Bigre, la Chine voudrait s’accaparer la Lune ?

Bientôt la guerre de l’espace, pour de vrai ? Adieu Dune et autres Guerre des Etoiles. Bonjour les métaux précieux et autres Helium 3  qui permettraient d’obtenir le Graal, à savoir un carburant magique pour la fusion nucléaire ?

Les Chinois ont beau jurer que tout ça n’est que de la désinformation et du complotisme, quand on voit ce que nos salopards ont été capables de faire avec le Covid, on peut s’attendre à tout, notamment venant des Chinois, peu enclins à se faire hara-kiri pour l’Occident dégénéré…

 

Le patron de la NASA prévient: la Chine pourrait tenter de s’accaparer la Lune

Sur Terre comme ailleurs, son hélium-3 pourrait tout changer.

La course à l’espace s’est jouée, un temps, entre les États-Unis et l’URSS, avant que cette dernière, knocked out après l’avance qu’elle avait prise, ne finisse par devoir jeter l’éponge. La compétition pour la Lune a pourtant repris pour Washington et la NASA, mais contre un autre adversaire, peut-être plus redoutable: la Chine.

Dans un entretien donné à Politico, l’administrateur de l’agence spatiale américaine n’a pas mâché ses mots quant à la bataille peut-être âpre qui attend ses troupes au-dessus de nos têtes. «Nous devons être vigilants», estime Bill Nelson: selon lui, la Chine pourrait tenter de «s’emparer» de certaines zones de la Lune afin d’en exploiter les richesses.

Car alors que les États-Unis ont lancé le programme Artemis pour repartir à la conquête de notre satellite naturel –avec une première mission et le lancement d’une nouvelle fusée géante décrits comme de premières réussites–, la Chine ne s’en laisse pas compter.

Sa station spatiale Tiangong est désormais assemblée, fonctionnelle et habitée, et l’empire du Milieu vise lui aussi la Lune. Il y multiplie les missions non habitées et y a découvert de nombreux minéraux et des ressources précieuses dont l’exploitation pourrait donner un avantage décisif à la nation qui la réussira.

Washington cherche de son côté le paraphe d’un maximum de signataires pour ses accords Artemis, qui tentent d’organiser, dans la paix et la coopération internationale, les prochaines étapes de la conquête lunaire. Mais Pékin n’en est pas signataire et a des vues peut-être plus agressives et moins partageuses sur le sol de notre satellite, vers lequel s’engage une nouvelle ruée vers l’or.

Miner la Lune, ça ne leur fait pas peur

«C’est un fait: nous sommes dans une course à l’espace», affirme ainsi Bill Nelson, lui-même ancien astronaute et sénateur de Floride, à Politico. «Il est vrai que nous ferions mieux de vérifier que [la Chine] ne s’empare pas d’une partie de la Lune sous prétexte de recherches scientifiques. Il n’est pas totalement impossible qu’ils nous disent ensuite “Allez-vous en, nous sommes ici, c’est notre territoire”», poursuit-il, détaillant un scénario familier de celles et ceux qui ont regardé la géniale série For All Mankind.

Pour les États-Unis comme pour la Chine, le programme est clair: renvoyer des humains sur la Lune d’ici quelques années, pour y installer des bases permanentes à des fins de recherche, mais aussi sans doute de minage: de ces colonies, où des ressources indispensables pourraient être exploitées et des matériels nouveaux construits sur place, dépend peut-être la suite de la course à l’espace, à savoir la conquête de Mars.

Mais mettre la main sur le sol lunaire pourrait aussi bouleverser l’avenir géopolitique sur Terre. La Chine comme les autres s’intéressent ainsi tout particulièrement à l’hélium-3, un ingrédient plutôt rare sur Terre mais plus abondant sur la Lune et qui pourrait devenir le carburant idéal pour la fusion nucléaire, ce graal énergétique derrière lequel la planète court.

Bien que Pékin ait réagi aux propos tenus par l’administrateur de la NASA en les qualifiant de «fantasmatiques», et réaffirmant l’unique objectif scientifique de l’envoi de ses taïkonautes sur la Lune, Bill Nelson s’appuie sur l’exemple concret et terrestre de la mer de Chine méridionale et des îles Spratleys.

La Chine y mène en effet une politique agressive de conquête territoriale, faisant même pousser des bouts de terre à partir de rien ou y construisant des bases militaires pour affirmer sa domination sur une zone pourtant contestée. Selon Bill Nelson, les toutes prochaines années seront cruciales dans cette course à la Lune, et la NASA n’a pas droit à l’erreur.

 

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6 Comments

  1. La Chine ne veut pas s’accaparer la Lune mais à en extraire l’hélium3 et à maîtriser les techniques qui lui permettront de construire des bases de lancement vers la planète Mars. La Lune constitue une base naturelle de lancement qui feront baisser considérablement les coûts pour aller sur Mars.

  2. Détruire la Lune? Cette planète a une influence sur les marée, la croissance des végétaux, ce serait une catastrophe. Même les vampires, les morts-vivants et les loups-garous en seraient victimes! La Lune doit rester vierge de toute présence humaine. L’homme a détruit sa propre planète, ça suffat comme ci!

    • D’autant plus qu’à la dictature coronafolie s’est désormais ajoutée, et avec force, la dictature écolo à toutes les sauces. On y ajoutera la dictature lunaire qu’imposeront les écolunaires, car avec Hollande et Macrocescau ils font tout ce qu’ils veulent sans aucune limite, dont ils diront que si on pisse trop souvent sur Terre, cela détruira la couche d’ozone lunaire.
      Car ces imbéciles de haut vol ne sauront jamais que la Lune n’a aucune atmosphère, ces triples cons. L’essentiel étant de se mettre en avant.

  3. Effectivement, l’assemblage de la station spatiale chinoise (Tiangong) est terminé. Elle abrite trois astronautes, et a la capacité d’en accueillir six au total.
    Avant de construire sa propre station spatiale, la Chine avait proposé aux Etats-Unis sa participation à l’ISS, lesquels avaient refusé à cause des liens de son programme spatial avec son activité militaire. La Chine a donc décidé de placer sa propre station en orbite.
    La Chine est très avancée en matière spatiale et ce depuis longtemps. Elle est le premier pays à s’être posé sur la face cachée de la Lune en 2019, et dispose d’un rover à la surface de Mars.
    Mais la Chine est un pays communiste, donc par définition génétiquement menteur en permanence, expansionniste, et de violente dictature. Il faut donc s’en méfier sans cesse.
    PS 1 : pour la petite histoire, l’entreprise spatiale de Jeff Bezos, Blue Origin, devrait mettre en orbite Orbital Reef, station spatiale, avant 2030.
    PS 2 : il est dans mes cartons d’écrire un article sur Tiangong depuis un moment.
    Professeur Têtenlair

    • Bonjour Cachou ,très instructif votre post , les américains sont comme les Chinois de fieffés menteurs , entre menteurs ils devraient s’entendre ! Cordialement ami Cachou.

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