Rishi Sunak va livrer des missiles longue portée à Zelensky : Churchill aussi voulait anéantir les Russes en 1945

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A quoi joue la Grande-Bretagne en proposant des missiles à longue portée à Zelensky ?

Livrer des missiles à longue portée permettrait à Kiev de frapper la Russie  à l’intérieur, Moscou y compris !

Le Royaume-Uni veut-il  déclencher  la Troisième Guerre Mondiale ?

Rishi Sunak  vient d’être assez clair à ce sujet :

« Le Royaume-Uni fournira à l’Ukraine des munitions à longue portée et un système de défense aérienne, a promis le Premier ministre Rishi Sunak lors d’une conférence sur la sécurité à Munich ».

« Le moment est venu de doubler notre soutien militaire », a insisté M. Sunak.

https://www.thenationalnews.com/world/uk-news/2023/02/17/ukraine-must-be-given-advanced-nato-standard-capabilities-rishi-sunak-says/

Rishi Sunak  succède à Churchill dans cette tâche. Lui aussi voulait anéantir les Russes.

Rappel : le Royaume-Uni prévoyait d’écraser l’URSS immédiatement après la victoire sur Hitler

 


Le Royaume-Uni voyait d’un très mauvais œil l’influence accrue de l’URSS et était prêt à déclencher la Troisième Guerre mondiale dès 1945. Ses dirigeants n’en ont été dissuadés que par une évaluation sobre de la taille et de la puissance de l’Armée rouge.

Début mai 1945, l’URSS et ses alliés occidentaux ont achevé la bête nazie en lui portant des coups puissants depuis l’est et l’ouest. La paix tant attendue en Europe, en ruine et tourmentée par de nombreuses années de guerre, était enfin de retour. L’idée même qu’un nouveau conflit armé puisse éclater sur le Vieux Continent semblait absurde et blasphématoire à l’époque. Et pourtant, pas à tout le monde.Les célébrations en l’honneur de la victoire sur le nazisme n’étaient pas encore terminées que le premier ministre Winston Churchill avait déjà chargé son armée d’élaborer un plan d’attaque contre les troupes soviétiques, qui devait être menée à l’été de cette même année.

Ennemi implacable

Ennemi invétéré du bolchevisme, Churchill a néanmoins été un allié loyal de Staline dans la lutte commune contre l’Allemagne hitlérienne. Cependant, à mesure que l’Armée rouge pénétrait plus profondément en Europe et que l’URSS étendait le pouvoir soviétique sur les territoires libérés, son humeur changea de plus en plus.

Winston Churchill et Joseph Staline

« Des choses terribles se sont produites. La vague de domination russe se précipite… Quand elle sera terminée, les territoires sous contrôle russe comprendront les provinces baltes, toute l’Allemagne orientale, toute la Tchécoslovaquie, la majeure partie de l’Autriche, toute la Yougoslavie, la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie »a écrit Churchill au ministre des Affaires étrangères Anthony Eden le 4 mai. 

Le premier ministre était obsédé par la terrible menace que l’Union soviétique faisait selon lui peser sur le « monde libre ». Dix ans plus tard, en 1955, il décrit dans ses mémoires les pensées qu’il avait à cette époque : « Le Japon n’avait pas encore été vaincu. La bombe atomique n’était pas encore née. Le monde était en ébullition. La base de la communication – le danger commun qui unissait les grands alliés – avait disparu instantanément. À mes yeux, la menace soviétique avait déjà remplacé l’ennemi nazi ».

Le 22 mai 1945, le dirigeant britannique reçut enfin de la part de l’état-major de planification conjointe du Cabinet de la guerre le plan tant attendu de l’opération Unthinkable (Impensable). Mais la façon dont les militaires voyaient les perspectives d’une guerre future était loin de le satisfaire.

« Barbarossa britannique »

Le but de la campagne militaire contre l’URSS était défini comme suit : « Imposer à la Russie la volonté des États-Unis et de l’Empire britannique ». Cette formulation vague signifiait l’expulsion de l’Armée rouge et de l’administration soviétique des territoires de l’Allemagne et de la Pologne.

Des chars britanniques Valentine

Au cas où une campagne militaire débuterait le 1er juillet 1945, 47 divisions anglo-américaines (dont 14 blindées) devaient porter deux coups puissants aux troupes soviétiques au nord et au sud de l’Allemagne. Après avoir obtenu un succès opérationnel, ils devraient percer en Pologne.

En plus des forces principales, il était prévu de réorganiser et de rééquiper 10 divisions de l’ancien personnel militaire de la Wehrmacht, ainsi que d’impliquer des formations armées polonaises antisoviétiques dans des opérations de combat à l’arrière de l’Armée rouge. Il était souligné que les alliés occidentaux avaient un avantage en matière d’aviation stratégique et de forces navales.

Les chefs militaires britanniques misaient sur la défaite rapide des troupes soviétiques, censée contraindre les Russes (au moins temporairement) à se soumettre à la volonté des alliés occidentaux et à négocier. Si cela ne se produisait pas, la transition d’un conflit armé à un état de guerre totale était autorisée.

 

Impensable… et irréalisable

En proposant à Churchill un plan de campagne militaire contre l’URSS, les généraux britanniques n’ont pas manqué de souligner la complexité de sa mise en œuvre. La guerre totale s’annonçait longue et coûteuse. On supposait que l’occupation de vastes territoires soviétiques ne conduirait (à en juger par l’expérience allemande) ni à l’effondrement du régime politique en place, ni à la fin de la résistance de l’ennemi, qui disposait de « ressources humaines colossales ».

Des bombardiers soviétiques Pe-2

Malgré la domination des flottes alliées sur les mers, celles-ci ne joueraient presque aucun rôle significatif dans une telle guerre. Le deuxième atout – un avantage total dans l’aviation stratégique (2 750 bombardiers contre 960 pour l’armée de l’air rouge) – ne pouvait pas non plus être mis à profit avec succès : les longues distances séparant de l’industrie soviétique et la dispersion de cette dernière sur un vaste territoire ne permettraient pas l’utilisation d’avions aussi efficacement que contre l’Allemagne nazie.

Le principal facteur qui a rendu l’opération Unthinkable irréalisable était la taille énorme de l’Armée rouge. Selon les calculs des Britanniques, contre leurs 47 divisions, l’URSS pourrait mettre en place des forces équivalentes à 170 divisions des Alliés occidentaux, dont 30 divisions seraient blindées.

« Le rapport de forces actuel en Europe centrale, où les Russes ont un avantage d’environ trois contre un, rend dans le contexte actuel peu probable une victoire décisive des Alliés sur ce territoire, indique le rapport : Bien que les Alliés soient mieux organisés et légèrement mieux équipés, les Russes se sont révélés de redoutables adversaires dans la guerre avec les Allemands. Ils ont un commandement compétent, un équipement adéquat et une organisation militaire qui ne répond peut-être pas à nos normes, mais qui a résisté à l’épreuve de la guerre ».

Les experts militaires ont supposé que l’Union soviétique, en cas de conflit, pourrait occuper la Norvège, la Grèce et la Turquie, bloquant ainsi l’accès à la mer Noire pour les flottes britanniques et américaines. De plus, la perspective que les Russes concluent une alliance avec les Japonais était considérée comme tout à fait probable.

De l’attaque à la défense

Le commandant principal de l’armée britannique, le maréchal Alan Brooke, qui avait signé le document qui se trouvait sur le bureau du premier ministre, a ouvertement déclaré que les chances de succès d’une telle opération étaient plutôt illusoires et que la Russie était omnipotente en Europe à ce moment-là.

En conséquence, à contrecœur, Winston Churchill a abandonné l’idée d’une frappe contre l’Armée rouge et n’a entamé aucune négociation sur cette question avec les Américains. Au lieu de cela, il a ordonné l’élaboration d’un plan de défense des îles britanniques, qui a reçu le même nom – « Impensable ». Le politicien redoutait que si les États-Unis évacuaient la plupart de leurs troupes d’Europe, Staline soit tenté de soumettre l’ensemble du continent.

En fait, l’Union soviétique, exsangue et épuisée par le violent conflit, n’allait pas déclencher de guerres à grande échelle sur le continent européen. Le 23 juin 1945, une loi a été promulguée sur la démobilisation de l’armée et de la marine et, en quelques années, les forces armées soviétiques ont été réduites de 11 à 3 millions de personnes.

De plus, dans les pays d’Europe orientale et méridionale, la quantité d’équipements et d’armes soviétiques a considérablement diminué. Elles y réapparaîtraient quelques années plus tard, quand il deviendrait tout à fait clair que le monde était entré dans l’ère de la guerre froide.

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23 Commentaires

  1. Il n’y a pas que Rishi Sunnak qui s’excite contre Poutine, on a vu aussi Bojo très remonté.
    Je me demande bien pourquoi, y a-t-il un contentieux historique entre ces deux pays ??

  2. comment ce triste sire a t’il pu être mis à ce poste ils sont fous ces english
    quoique il y a belle lurette qu’ils accueillent

  3. Je n’aie rien a faire de l’avis de Churchill,il est sur une ile et travaille depuis toujours avec les américains !Mon avis en tant que Français est totalement différent .Le peuple Russe est mon voisin et je me dois d’avoir d’étroites relations avec lui car cela sera un gage de paix !nous avons un passé commun important et nous devons créer l’Europe la vraie de la mer du Nord a l’Oural et devenir la deuxiéme force mondiale ,il en va de notre liberté!Il devra y aura trois blocs un l’ Europe deux l’Amérique( two et not first)and three China! et cela sera un gage de paix aussi!

  4. Article super intéressant. Nous sommes visiblement plusieurs à avoir découvert une facette de Churchill après la deuxième.
    Winston à visiblement eu plus de lucidité ( c’est l’acool ça ) que son successeur « copain banquier comme l’autre petite merde ».

  5. Voilà un pan de l’Histoire que je ne connaissais pas jusque-là. Heureusement que l’Etat-major de Churchill a su dissuader celui-ci de guerroyer contre ce qui était l’URSS à l’époque, c’eut été suicidaire. En passant, vouloir aujourd’hui s’attaquer à la Russie, la mettre au pas est de la pure folie de la part des dirigeants actuels et ça va se retourner contre eux dans le futur.

    • Oui Raskasse ! En Angleterre les muzzzz ont déjà leur mot à dire et dans pas longtemps ils n’auront même plus à demander la parole, ils l’auront d’office et les Anglais ne l’auront plus !

  6. Churchill défendait l’Angleterre, comme De Gaulle la France. Quoi de plus normal lorsque l’on est patriote? Sans Churchill, nous parlerions probablement allemand.

    • Je préfère le Deutsch à l’arabe car au moins, on peut continuer à écrire de gauche à droite !!!

    • Parfaitement d’accord sur ce point, Gigobleu. Mais il est intéressant de remarquer que côté russe, il y a eu changement de régime mais pas de peuple et côté anglais c’est l’inverse.

      • C’est très juste. Il faut aussi souligner que l’Angleterre et les USA ont toujours fait cause commune pour le meilleur et maintenant hélas pour le pire … La Russie d’aujourd’hui n’a rien à voir avec l’URSS d’hier. L’Empire anglo saxon (de la finance) s’effondre sous nos yeux. Churchill n’était pas parfait (comme tout le monde), mais reste une grande figure de notre histoire commune. Rien à voir avec l’usurpateur mondialiste de Downing street et encore moins avec l’histrion de Kiev.

  7. On pleurniche à longueur de pages sur un nazisme mort depuis 80 ans (avec un fan club ukrainien résiduel ridicule) – sans oublier d’en insulter les patriotes avec -, et on oublie que l’URSS et le communisme ont fait au bas mot une centaine de millions de morts. Le communisme continue de tuer aujourd’hui à tuer dans le monde (Corée du Nord, Chine). Aujourd’hui, la tyrannie planétaire en formation a pris les pires horreurs du communisme et celles du capitalisme en une formule horriblement originale.

  8. A l’époque, le communisme soviétique représentait une réelle menace pour nous et l’OTAN apparu en 1949 se justifiait pleinement pour nous préserver de cette idéologie. Aujourd’hui, c’est l’OTAN et son expansion injustifiée suite à la chute de l’URSS qui est devenu une menace pour la paix.

  9. Cette fois, les peuples se seraient ils laissés embrigader ? On peut en douter. Même en 1939, ce n’était plus comme en 14 (un officier qui avait fait 14-18 disait ne plus reconnaître les Bretons).
    D’après des spécialistes, si les Alliés avaient débarqué sur la côte dalmate pour ensuite attaquer en Autriche, Tito envisageait un retournement d’alliance avec les oustachis.

  10. L’Inde se libère de la tutelle Britannique, des années après, un ministre de descendance indienne va provoquer la disparition du royaume en fournissant des armes destructrices à l’Ukraine, ce qui va provoquer la riposte de la Russie. Ce ministre veut-il parachever la vengeance de son pays d’origine envers l’oppresseur de jadis en le faisant détruire de fond en comble?

  11. Churchill est un cinglé et le Tandoori Kiki Sunak est lui aussi un psychopathe qui veut anéantir la Russie en livrant des missiles longues portés au Cocainomane de Kiev Volodimyr Zelensky et à ses potes UkroNazis qui eux n’aiment pas la gueule de Kiki Sunak qui est un indien pour prolonger le conflit dans un délire guerrier imaginant la victoire de l’Ukraine sur la Russie sachant que les Ukrainiens sont entrain de perdre la Guerre voyant très clairement que les Amerloques les manipulent dans cette guerre de proxi qui conduit les Amerloques dans la merde. Kiki Sunak tout comme les Occidentaux pro Ukraine sont dans le déni de la réalité avec cette détestation de la Russie et les Rosbeef sont des fous dangereux.

    • Churchill n’était pas un cinglé et avait toutes les raisons de se méfier de Staline et du communisme de cinglés qui a opprimé de nombreux peuples avant la chute de l’URSS. Il faut resituer l’histoire dans son contexte avant de tirer des conclusions hâtives.

      • Bon je m’en excuse ! Churchill a ses raisons de se méfier de la Russie après la Seconde Guerre Mondiale mais Kiki Sunak est un jeune loup qui veut la victoire de l’Ukraine et qui est prêt à tout pour que les Ukrainiens gagne cette guerre mais comme tous les Occidents ils sont dans une illusion d’une victoire qui ressemble plus à une défaite contre la Russie . Mais bon le bellicisme n’a pas de nom !

  12. Rishi Sunak va livrer des missiles longue portée à Zelensky. Chiche, s’il veut que POUTINE lui envoie les siens ! L’Angleterre aide aussi l’Amérique à prendre le pouvoir sur l’Europe pour s’en servir de tremplin contre POUTINE, je pense que si nous ne sortons pas de l’OTAN nous subirons le sort des Indiens d’Amérique !!!

  13. Merci pour les faits historiques ,je ne savais pas !!! Concernant le 1er ministre récemment en poste ,a promis des engins longues portées,ah oui ? Un député avait fait savoir que la dotation de défense de leurs armées seraient déficitaires,il devrait également bien regarder l’état du royaume
    de son économie ,de l’inflation que subit de plein fouet les anglais,je ne verrai que de la communication,au delà de ses paroles,il n’a aucun moyen ou si peu de le faire ,à la hauteur de ses ambitions politiques,de même que l’otan et l’ensemble de l’Union Européenne

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