Destruction du 3ème Temple par refus de la loi du Talion ?

Il n’est de malheur qui ne provient pas de nous-même.

SI les erreurs commises avaient été évitées, nous n’en serions jamais là, disait hier un sage lors de l’escalade de la situation sécuritaire israélienne. Des erreurs, si ce n’était que cela.

 Il ne sert à rien de pleurer sur les mauvaises initiatives, les mauvais calculs, les mauvais conseils… le mal est fait et il ne reste plus qu’à se mesurer à ses portées ou à reprendre le baluchon et foutre le camp.

Tout cela avait-il commencé quand ? Depuis la déclaration de l’ONU du rétablissement de l’État d’Israël ? Depuis que l’Angleterre est tombée amoureuse des Arabes ? Depuis la mauvaise gestion/répartition du Moyen-Orient par les puissances d’antan : La France, l’Angleterre, les USA et tant d’autres… La désinvolture de ces puissances qui auraient dû conditionner le partage des terres offertes aux Arabes, par l’inclusion d’un État Juif.

Ce cap a été largement dépassé par Israël qui avait réussi à infliger une succession de défaites aux pays Arabes. La plus retentissante était celle de la guerre des Six Jours.

Au 23 mai 1948, les forces transjordaniennes ont capturé la ville sainte de Jérusalem, en plus d’envahir la Samarie et une partie de la Judée. Par le fait même, ils prennent pied dans les zones dévolues à un futur État arabe en vertu du plan de partage de l’Organisation des Nations unies de 1947. Pendant la guerre, des dizaines de milliers d’arabes dits palestiniens se réfugient à l’est du Jourdain pour trouver un abri. Puis, le 15 juillet, un cessez-le-feu est conclu entre les belligérants. Le 3 avril 1948, un armistice s’étend à tous les secteurs de la Palestine. La guerre terminée, Abdallah consolide sa percée à l’Ouest grâce au soutien extérieur des britanniques. Mais ses alliés arabes sont mécontents de la tournure des événements et l’annexion de la Cisjordanie et de la partie arabe de Jérusalem, le 24 janvier 1949, est encore plus mal ressentie. Le 24 avril, le nouveau Parlement d’Amman approuve officiellement l’union des deux rives du Jourdain en un seul État : le Royaume hachémite de Jordanie.

Wikipédia – Le Bureau central de statistiques israélien considère la zone comme un nouveau district qui apparaît après sa conquête lors de la guerre des Six Jours en juin 1967. Certains états coalisés au sein des Nations unies persistent cependant à nommer la Judée-Samarie « Cisjordanie », après qu’elle fut conquise et annexée par la Jordanie en 1948, sa population juive expulsée, renommée « Cisjordanie » et occupée par le Royaume de Jordanie pendant 19 ans de mai 1948 et juin 1967.

La guerre des Six jours avait ouvert des voies salubres sciemment ignorées. Le vers – deux millions de prétendus arabo-palestiniens – qui allaient ronger ses victoires, alors qu’Israël était dans l’excellente position de faire usage des mêmes moyens employés contre lui : Expulsion des résidents juifs de la Judée et Samarie, démolition de ses lieux de culte, de ses vestiges archéologiques – nettoyage ethnique… –

Il ne le fit jamais. Israël est trop chevaleresque face à des usurpateurs, à des gourmands, à des sanguinaires dont les jordaniens et les Arabes de Palestine.

Pourquoi Moshé Dayan avait-il remis les clefs du Mont du Temple à la Jordanie – au Wakf, devenant du même coup tributaire du roitelet jordanien et des arabes de Palestine ? Renonçant aux gains de ses victoires payées par le sang de ses soldats…

Pourquoi les dirigeants israéliens après la conquête de la bande de Gaza, n’avaient-ils pas chassé ses résidents, originaires en majorité d’Égypte ?
« … la première de guerre de l’histoire qui s’est terminée avec les vainqueurs demandant la paix et les vaincus appelant à une capitulation inconditionnelle » Abba Eban

A la fin de la guerre, Israel rendit clair sa volonté d’abandonner la quasi-totalité des nouveaux territoires sous son contrôle, en échange d’un accord de paix permanent avec ses voisins.

Pas bête les arabes – Ils veulent tout ou rien. Si les guerres ont échoué, la terreur prendra la relève… et elle le fait depuis, sans faille.

Pourquoi conserver cette population qui lors de l’invasion israélienne de la Bande de Gaza, lançait des you-you de joie et une pluie de riz aux soldats israéliens… Leurs libérateurs ?

Qu’est-ce Gaza en fait – le Cairn – Un ramassis de clans, de tribus, de bédouins, d’égyptiens – aucun palestinien.

Le cairn – Les familles influentes de Gaza tenaient leur pouvoir d’un système clientélaire. Par exemple les Dughmush venaient d’Anatolie et avaient migré en Palestine durant l’Empire ottoman (1516-1918) ; les Masri (« Égyptiens ») remontaient à des familles d’officiers et de fonctionnaires qui avaient participé à la conquête de Gaza pendant les années 1830. Les Britanniques au pouvoir en Palestine de 1917 à 1948 s’étaient appuyés de la même manière sur les réseaux familiaux et claniques. Le conflit de 1948 altère profondément cette dynamique sociale : arrivée massive des réfugiés ; importants mouvements internes de population ; perte de pouvoir des mukhtar, chefs de famille traditionnels. En un an, la population autochtone de quelque 80 000 muwatinun (citoyens) se voit réduite à l’état de minorité par environ 200 000 laji’un (réfugiés) eux-mêmes issus de communautés rurales mais dont les réseaux ont été fragmentés et affaiblis par la guerre. Du coup, l’appartenance clanique se renforce parmi les autochtones désireux de maintenir leur domination sociopolitique et d’empêcher les nouveaux arrivants employés sur leurs terres de les en déposséder. – Des Palestiniens ? Des imposteurs.

Le poids des clans s’est contradictoirement affaibli et renforcé avec l’établissement de l’Autorité nationale palestinienne (AP) en 1994. L’apport de capitaux consécutif au processus d’Oslo a pour conséquence un boom immobilier et une meilleure répartition des réfugiés dans l’espace (zones de standing plus élevé), brouillant de la sorte les divisions géographiques et sociales existantes. Mais dans le même temps l’AP, en quête de légitimité et de représentation locale pour stabiliser sa gouvernance, va puiser dans les réseaux familiaux et claniques. C’est Yasser Arafat qui va dès le début établir par décret présidentiel un Département d’affaires tribales et consolider le tribalisme dans la société palestinienne : mécanisme de résolution coutumière des conflits (isl?h) et instances de droit coutumier (?urf). En particulier les forces de sécurité vont être claniquement apparentées par le biais des commandants qui recrutent dans leur propre clan : cas des Masri de Beit Hanoun, des Hillis, des Kafarna et des Abu Hassanein, des Abu Samhadana centrés sur Rafah. En instituant ce système de cooptation jouant sur les rivalités familiales, l’AP promeut naturellement le clientélisme et les alliances.

Aucune nationalité – aucune patrie – surtout une appropriation illégale de terres abandonnées…

C’est aussi la raison pourquoi l’Egypte ne veut pas reprendre Gaza…

On laisse la merde aux israéliens qu’on accuse de colonisation et d’expansionnisme.

Mais Israël est un fourre-tout où rien ne se fait sans des controverses, sans des conflits, sans la Gauche et ses rêves utopiques de paix… Sans les ambitions et l’amour de soi…

Alors, les juifs d’Israël vivent et vivront sous leur propre malheur, celui qu’ils manigancent et qui se solde par leur défaite – Deux temples déjà détruits, le troisième en voie de l’être.

Thérèse Zrihen-Dvir

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