« Le stage de troisième », petit conte à la gloire du monde qui est proposé aux jeunes

Parfaitement suivi et orienté,  un migrant patiente pour être reçu par les secrétaires médicales de l’Hôtel-Dieu à Paris. Crédit : InfoMigrants

 

Le stage de troisième.

Comme tous les élèves de sa classe de troisième, Axel avait reçu la feuille d’information sur le stage obligatoire :

« D’une durée de 5 jours consécutifs ou non, individuellement ou collectivement, il est obligatoire pour tous les élèves de 3e. Ce stage peut aussi être divisé en plusieurs périodes, de 3 jours puis de 2 jours par exemple ».

 

Obligatoire. C’était écrit noir sur blanc. Mais ses parents n’avaient vraiment aucune connaissance dans leur entourage susceptible de prendre le môme de 15 ans pendant 5 jours.

Sa mère lui avait « mis la pression » dès la rentrée : le gamin avait rassuré tout le monde en disant qu’il ferait le tour des boulangeries du coin. Il ne voulait tout de même pas atterrir trop loin et dans ses critères, le trajet devait pouvoir être fait à pied. Il y avait justement une boulangerie en haut de la rue de la maison familiale et il irait la démarcher. L’affaire était entendue.

 

Aux vacances de la Toussaint, pas de stage en vue.

A celles de Noël non plus.

Janvier était bien entamé quand la mère prit Axel « entre quatre yeux ».

« Alors cette fois, on est au pied du mur ! Tu sais que si tu ne trouves pas maintenant,  les 5  jours de stage, tu les passeras au service scolarité du collège avec les laissés-pour-compte! ».

 

Le lendemain, le fils rentra à la maison avec un petit sourire en coin.

« Écoute maman, Léo (son meilleur copain) va demander à sa mère si je peux faire mon stage avec lui ».

La possibilité se confirma dans les jours qui suivirent : excellente nouvelle, la mère de Léo était d’accord pour prendre les deux copains sous son aile le temps du stage !

Axel en profita pour négocier le séjour complet chez le copain, hébergement et repas compris. Autant transformer le projet en semi-vacances.

Ses parents ne s’attardèrent guère sur la profession de la mère ou le contenu du stage, trop contents de voir le bout du tunnel dans les recherches.

On savait juste vaguement que la mère de Léo semblait  « travailler de chez elle avec son ordinateur ».

Deux jours seulement avant le stage, on avait appris que cette dame « travaillait pour une ONG ».

 

Le soir du premier jour, Axel envoya un SMS à ses parents. Il y expliquait que la dame travaillait en fait pour aider « les migrants et les drogués ».

Le deuxième jour, une sortie à Paris avait été mise en place pour montrer aux deux jeunes à quoi ressemblaient concrètement ces migrants et tout ce qu’il y avait à faire.

Au bout du compte, le gamin réalisa qu’il avait décroché le jackpot avec ce stage.

L’équipe pédagogique du collège l’avait félicité pour son rapport de stage. Quel brave garçon, quel courage, quel élève généreux et prometteur ! Toutes les portes allaient s’ouvrir !

Une vocation était née.

Lui qui était un peu nonchalant à l’école pourrait désormais se réclamer, sinon d’une première « expérience », au moins d’un « premier contact riche humainement » qui lui avait donné envie de s’investir dans  le milieu venant en aide aux migrants.

Ce secteur bénéficiait de moyens illimités vu l’essor de l’activité et la volonté de la classe dirigeante d’importer toujours plus d’étrangers. Les formations étaient innombrables et dans des domaines très variés comme le logement, le juridique… Il aurait en outre la satisfaction morale de pouvoir marcher la tête haute tant la mission de l’accueil des réfugiés était noble, à l’opposé de tous ces gens égoïstes qui ne pensaient qu’à les chasser.

D’immenses perspectives s’offraient à lui s’il voulait poursuivre dans cette voie et faire partie des citoyens respectables. Il pouvait même espérer travailler dans bien des régions de France puisque le gouvernement avait décidé de répartir des migrants sur à peu près tout le territoire. Qu’il avait été bête, quand il y repensait, de vouloir se retrouver en stage dans une boulangerie ! Boulanger ? Mais les boulangers, ces minables sans idéaux, appartenaient précisément à la catégorie de travailleurs que Macron voulait éradiquer ! L’Histoire allait dans le bon sens.

Plus tard, il pourrait se laisser pousser la barbe pour mieux s’intégrer parmi les migrants, ceux-ci gardant leur propre culture. Et qui sait, pour se rapprocher encore plus, par souci de respect, de crédibilité et d’efficacité, peut-être franchirait-il le pas en devenant lui-même musulman comme l’était la quasi-totalité d’entre-eux.

Grâce au stage de troisième, il avait trouvé sa voie et le secteur recrutait à tour de bras : des conseillers, des secrétaires, des comptables…

 

-Conseiller.e d’insertion (F/H) – CDD – CI40711701 – VERSAILLES20-01-2023

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-Intervenant.e social.e socioéducatif.ve (F/H) – CDI – IE60151301 – PARIS 19e20-01-2023

Lire la suite : Intervenant.e…

-Intervenant.e social.e généraliste Premier Accueil (F/H) – CDD – IGP18071901 – NANTES23-01-2023

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-Intervenant.e social.e généraliste (F/H) – CDI – IG03011001 – AUCH11-01-2023

Lire la suite : Intervenant.e…

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6 Commentaires

  1. « Devenir un citoyen respectable » …
    et écoresponsable pour atteindre le « nec plus ultra » !

  2. Alors qu’Axel cherchait un stage dans le milieu de la boulangerie voilà que le jeune homme est tombé dans un traquenard à cause de son pote Léo car la mère travaille avec des migrants et se sert de ça pour endoctriner Axel dans l’idéologie Immigrationiste a fait de faire accepter l’inacceptable à savoir l’immigration de masse parce que personnellement les migrants provoquent la merde dans notre pays et on ne peut plus accueillir toute la misère du monde à cause de cette immigration. Moralité : Axel aurait pu être plus vigilant que ça pour trouver son stage et éviter de tomber dans le piège immigrationiste !

  3. C’est comme cela que l’on fabrique des Herrou, des Boyard. J’aurais bien ri si le gamin avait trouvé un stage chez les travailleuses du sexe…

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