Une poule n’y retrouverait pas ses petits… Comme prévu, les débats se sont terminés le 17 février au soir à l’Assemblée sans avoir pu même atteindre l’article 7 qui prévoit le report de 62 à 64 ans… La motion de Censure de Marine le Pen a été repoussée, comme prévu, on ne remerciera jamais aussi la Nupes qui préfère offrir la retraite qu’il veut à Macron plutôt que de voter comme le RN.
Comme le prévoit la Constitution, le gouvernement a le droit de limiter les débats à l’Assemblée à 20 jours en première lecture. La conséquence est que les sénateurs, eux, devront examiner la proposition de loi en 15 jours, à partir du 28 février. Ensuite une commission mixte paritaire sera convoquée mi-mars pour trouver un accord bicaméral, la date limite d’examen au Parlement étant fixée au 26 mars.
En raison d’un examen accéléré, le texte sur la réforme des retraites n’a pas pu finir d’être étudié par les députés. Il va prendre la direction du Sénat, où il sera débattu à partir du 28 février, alors que la mobilisation dans la rue se poursuit.
Dans la confusion, l’Assemblée a conclu le 17 février à minuit, sans vote, l’examen en première lecture du projet de réforme des retraites, sur un énième imbroglio au sujet des carrières longues, l’examen du texte devant désormais se poursuivre au Sénat. Les députés ont ensuite largement rejeté une motion de censure déposée par le Rassemblement national (RN). En préambule, Marine Le Pen avait dénoncé «un projet […] mal porté et mal expliqué».
Dans un hémicycle clairsemé, Élisabeth Borne a rétorqué que le débat avait montré, selon elle, les visages de «deux populismes», ceux du RN et de La France insoumise (LFI).
Le débat sur la réforme phare d’Emmanuel Macron s’est achevé comme prévu à minuit pile, en raison de la procédure législative accélérée. «Le gouvernement saisira le Sénat du texte qu’il a initialement présenté, modifié par les amendements votés», a annoncé le ministre du Travail Olivier Dussopt.
Élisabeth Borne a annoncé que le gouvernement retiendrait des mesures favorables aux enseignants du premier degré, aux professions libérales, aux pensions agricoles, aux retraités à Mayotte et aux «carrières longues», sans plus de précisions.
Point d’orgue de deux semaines de débats au mieux tendus, au pire chaotiques, Olivier Dussopt a réservé ses derniers propos aux Insoumis : «Vous m’avez insulté 15 jours,personne n’a craqué et nous sommes là, devant vous, pour la réforme», a-t-il lancé, furieux. Certains députés LFI sont sortis en chantant «on est là, on est là», avant que des députés de la majorité, de droite et du RN entonnent une Marseillaise.
«Macron en échec à l’Assemblée. La retraite à 64 ans n’est pas passée», a réagi avant même la fin des débats le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon. «Cette réforme n’a pas de légitimité parlementaire», a renchéri la présidente du groupe Mathilde Panot.
Le flou demeure concernant les carrières longues
Sans surprise au vu du nombre d’amendements restant, essentiellement des Insoumis, et de la date butoir fixée à minuit, les débats se sont interrompus très loin du fameux article 7 sur le report de l’âge légal à 64 ans.
«Nous ne pouvons pas sortir de tout ça avec des doutes»
Tout au long de la soirée, la discussion a porté sur la durée de cotisation pour les retraités pouvant bénéficier du dispositif «carrières longues», c’est-à-dire ceux qui sont entrés dans le monde du travail avant 21 ans. 43 ou 44 ans ? La question n’a pas été clairement tranchée, malgré l’insistance de députés LR, menés par Aurélien Pradié, qui exige que tous les travailleurs concernés puissent partir après 43 années de cotisations, sans que l’âge légal ne soit une barrière.
«Je ne dirai jamais devant l’Assemblée nationale que la durée de cotisation serait un plafond», a déclaré Olivier Dussopt, estimant que ce serait «mentir». «Nous ne pouvons pas sortir de tout ça avec des doutes», lui a répondu Aurélien Pradié, demandant une position claire.
Place au Sénat… et à la rue
La gauche parlementaire s’est divisée sur la stratégie à adopter, les écologistes regrettant auprès de l’AFP «un raté stratégique» de LFI. «Je regrette qu’un certain nombre de groupes de la Nupes aient choisi en quelque sorte d’abandonner leurs amendements, d’abandonner la bataille et de nous laisser seuls pour tenir jusqu’au bout», a déclaré de son côté l’Insoumis Manuel Bompard.
Les syndicats pressaient l’alliance de gauche d’aller jusqu’à cet article clé du projet de réforme.
«L’Assemblée nationale donne un spectacle désolant, au mépris des travailleurs. Honteux», a réagi dans la soirée le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger.
Les dernières manifestations du 16 février ont rassemblé 1,3 million de personnes selon la CGT et 440 000 selon l’Intérieur. C’est le chiffre le plus faible depuis le début de la mobilisation, sans doute en raison des vacances scolaires dans une bonne partie du pays, dans l’attente du 7 mars où les syndicats menacent de mettre le pays «à l’arrêt» si le gouvernement ne retire pas la réforme. La CGT a appelé le 17 février à la grève reconductible dans les raffineries dès le 6 mars.
A gauche, l’attention se porte sur ces prochaines mobilisations.
«On pense au mouvement social. J’espère que la séquence ne va pas l’affaiblir. En 2020, on était crevés mais fiers, là non», explique une source au sein du groupe communiste. «Le 7 mars, nous vous ferons plier», a promis Matthias Tavel (LFI).
Dans l’hémicycle, le ton était déjà monté entre le gouvernement et le RN, Marine Le Pen accusant l’exécutif d’avoir pour «objectif» de «faire baisser» les revenus des retraités, ce qu’a récusé Gabriel Attal, le ministre des Comptes publics. «Vous n’avez pas de solution à proposer […] les Français le voient», a-t-il accusé.
«L’enjeu, c’est qui va imposer son récit», estime un élu Renaissance, tant il semble difficile de dire qui du gouvernement ou des oppositions sort renforcé de cette première manche parlementaire. Le Sénat se saisira du texte à partir du 28 février en commission.
La suite dans la rue… les syndicats ont décidé de mettre la France aux arrêts le 7 mars.
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La semaine dernière les chaines infos nous ont rabâché, rabâché et encore rabâché les faits et gestes des irresponsables de quelques députés de la Nupes et Palmade. Toute la crétinerie et la noirceur de ces individus au sommet!!!.Alors, je rends un très grand hommage à tous les Français qui sont des gens bien, qui maintiennent la France en état, qui ont une vie de famille normale, qui rassemblent leur courage pour affronter l’envahisseur dans nos rues, qui se restreignent dans leurs achats alimentaires. Voilà!!
Décidemment, cette AN n’est pas une maternelle, mais bien pire. La démocratie voudrait une dissolution, mais, Macron est trop attaché à la démocrassie.
Je relève que Mayotte bénéficiera d’un régime spécial, alors que le taux du chômage et des illégaux les plus forts de la France.
L’assemblée anti- nationale est la salle de l’Enfer , et tous les députés sans exception sont les suppôts de Satan !
Borne devra forcer cette réforme ou y renoncer. Comme elle force tout, elle ne fait que confirmer la dictature européiste de Macron car ce type s’en fiche du bien-être des français, mais pense d’une manière obsessionnelle à l’argent que cela rapporte. Ce type comme Louis 16 préfère financer une guerre qui n’est pas la notre et appauvrit le peuple qui n’est en rien écouté, en rien préservé, en rien valorisé, mais utilisé… Macron nopus mène vers le KO et contribue à soutenir une guerre mondiale… et les problèmes futurs en France, en Europe… Il serait temps que les français refusent de vouloir cette guerre qui nous détruira à terme, financièrement et peut-être militairement. Je suis choqué des paroles de petit bras de Macron qui veut la défaite de la Russie sans la démolir, mais il croit encore au père noël avec 6000 ogives nucléaires en Russie…. Stopper ce massacre avant qu’il n’arrive..
Je pense que tout ce bordel joué par la Nupes a été savamment orchestré par renaissance.
« Amuser » la galerie de façon à « bouffer » le temps pour éviter le vote fatidique.
Ils jouent aux frères ennemis mais en fait ils sont copains comme cochons.
Macron, celui dont tout est parti, met la tête dans le sable en s’enfuyant à l’étranger le temps de laisser les députés se crêper le chignon.
L’excellent Guillaume Bigot avec lequel je suis d’accord à 90% de ses chroniques (E1 et Cnews samedi et dimanche de 8h10 à 8h55) m’a fait essquisser un très large sourire 😆ce matin en déclarant : : »Macron n’est pas un Chef d’État mais un chefaillon ».
Et tout le reste à l’avenant.
Je ne rate jamais ses passages.
Et il n’hésite pas à apporter un discret mais fréquent soutien au RN. Peut-être ferait-il de même pour Reconquête! mais ce mouvement n’existe pour l’instant que sur le papier.
D’après les sondages, les syndicats sont les préférés des Français (gauchiasses)bien sûr, je crois que ça va encore être le souk électoral pour 2027, avec la loi régularisation immigration, ce sera vraiment le souk, parce que la France est submergée de clandos muzz à régulariser et surtout, donner le droit de voter pour la vermine anti-France…
Pour une fois je pense que la strategie de LFI est peut être bonne.
En effet un examen du fameux article 7 aurait abouti à une victoire de Macron (les LR ayant voté pour)
Par contre envoyer le texte au senat sans vote permet de repousser cette victoire de Macron et peut etre meme de l’eviter si les manifs impressionnent les sénateurs.
En dehors de cette réforme, je constate que personne ne veut faire tomber ce gouvernement pourri et corrompu. Personne ne vote les motions de censure de l’autre. Chacun joue sa partie seul dans son coin. Cela finira par une dissolution, qui risque de tourner en faveur de Renaissance, les électeurs détestant le « bordel ». Macron retrouvera une majorité, tout en étant honni du peuple. C’est ainsi.
Non :c’est la gôche qui refuse de voter les motions de censure du RN ! Le RN vote les motions de la Nupes.
La gôche est une fausse opposition contrôlée !!!
RN n’a pas voté toutes les motions. Par contre c’est le seul parti d’opposition qui fait preuve d’intelligence.
La république représentative dans sa splendeur. Le régime des partis, la chienlit disait le Général de Gaulle.
Pourvu que ça dure.
Cela finit pa run coup d’état ou pire dans l’avilissement.