de Pâques en 1725, il le donne pour la première fois à Leipzig la même année, le remanie en 1735 et 1840. Grâce à Wikipédia, je vous en donne la structure :

À l’inverse de l’Oratorio de Noël, l’Oratorio de Pâques n’a pas de narrateur mais quatre personnages qui déroulent l’histoire : Simon Pierre (ténor), Jean (basse), Marie-Madeleine (alto) et Marie de Jacques (soprano). Le chœur intervient dans le Numéro 3 et à la fin.

  1. Sinfonia (instrumental)
  2. Adagio (instrumental)
  3. Duo (ténor-basse) « Kommt, eilet und laufet » (Venez, hâtez-vous)
  4. Récitatif (soprano-alto-ténor-basse)
  5. Aria (soprano) « Seele, deine Spezereien » (Âme, tes aromates)
  6. Récitatif (alto-ténor-basse)
  7. Aria (ténor) « Sanfte soll mein Todeskummer » (Mon chagrin mortel peut maintenant s’adoucir)
  8. Récitatif (soprano-alto)
  9. Aria (alto) « Saget, saget mir geschwinde » (Dis-moi vite)
  10. Récitatif (basse)
  11. Chœur « Preis und Dank » (Gloire et action de grâce)

 

On termine avec une musique qui ne se rapporte pas systématiquement à Pâques, le Credo de la messe en sol majeur D167 de Franz Schubert. Cette pièce est un petit bijou ! Pourquoi seulement cette pièce et non la messe complète ? Parce que dans le texte du Credo, on fait allusion à la Passion. Écoutez la mélodie aux cordes, un vrai bonheur !

Revoici d’ailleurs le credo avec cordes dans la partition (Sopranos, altos et ténors en clé d’ut ? N’importe quoi !) :

À titre de bonus, on revient à de la musique profane, toujours avec Schubert et le fabuleux mouvement lent de son quintette. Pour en revenir à la musique sacrée, point n’est besoin de croire ou pas pour l’apprendre en chorale. À la Réunion, la chorale du Conservatoire comprenait même des musulmans, ce qui ne posait aucun problème. Voilà des personnes beaucoup plus tolérantes que certains choristes du chœur de Brest ; ce dernier était souvent associé à la chorale Paul Kuentz dès lors que les œuvres travaillées demandaient un effectif important. Qui dit Brest, dit base navale et donc amirauté. Plusieurs amiraux en retraite (pas beaucoup, encore heureux !) faisaient partie de cette chorale. Eh bien ces messieurs ont refusé de travailler la Messe Nelson de Haydn, à cause de Trafalgar. Bon, on revient à Schubert ?

Et surtout n’oubliez pas qu’à l’instar de Noël, Pâques est aussi une fête laïque. Profitez bien de vos enfants ou de vos petits-enfants avec des chasses aux œufs mémorables !

JOYEUSES PÂQUES À TOUS !

Filoxe

Notre-Dame en 1852, la flèche de Viollet-le-Duc n’était pas encore installée !

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5 Commentaires

  1. Il y a aussi le ramadan-tonku, le ramadan-tagueul, le ramadan-lédan…

    Je viens d’entendre à la radio que les iraniens installent des caméras pour surveiller les femmes qui oseraient enlever le voile obligatoire !
    Quelle grosse merde que cet islam destructeur et son ramadan de faux-culs.

  2. MERCI ! Merveille ! Extase ! et « ils » voudraient effacer ces Musiques de notre culture ? Quelle prétention !

  3. Si nous avons tant de ramdam sur le ramadan c’est que nos politiques y sont pour quelque chose et par là même une grande partie de notre population, ainsi c’est la même chose pour la réforme des retraites, on ne peut pas se plaindre d’un président et le réélire pour lui donner encore plus de pouvoir, ce sont les mêmes qui se plaignent de l’islam mais qui font tout pour le maintenir et l’entretenir ?

  4. Non, y a aussi la prière du vendredi (très important la prière du vendredi) et c’est 52 fois/ans…

  5. Le christianisme et la musique classique deux composants de notre culture Judéo-chrétienne qui résiste aux assauts répétés de l’islam politique et conquérant et du progressisme deconstructeur qui cherche à déconstruire la culture Européenne pour le plus plaisir des minorités ethniques et sexuelle.

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