Facebook sponsorise un vendeur de babouches et me propose régulièrement d’en acheter.
La babouche Sabah fabriquée en Turquie...
Parfait pour aller à la mosquée, mais quand même facturée 185 pounds…
Alors, je me suis demandé ce que Facebook voulait à mes pieds, pourquoi il voulait faire de moi un traîne-savate croyant aux 72 vierges…
Facebook explique, de ce point de vue, pourquoi il destine à tel utilisateur telle publicité.
En l’occurrence, Facebook a tiré de mes consultations internet et achats en ligne que j’aime les chaussures et le cuir…
Vrai que j’aime les belles chaussures en cuir. De là à porter des babouches comme un muz qui va à la mosquée…
La mode actuelle est aux chaussures en tissu. Le « top du top » est de porter avec n’importe quel vêtement, même un costume, des baskets blanches immaculées.
Ce blanc immaculé doit être ostentatoire, d’une pureté totale pour être conforme aux canons de la mode, « sauter aux yeux ». Il est le symbole d’un être virginal qui n’a aucun passé, perdreau de l’année de la tête au pied…
C’est la mode macronienne, celle de Justin Bieber et sa fiancée reçus en grande pompe par Néron à l’Elysée...
https://resistancerepublicaine.com/2021/06/22/macron-recoit-justin-bieber-a-lelysee/
On passe pour « vieux jeu » avec des chaussures en cuir, un peu moins certes lorsque l’ouvrage a été travaillé pour revêtir une esthétique fantaisiste. Mais qui n’a pas davantage de « sneakers » que de chaussures en cuir dans ses placards est censé appartenir au XXème siècle…
C’est pourtant un enjeu de civilisation. Les chaussures en cuir, plus robustes, plus élégantes, expriment la domination de celui qui les porte sur son environnement.
Le cuir vieillit, comme la peau humaine, en se fripant ; il faut en prendre soin comme d’un objet précieux, en le cirant, en le laissant sécher après la pluie plusieurs jours…
Les chaussures en cuir, les vraies, signifient un choix de valeurs et leur noblesse les prédestine à accompagner un costume, un vêtement porté occasionnellement lors d’un événement important ou dans le cadre de l’exercice de fonctions sociales prises au sérieux, même si la chaussure en cuir a également vocation à être portée quotidiennement par tout un chacun, sauf dans l’exécution de travaux salissants ou dont la technicité matérielle exige des chaussures spéciales.
Néanmoins, la dernière mode des baskets blanches atteint parfois ce domaine réservé de la chaussure en cuir, lorsqu’elle est portée avec un costume pour créer une provocation purement vestimentaire qui est bien souvent un signe de grand conformisme…
D’abord, il a fallu récupérer la peau sur une bête. Le cuir est l’apanage de l’être humain, exprimant sa domination du monde animal.
Qui porte des chaussures en cuir, qu’il n’enfile en principe que pour sortir de chez lui, ou recevoir au contraire, en tous cas entrer en contact avec l’autre, la société, affirme son appartenance au genre humain, caractérisé d’abord par le domination de l’animal comme élément d’une nature qu’il a également et plus globalement appris à dominer en tant que tel.
Les écolos ne portent normalement pas, pour cette raison, de chaussure en cuir. Ils préfèrent les chaussures en coton, en plastique recyclé repêché dans la mer… mais peuvent tolérer le « cuir responsable » d’origine non animale. https://resilience-ecologique.com/7-marques-de-chaussures-ecologiques-et-ethiques/
En effet, on trouve maintenant du cuir végétal et du simili-cuir, mais le cuir restera toujours lié à cette idée de supériorité de l’être humain.
La chaussure en cuir n’est pas dépourvue d’une connotation d’autorité. Un défilé militaire en baskets ou en babouches paraît inconcevable…
Du moins, sans doute nos autorités aimeraient que les militaires chaussassent des babouches, mais elles ne pourraient donner un semblant de sérieux lors de leurs défilés et donc pour l’instant, ce n’est pas au programme… Il faut au moins donner l’illusion que rien n’a changé…
La chaussure en cuir a du caractère, que voulez-vous ! et sied particulièrement aux personnalités affirmées. Au contraire, la babouche exprime uniquement la soumission à l’islam.
Ensuite, sa résistance de seconde peau donne un sentiment de confiance. Elle protège davantage le pied qui la porte, qui soutient l’être humain, dont elle conforte un sentiment d’avoir le droit d’exister et d’avoir son mot à dire.
La babouche, cette espèce de chausson en cuir, n’a rien à voir avec les chaussures en cuir que j’affectionne voire collectionne.
D’abord, elle ne soutient pas le pied, qu’elle empêche de marcher vite ou courir, contrairement à une vraie chaussure en cuir, qui malgré son caractère habillé, peut parfois aider l’homme pressé, affairé à rattraper son train ou son avion avant son départ. Le cuir permet de parer à tous les dangers sociaux, même si celui qui porte des chaussures en cuir aura garde d’être en retard et donc sait qu’en les chaussant, il s’engage à être ponctuel et ainsi respectueux des autres, la chaussure en cuir n’aimant guère courir quoiqu’elle le tolère occasionnellement (l’erreur étant humaine et nul n’étant à l’abri du danger qui fait prendre ses jambes à son cou !)
La babouche, contrairement à la véritable chaussure en cuir, n’est pas une chaussure de conquérant, mais littéralement de traîne-savate.
Elle exprime certes une supériorité sur l’animal, mais sur l’animal supplicié, mangé halal dont elle n’est finalement qu’un reste alimentaire cultuel.
Elle a une connotation religieuse qui rend indécent de la proposer à la vente au public non musulman.
Cela relève d’une sensibilité française ; on se sent heurté en notre laïcité et insulté en notre identité lorsqu’on nous propose des babouches.
Grossière, dépourvu de lacets, de finition, d’une confection primaire, le reste alimentaire cultuel qu’est la babouche est le symbole d’une spiritualité au rabais.
Dans la bouillie mondialiste de Facebook, on peut proposer une babouche à n’importe qui, considérant sa seule matière et sa nature qui l’apparente vaguement à une chaussure, quoiqu’elle soit plutôt un chausson; « une savate ».
Elle n’a rien d’un accessoire de mode et elle est trop connotée idéologiquement pour pouvoir être banalisée. Et cela, l’intelligence artificielle mondialisée des annonces publicitaires de Facebook ne pourra jamais le comprendre… à moins que Zuckerberg s’en tamponne et trouve géniale la mondialisation de la babouche et de l’islam qui va avec.
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Je vois beaucoup de chances pour la France en claquettes de piscine avec des chaussettes même en hiver. Sinon ce sont des baskets, je regarde les pieds des gens, de partout ces fichues baskets, on dirait presque qu’ un uniforme. Je suis une adepte des chaussures en cuir, de préférence sans couture.
Les babouches c’est pour aller à la mosquée.vite quittées et vite remises. Ce n’est pas notre culture.
« Facebook incite ses utilisateurs à porter des babouches » du Rhone ???
non, merci
je prefere des babalouches au persil beurré…
Un coup de pied au cul donné par une bonne paire de rangers, c’est quand même autre chose que cette espèce de « pompe funèbre »! N’oubliez pas les claquettes en plastiques portées par nos CPF, c’est d’un gout exquis…
des baskets blanches en costume, comme Julien Dray ou beaucoup d’autres ? Quelle horreur !!! Et ces vestes qu’ils n’arrivent même pas à fermer même s’ils font le geste.
Le bon goût est bel et bien perdu.
Facebook fait la promotion des babouches ! Ils ne sont pas baboucholatre par hasard les Gauchistes d’extrême gauche d’Amerloques ?
Quand je fais les courses, de plus en plus d’adeptes du prophète en djellabas, en babouches, avec des bonnets en forme de boîtes à gâteaux faits en macramé. Pour les femmes, la mode est à la robe brodée jetée à même la chemise de nuit, savates aux pieds, foulard sur les tifs. Le magasin prend des allures de souk. Ce supermarché vend des séjours au Maroc, en Tunisie. J’ai parfois l’impression d’y avoir été téléporté.