Oui, il se fait plaisir : le Pr Têtenlair te montre ses propres clichés du Ciel et de l’Univers 1/3

Partie 1 sur 3

Se fait plaisir, se fait plaisir… certes. Mais surtout le bonheur de faire découvrir à ses amis passionnés les beautés sans limites de l’Univers. Lorsque l’on regarde le ciel la nuit à l’œil nu, on le voit entièrement noire, avec un nombre incalculable de petits points blancs, les étoiles. Et on croit que le ciel est entièrement comme cela.

Mais il y a dans le ciel un nombre infini d’objets tout aussi différents et remarquables les uns des autres, et pour la plupart d’entre eux, avec des couleurs impressionnantes. Il faut pour cela évidemment du matériel adapté.

Comment observer le ciel et l’univers ?

Pour faire simple, on peut dire qu’il y a deux façons d’observations :

  • l’observation planétaire (couramment appelé le planétaire)
  • l’observation du ciel profond (couramment appelé le profond)

Pour ces deux observations, nombre d’instruments peuvent les réaliser avec plus ou moins de performances selon l’instrument et le choix de l’observation. Mais, là aussi pour la faire simple, on peut dire principalement ceci :

  • les lunettes sont mieux indiquées pour le planétaire
  • les télescopes sont mieux indiqués pour le profond

Quel est la différence essentielle entre lunettes et télescopes (1) ?

La principale différence entre le télescope astronomique et la lunette se situe au niveau du traitement de l’onde lumineuse. La lunette astronomique se sert de lentilles par réfraction en tant qu’instrument d’entrée de la lumière, là où le télescope est équipé d’un miroir qui renvoie la lumière et travaille donc par réflexion. On dit que la lunette est un outil de transmission (car l’onde lumineuse traverse la lentille ou les lentilles en question), alors que la lumière est réfléchie grâce au miroir dans le cas du télescope.

Votre serviteur est un passionné de toutes les observations. Le planétaire est passionnant, à observer et à tout apprendre sur le Soleil et les planètes, mais votre serviteur préfère très sensiblement l’observation du ciel profond. Et donc il observe principalement le ciel profond. Quelle différence entre ces deux types d’observation ?

L’observation planétaire concerne quasi exclusivement le système solaire, donc observation du Soleil et des planètes dans ce système.

L’observation du ciel profond consiste à observer tous les objets sortants du système solaire qu’ils soient dans notre galaxie (la Voie lactée) ou très en dehors et très éloignés de notre galaxie. Comme dit ci-dessus, c’est l’observation préférée de votre serviteur.

De quel matériel se sert principalement le Pr Têtenlair ?

D’une lunette (planétaire) et télescope (ciel profond).

C’est donc sur l’observation du ciel profond que porteront ces trois parties des clichés du professeur Têtenlair. Concernant le ciel profond, on peut principalement observer :

  • les galaxies
  • les amas de galaxies
  • les amas stellaires (amas d’étoiles)
  • les nébuleuses
  • les étoiles
  • les comètes
  • les astéroïdes
  • les quasars
  • les trous noirs

Pour ces trois articles, votre serviteur vous exposera ses clichés concernant les galaxies, les amas stellaires, et les nébuleuses, ces trois objets étant très largement les plus observés dans le monde astronomique amateur, et présentant une variété sans limite.

Bien sûr, d’autres clichés se rajouteront dans les mois à venir, et j’aurais l’extrême plaisir de vous les présenter dans un an ou deux.

Amis passionnés, nous allons commencer par les nébuleuses. Alors, il est évidemment intéressant avant de regarder les clichés de ton serviteur de savoir ce qu’est une nébuleuse.

LES NÉBULEUSES

Une nébuleuse c’est, en astronomie, un objet céleste composé de gaz raréfié, de plasma ou de poussières interstellaires. Les nébuleuses jouent un rôle clé dans la naissance des étoiles (2). On peut dire que la majorité des étoiles naissent dans les nébuleuses. Ces dernières peuvent former des systèmes d’étoiles en s’effondrant sous l’effet de la gravitation. Ainsi, le Système solaire se serait formé à partir d’une nébuleuse solaire.

Elles sont classées en trois catégories distinctes :

  • les nébuleuses à émission (3) ou réflexion (4). Elles sont brillantes et rayonnent la lumière du gaz qui les composent ou reflètent la lumière des étoiles, voir dans ces deux schémas en même temps.
  • Les nébuleuses sombres. Ce sont des nuages de gaz et de poussières qui ne sont pas illuminés.
  • Les nébuleuses planétaires. Les nébuleuses planétaires sont des nébuleuses en émission (3) qui sont la marque d’une étoile de faible masse en fin de vie et préfigurent le destin du Soleil. Souvent petites, rondes et relativement brillantes, les astronomes les ont longtemps confondues avec des planètes, d’où leur nom. Les astronomes savent maintenant que les nébuleuses planétaires n’ont aucun rapport avec les planètes. Quand une petite étoile (moins de huit masses solaires) vieillit et finit de consommer tout son hydrogène, puis son hélium, son cœur s’effondre pour former une naine blanche (2), tandis que les couches externes sont expulsées par la pression de rayonnement. Ces gaz forment un nuage de matière qui s’étend autour de l’étoile à une vitesse d’expansion de 20 à 30 kilomètres par seconde. Ce nuage est ionisé par les photons ultraviolets émis par l’étoile qui est devenue très chaude. Elles jouent un rôle crucial dans l’enrichissement de notre Univers, transformant l’hydrogène primordial en éléments plus lourds et expulsant ces nouveaux éléments dans le milieu interstellaire. La première nébuleuse planétaire découverte est la nébuleuse de l’Haltère (dont ton serviteur te montrera ses propres clichés) dans la constellation du Petit Renard, observée par Charles Messier en 1764. Ce sont des objets qui évoluent assez rapidement, sont souvent très colorés et leurs images sont parmi les plus spectaculaires.

LA NÉBULEUSE OMÉGA

C’est la photo d’illustration du présent article qui sera utilisée pour les 3 volets des photos du Professeur Têtenlair.

Télescope utilisé : eVscope d’Unistellar, photographié le 29 mai 2022, temps de pose : 18 minutes

La nébuleuse Oméga, aussi connue sous le nom de Messier 17-NGC 6618, est une nébuleuse diffuse d’émission, donc une région galactique à forte densité de gaz et de poussière stellaire, et de formation d’étoiles.

Elle est considérée comme étant l’une des plus massive et brillante région de formation d’étoiles au sein de notre galaxie, possédant une masse correspondant 800 fois celle de notre Soleil (dingue, hein, ami passionné ?), ainsi qu’une magnitude apparente de 6.

La Nébuleuse Omega est située au sein de la constellation du Sagittaire dans une région du Ciel riche en étoiles, à une distance de 5 000 années-lumière de la Terre (correspondant à 1,5 kiloparsecs), et possède un diamètre de 15 années-lumière (ou 11 minutes d’arc).

Messier 17 est composé d’un amas (d’étoiles) ouvert (NGC 6618) d’environ 35 jeunes étoiles de type B qui sont principalement responsables de la couleur rouge émise par la nébuleuse, qui est de l’hydrogène ionisé. Cet amas est très jeune, car âgé d’à peine I million d’années. En totalité, la nébuleuse Oméga est composée d’environ 800 étoiles.

 

LA NÉBULEUSE DE L’HALTÈRE

Télescope utilisé : eVscope d’Unistellar, photographié le 17 septembre 2022, temps de pose : 17 minutes

La nébuleuse de l’Haltère est une nébuleuse planétaire située dans la constellation du Petit Renard à environ 1 227 années-lumière. Cette nébuleuse, découverte par Charles Messier le 12 juillet 1764, est la première nébuleuse planétaire observée de l’histoire de l’astronomie. Elle porte le numéro 27 de son catalogue.

Cet objet est particulièrement brillant et possède un diamètre apparent très large, puisque la partie la plus lumineuse atteint 1/5 de celui de la Lune. Sachant que la vitesse d’expansion atteint 6,8 secondes d’arc par siècle, son âge est estimé à 3 000 ou 4 000 ans.

L’étoile centrale (à l’origine de la nébuleuse) a une magnitude apparente de 13,5, ce qui la rend difficilement observable pour un astronome amateur. C’est une naine blanche de couleur bleue très chaude (85 000 K). Elle est peut-être accompagnée d’une autre étoile, encore plus faible (magnitude 17), à 6,5 secondes d’arc de distance apparente.

La forme particulière de la partie lumineuse a valu à cette nébuleuse le nom de Nébuleuse de l’Haltère (Dumbbell en anglais). Elle est observable entre mai et septembre environ. Elle se situe dans la constellation du Petit Renard, soit en plein Triangle d’été.

On continue ? Allez…

NÉBULEUSE DE L’ANNEAU, OU DE LA LYRE  NGC 6720 – M57

Télescope utilisé : eVscope d’Unistellar, photographié le 28 mai 2022, temps de pose : 15 minutes

La nébuleuse de la Lyre, cataloguée dans le Catalogue de Charles Messier sous le nom M57, dans celui NGC 6720, est une nébuleuse planétaire située dans la constellation de la Lyre. Sa forme caractéristique lui vaut également le surnom de nébuleuse de l’Anneau. Elle a été découverte en 1779 par Antoine Darquier de Pellepoix.

Elle a entre 3 000 et 6 000 ans et se situe à environ 2 300 années-lumière de la Terre. Le diamètre réel de l’anneau est de 2,4 al, soit un diamètre apparent d’environ 6 minutes d’arc.

La région la plus intérieure de l’anneau apparaît plus sombre, car elle émet surtout des rayons ultraviolets. La teinte bleu-vert des régions centrales provient des raies de transitions interdites dues à l’oxygène doublement ionisé. Dans les régions extérieures de l’anneau, la couleur rouge provient de la raie H-alpha de l’hydrogène et des raies de transitions interdites de l’azote ionisé à 654,8 et 658,3 nm.

L’étoile centrale est une naine blanche un peu plus massive que le Soleil. C’est une étoile très chaude, puisque sa température atteint les 100 000 K. Enfin, elle a une magnitude apparente de 14,8.

Comment l’observer ?

Cette nébuleuse est présente dans le ciel de l’hémisphère nord et observable toute l’année, dans les meilleures conditions entre mai et septembre. Elle se situe dans la Lyre, l’un des sommets du Triangle d’été, ce qui facilite sa recherche (quand elle occupe le zénith). Sa magnitude n’est que de 8,8, elle est donc invisible à l’œil nu. Pour l’observer il faut un instrument.

Sa recherche est simple :

Repérer la constellation de la Lyre, en s’aidant de Véga, une des étoiles les plus brillantes du ciel d’été. Cette constellation est formée d’un parallélogramme : M57 est sur le petit côté opposé à Véga. Sur ce côté, M57 se situe à environ 1/3, en partant de l’étoile qui forme le sommet avec l’angle obtus. On peut se servir du chercheur du télescope pour pointer cet endroit.

 

NÉBULEUSE D’ORION, NGC 1976 – M42, CLASSÉE AUSSI SH2-281 ET LBN 974

Télescope utilisé : eVscope d’Unistellar, photographié le 28 mai 2022, temps de pose : 15 minutes

La nébuleuse d’Orion, cataloguée dans le Catalogue de Charles Messier sous le nom M42, dans celui NGC 1976, découverte en 1610 par Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, est un nuage diffus qui brille en émission et en réflexion au cœur de la constellation du même nom.

La nébuleuse d’Orion est un vaste complexe de gaz et de poussière qui s’étend dans la Voie lactée à seulement 1.300 années-lumière de la Terre, en direction de la constellation du grand chasseur éponyme.

Le gaz brillant entoure les jeunes étoiles chaudes au bord d’un immense nuage moléculaire interstellaire. En plus d’abriter un brillant amas ouvert d’étoiles connu sous le nom de Trapèze, la Nébuleuse d’Orion contient de nombreuses nurseries stellaires. Ces nurseries contiennent de l’hydrogène gazeux, de jeunes étoiles chaudes, des proplyds et des jets stellaires déversant de la matière à de hautes vitesses. Connue aussi sous le nom de M 42, la Nébuleuse d’Orion couvre environ 40 années-lumière et est située dans le même bras spiral de notre Galaxie que le Soleil.

La nébuleuse d’Orion abrite en son sein une énorme bulle de gaz, très ténue, d’une température de 2 millions de degrés Celsius. Cette température est tellement élevée que le gaz émet non pas dans le domaine visible, mais dans celui des rayons X, domaine d’investigation du satellite XMM, lancé par l’Agence spatiale européenne en 1999.

La nébuleuse d’Orion se trouve dans l’Epée de la constellation d’Orion, juste en dessous de sa ceinture qui, formée de trois étoiles très serrées et alignées, se repère facilement. L’Epée d’Orion ressemble à une larme tombant vers l’horizon. En pointant un télescope, une lunette ou encore de bonnes jumelles, la nébuleuse apparaît. Un faible grossissement (entre 30 et 60 fois) permet de l’observer dans son ensemble. Un grossissement plus important, de l’ordre de 100 à 200 fois, permet d’observer les étoiles qui la composent, notamment les quatre qui forment l’amas du Trapèze.

 

NÉBULEUSE DE LA BULLE (BUBBLE NEBULA) NGC 7635

Télescope utilisé : eVscope d’Unistellar, photographié le 01 octobre 2022, temps de pose : 13 minutes

 

 

NGC 7635, également connue sous le nom de nébuleuse de la Bulle, est une nébuleuse d’environ 10 années-lumière de diamètre située dans la constellation de Cassiopée. C’est une nébuleuse planétaire. Elle est composée d’hydrogène ionisé, c’est une région HII. Elle a été découverte en 1787 par William Herschel.

Bon, bein, ça fait déjà beaucoup de belles choses à voir et à revoir, tu ne crois pas ?

La suite, au prochain numéro.

Bye bye !

Professeur Têtenlair

=-=-=-=-=-=-=

(1) si tu veux plus de détails sur cette distinction entre lunettes et télescopes, je te renvoie à l’article de ton serviteur publié sur RR en date du 26 mai 2021, intitulé « Les instruments en Astronomie amateur…simplement expliqués » que tu peux lire ou relire cliquant ici.

(2) si tu souhaites beaucoup plus de renseignements sur le processus de formation, de vie, et de mort d’une étoile (dont je te rappelle que le Soleil n’est qu’une étoile comme toutes les autres), je te renvoie à l’article de ton serviteur publié sur RR en date du 21 avril 2021, intitulé « Mais au fait, comment naît, vit, et meurt une étoile ? » que tu peux lire cliquant ici.

(3) Les nébuleuses en émission sont des nuages de gaz ionisé (charge électrique déstabilisée) dans le milieu interstellaire qui absorbent la lumière d’une étoile chaude proche et la réémettent sous forme de couleurs variées à des énergies plus basses. Souvent, un amas entier de jeunes étoiles effectue le travail. Cette ionisation échauffe le milieu interstellaire environnant ; la température typique est aux alentours de 10 000 K mais dépend de la composition et de la densité du milieu.

(4) Les nébuleuses par réflexion sont des nuages de poussières qui réfléchissent la lumière d’une ou plusieurs étoiles voisines, mais ces étoiles ne sont pas assez chaudes pour causer l’ionisation des gaz, comme dans le cas des nébuleuses en émission, mais sont assez lumineuses pour permettre une dispersion suffisante pour rendre la poussière visible. La distinction entre ces deux types de nébuleuses a été faite par Edwin Hubble en 1922.

Les nébuleuses par réflexion sont souvent des emplacements de formation d’étoiles.

Les nébuleuses par réflexion sont habituellement bleues parce que la diffusion est plus efficace pour la lumière bleue que la rouge (c’est le même procédé de diffusion qui nous donne les cieux bleus et des couchers de soleil rouges). Les nébuleuses par réflexion et les nébuleuses en émission sont souvent vues ensemble, comme la nébuleuse d’Orion et sont parfois rassemblées en un seul type : les nébuleuses diffuses.

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26 Comments

  1. Liste des livres de jean-Pierre PETIT et, pour certains, co-écrit avec Jean-Claude BOURRET :

    – » Enquête sur des extraterrestres qui sont déjà parmi nous » – Paru en 1991
    – » Le mystère des Ummites » – paru en septembre 1995 – pas encore lu
    – » On a perdu la moitié de l’univers » – Paru en janvier 2000 – je viens de l’acheter d’occasion, mais pas encore lu
    – » » OVNI & armes secrètes américaines » – Paru en 2003 – Je l’ai lu
    – » L’année du contact » – paru en 2004 – pas encore lu
    – » L’extraordinaire découverte » – Paru en 2017 (je l’ai lu)
    – » Contacts cosmiques » – paru en 2018 (Edition 2019, 2nde édition, celle que j’ai lue)
    – » Recherches scientifiques : le naufrage mondial » – paru en mai 2022 – Je l’ai lu et suis en train de le relire

    Vous pouvez télécharger ses bandes-dessinées, vulgarisant par sa main, un tas de choses en physiques …

    En sus des explications de Jean-Pierre PETIT, d’instinct, je sais que ce dernier est dans le vrai …

    • Merci, BobbyFR94, de nous parler régulièrement de la théorie de Jean-Pierre PETIT. Tu es un aficionados acharné, et ça fait plaisir de voir tant de passion !
      Merci à toi.

  2. Cachou, Ami Patriote, que de belles photos dans cet article :-)))

    Je te savais, au travers de tes articles, et de tes réponses, passionné, tu le prouves une fois de plus :-)) !!

    Pour ma part, je suis curieux, je garde l’esprit sur pas mal de choses, sur d’autres, c’est le contraire, comme le sujet principal concernant le NAZISLAM, cette secte qui empuantit le monde !!

    L’un de mes sujets préféré, c’est la vie extraterrestre, je suis en train de relire le dernier livre de Jean-Pierre PETIT, c’est un extraordinaire vulgarisateur en physique, que ce soit des fluides, du plasma, entre autres choses, sans compter la cosmologie, son modèle JANUS…

    Le passionné par le cosmos que tu es, devrait aller visiter et regarder ses vidéos sur youtube, sur le modèle JANUS :-)))

    Et lire ses livres dont je vais mettre la liste dans un autre commentaire ici :-))

    Une fois de plus, MERCI pour tes articles, je compte écrire un article, comme tu me l’avais demandé, sur le livre de Immanuel VELIKOVSKY  » Mondes en collision  » …

    • Un grand merci mon ami d’apprécier mes articles, ce qui me va droit au cœur. J’apprécie tout autant les posts que tu mets dans les forums.
      Oui, ami BobbyFR94, je sais que tu es un passionné de la vie extraterrestre. Il y en a beaucoup d’autres. En ce qui me concerne, je n’y porte qu’un intérêt basique dans le cas de ma culture générale.
      Je sais aussi que tu es un inconditionnel de Jean-Pierre PETIT. Je connais quelques axes principaux de ce qu’il développe, mais j’ai encore beaucoup à apprendre sur lui et sa théorie. J’essaierai de me renseigner davantage si je trouve quelques minutes dans mes journées.

  3. Et Dieu, le Paradis, l’Enfer les 72 vierges et les saints on ne pourra jamais les voir avec une lunette ? Plus on cherche moins on les trouve. Ça devrait interroger les scientifiques croyants non? En tous cas, bel article comme toujours. Je me régale de vous lire.

    • « Et Dieu, le Paradis, (…) on ne pourra jamais les voir avec une lunette ? ». Mais, quand on observe, on les voit toujours tant ce que l’on voit est merveilleux ! 😃
      Sinon, tu abordes une sacré question : un astronome peut-il être croyant ? Pour moi oui, absolument, et tout astronome amateur que je suis, j’ai la foi en Christ.
      C’est très simple, les astronomes expliquent ce qu’ils voient et découvrent, mais JAMAIS la création initiale, je dis bien initiale, de ce qu’ils voient ou déduisent des calculs.
      Mais il y a bien eut une création initiale…
      Le Big Bang, c’est bien. Mais il n’est pas le fruit d’une apparition spontanée. Les astronomes disent qu’il n’y avait rien avant. Tout simplement parce qu’ils ne sont pas capable d’aller voir avant ce Big Bang ! Et s’ils en étaient capables, ce qui viendra forcément un jour, il y aura toujours quelque chose avant…
      Les scientifiques refusent de rendre compatible foi et sciences. Pour ma part, c’est idiot.

      • Sauf que si Dieu était là avant le Big Bang, la bible et tous les livres religieux ne sont que des fables. On peut s’interroger sur la pertinence du message. Adam et Ève enfin touçaquoi. Ça semble tiré par les cheveux. Mais je ne veux ébranler la foi de personne, d’ailleurs je ne suis pas en mesure de le faire, j’aimerais juste que les croyants soient moins certains de ce qu’ils avancent.

        • La Bible, et donc les Evangiles, ne sont qu’images, paraboles pour faire comprendre le message de Dieu. Il ne faut certainement pas la prendre au pied de la lettre.
          Quand tu regardes un joli tableau et que tu dis, par exemple : « il s’en dégage une odeur printanière », ça ne veut pas dire qu’il y a une odeur réelle et qui de plus sent le printemps. C’est une image. La Bible est pareille.
          Également, il ne faut surtout pas faire l’erreur que font énormément de gens, observer la vie des chrétiens et leur faire tous les reproches qu’ils veulent. « Oui, tel prêtre a fait un truc qui n’est pas bien » ou bien encore « Mes voisins se disent chrétiens et ils ont fait tel truc qui n’est pas bien ».
          La seule et unique chose qui compte, c’est le message d’origine du Christ lui-même et de personnes d’autre. Puis il faut l’intégrer soi-même et en faire ce que l’on estime nécessaire de par ses propres personnalité et caractère. La seule chose qui compte c’est le dialogue avec Dieu lui-même directement sans s’occuper des autres. Personnellement c’est comme ça que je procède.

          • Cher Cachou,
            Merci pour cet article et ce travail poussé dans les détails. Nous avions déjà disserté d’astronomie et d’avions. Je ne manque pas un article que vous mettez sur RR. Je communie avec vous et approuve vos propos. Oui, Dieu est une question personnelle. Le Christ n’a pas fait une religion, mais a enseigné un mode de vie, de comportement. Et c’est ce que je retiens. Quant à la question, comme vous le précisez, « un astronome peut-il être croyant? », bien sûr sans aucun doute. Je signalerais même que beucoups de scientifiques sont croyant du moins en une instance supérieure qui régente le tout. La plus belle chose qui m’a été donnée dans ma vie est de voir cette planète, sa vie diversifiée, ses couleurs ses rivières fleuves montagnes ses océans, ses créations dont l’homme s’inspire. Dieu que c’est beau! Certes je ne parles pas de Gaïa comme les écolos dingos, mais de la TERRE. Merci encore pour ce partage qui nous élève et vous honore.

          • Je ne suis pas entièrement d’accord mais j’aime bien ta manière d’avoir la foi. Si tous les croyants pouvaient avoir la même philosophie le monde ne serait pas « l’enfer » qu’il est et notre modeste passage n’en serait que plus agréable.
            Un athée qui admire ta foi. Je te souhaite le meilleur.

  4. Professeur Cachou,

    quelle culture, et que tu aimes partager!

    Il y a donc plusieurs cordes à ton « arc » Stradivarius.☺

    • Merci Mantalo !
      Les passions de ma vie ?
      – en premier lieu : ma femme (44,5 ans de mariage), mes enfants et petits enfants (comme tout le monde !)
      – l’astronomie
      – les sciences en générale
      – la musique (classique of course…de chevaux)
      – les animaux
      – la curiosité dévorante de tout
      – l’émerveillement comme un enfant devant chaque millimètre carré de l’immense beauté de notre planète
      Il m’arrive souvent d’être tellement ému de toutes ces merveilles que j’en ai les larmes aux yeux !
      Mais je ne suis pas le seul, beaucoup s’émerveillent et sont curieux de tout. Je suis sûr que c’est ton cas !

    • Tu me fais marrer. En te lisant, je pensais à l’ancienne pub télé qui disait : « Seb, c’est bien ». 😂

  5. J’aime beaucoup votre article. C’est bien expliqué, je suis resté à lire, moi qui ne suis pas spécialement « branché » astronomie, je m’y intéresse en dilettante. Bravo. Toujours la Question; y a t-il des planètes semblable à la notre ?

    • Merci ami jolicoeur de tes compliments. Ils me font très plaisir.
      Des planètes et exoplanètes telluriques comme la Terre, ce n’est pas ce qui manque : des milliers répertoriées et certainement beaucoup plus encore à découvrir.
      Mais une planète avec la faune, la flore, et la vie sous toutes ses formes comme la nôtre, on en connait qu’une : la Terre !
      Y en a t-il d’autres ? Seul Dieu le sait…

  6. Merci cher professeur pour cet article et les illustrations. « Le silence de ces espaces infinis m’effraie. » Pascal.

    J’ai cherché mon étoile
    Et je ne l’ai pas vue.
    J’ai cherché mon étoile,
    Elle avait disparu.

    Argo.

  7. Merci Cachou !

    Moi je reste toujours sans voix devant la beauté de la Nature avec son alchimie et de l’Univers….

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