Gina Lollobrigida, l’incarnation de la liberté, aux antipodes de l’accoutrement islamique
Elle a illuminé de sa charismatique présence le cinéma italien, français et américain.
Gina Lollobrigida – La danse d’Esmeralda – « Notre-Dame de Paris » 1956 :
Au cinéma, elle incarna Esmeralda, Pauline Borghèse et la reine de Saba. Sex-symbol volcanique des années 1950 et 1960, l’Italienne a joué avec Gérard Philipe, Burt Lancaster et Jean-Paul Belmondo.
En 1952, elle est Adeline la diseuse de bonne aventure dans Fanfan la tulipe. Le film fera un triomphe et Gérard Philipe lui apprit le français.
Des films avec les plus grands de son époque
De 1952 à 1965 la «bella ragazza» sera la partenaire des plus grands séducteurs de sa génération: Frank Sinatra, Sean Connery, Humphrey Bogart, Marcello Mastroianni, Yul Brynner, ou encore Vittorio Gassman partageront le haut de l’affiche avec elle.
● Fanfan la Tulipede Christian-Jaque en 1952, avec Gérard Philipe, Gina Lollobrigida, Noël Roquevert, Jean Parédès…
● Les Belles de nuit de René Clair en 1952, avec Gérard Philipe, Magali Vendeuil, Martine Carol, Gina Lollobrigida, Raymond Bussières…
● Plus fort que le diable (Beat the Devil) de John Huston en 1953, avec Humphrey Bogart, Jennifer Jones, Gina Lollobrigida…
● Pain, Amour et Fantaisie(Pane, amore e fantasia) de Luigi Comencini en 1953, avec Vittorio De Sica, Gina Lollobrigida, Marisa Merlini…
● La Belle Romaine (La romana) de Luigi Zampa, d’après le roman d’Alberto Moravia, en 1954, avec Gina Lollobrigida, Daniel Gélin, Franco Fabrizi, Raymond Pellegrin…
● La Belle des belles (La donna più bella del mondo) de Robert Z. Leonard en 1956 en 1955, avec Gina Lollobrigida, Anne Vernon, Vittorio Gassman…
● Trapèze de Carol Reed en 1956, avec Burt Lancaster, Tony Curtis, Gina Lollobrigida…
● Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy en 1956, scénario de Jean Aurenche et Jacques Prévert, d’après le roman de Victor Hugo, avec Gina Lollobrigida, Anthony Quinn, Alain Cuny, Robert Hirsch…
C’est dans l’adaptation du Notre-Dame de Paris de Victor Hugo qu’elle laisse éclater son talent dans la robe rouge d’Esmeralda, en 1953.
● Salomon et la Reine de Saba (Solomon and Sheba) de King Vidor en 1959, avec Yul Brynner, Gina Lollobrigida, George Sanders…
● Vénus impériale de Jean Delannoy en 1962, avec Gina Lollobrigida, Raymond Pellegrin, Micheline Presle, Massimo Girotti…
● La Mer à boire (Mare matto) de Renato Castellani en 1963, avec Jean-Paul Belmondo, Gina Lollobrigida, Tomas Milian, Noël Roquevert…
Enlaidie, presque vieillie prématurément, humiliée par un Jean-Paul Belmondo, plus crapule que jamais, la star romaine considère que son rôle de Margherita dans La mer à boire de Renato Castellani reste son plus intéressant accomplissement.
Une passionnée de sculpture
Signe que son aura n’a pas faibli pour autant, une vente aux enchères de ses bijoux en 2013 a atteint des sommets, avec des pendants d’oreilles en perles adjugés à 2,39 millions de dollars, dépassant un précédent record établi par des bijoux similaires d’Elizabeth Taylor. Mais, entre-temps, Gina Lollobrigida était revenue à ses premières amours artistiques, la photographie puis la sculpture, à laquelle elle s’est entièrement consacrée au début des années 1980.
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Gina Lollobrigida, Sophia Loren, Claudia Cardinale, des noms qui faisaient rêver l’ado que j’étais alors. Mais » Moi, mes amours d’antan c’était de la grisette / Margot, la blanche caille, et Fanchon, la cousette…Mon prince, on a les dam’s du temps jadis – qu’on peut…(G. Brassens) Comme elles nous faisaient rêver toutes ces Gina Lollobrigida
Oui, je partage votre émotion. Gina Lollobrigida, magnifique et unique actrice, affublée d’un patronyme si généreux, nous renvoie pour toujours à notre Quasimodo intérieur.
Pas grande chose sur une artiste de ce niveau dans la masse média en France. Ni a la télé ni dans la presse. Bien triste de ce que nous et nos goûts sommes devenus !
Merci pour ce florilèges de beauté. J’aimerais que la TV nous passe des films de cette qualité mais ils préfèrent nous donner à voir des séries et films ultra-violents, souvent effrayants, bourrés de msg sous-jacents… Bref le plein de choses que l’on ne devrait jamais voir et entendre.
En plus, contrairement à d’autres « acteur.esse.s », elle était très discrète sur sa vie privée.
Gina Lollobrigida est une très grande actrice qui marquera à jamais le cinéma italien et mondiale dont les actrices d’aujourd’hui ne sont plus capables de faire car Me Lollobrigida joue des rôles extrêmement puissant comme Esmeralda dans Notre Dame de Paris , la reine de Saba dans Salomon et la reine de Saba , Pain Amour et fantaisie avec Vittorio De Sica , Fanfan La Tulipe avec Gérard Philippe font d’elle la meilleure actrice du monde non seulement par sa beauté mais surtout grâce à son talent . Respect à Me Lollobrigida !
Bel article, ça change de la pisseuse à Paco. Les icônes de notre époque s’en vont une à une, comme les feuilles mortes dans un grand vent de tristesse et de nostalgie. Elles ne sont plus, mais continuent à vivre dans leurs films. Sont-elles tout à fait défuntes ? Mystère, mystère…