Lors de la première partie (que tu peux lire ou relire en cliquant ici) nous avions vu ensemble la présentation de la physique – mécanique quantique et ce qu’elle contenait.
Nous avions élaboré ses principes fondamentaux, la notion de fonction d’onde et le principe de superposition.
Dans cette deuxième partie nous allons voir ensemble des notions fondamentales de la physique quantique :
- l’intrication quantique
- superposition cohérente d’états
- l’effet tunnel
- quantifier l’énergie quantique
- formulation mathématique de la mécanique quantique
On y va ?
L’INTRICATION QUANTIQUE
Une fois comprises les notions de fonction d’onde et de superposition, on peut aborder l’aspect principal, pourrait-on dire, de la mécanique quantique : l’intrication quantique. Ne t’inquiète pas mon cousin, tu vas comprendre.
L’intrication quantique de deux objets se définit comme leur inséparabilité. Leur interdépendance radicale s’exprime par l’impossibilité de décrire chacun d’eux par une fonction d’onde (voir la première partie) séparée.
Une paire d’objets intriqués doit obligatoirement être considérée comme un système unique décrit par un état global qu’on ne peut pas décomposer en deux états distincts. Un tel concept est assez facilement acceptable lorsqu’on étudie par exemple un électron en orbite autour d’un noyau atomique d’hydrogène. L’électron d’hydrogène ne tourne pas autour d’un proton comme on l’a appris à l’école, mais se trouve au même endroit et au même moment tout autour du proton de l’hydrogène.
Il devient en revanche très étonnant lorsqu’il s’applique à deux objets si éloignés l’un de l’autre qu’aucun signal physique (c’est-à-dire se propageant à une vitesse inférieure ou égale à celle de la lumière) ne peut les relier. L’application de ce principe de superposition au cas de deux photons amène au phénomène d’intrication.
Explications.
Soit une source qui produit deux photons dont les polarisations (= particules chargées libres mises en mouvement sous l’impulsion d’un champ électrique) sont obligatoirement différentes : l’état produit pourrait être décrit par la fonction d’onde N1X (Nord, photon n° 1, de la longueur d’onde X) ou par la fonction d’onde E2Y (Est, photon n° 2 de la longueur d’onde Y), mais il est en fait en général décrit par une superposition de la forme N1X + E2Y.
Le premier photon se propage jusqu’à un détecteur A, le second vers un détecteur B, A et B étant situés très loin l’un de l’autre. Lorsque A effectue sa mesure sur le photon numéro 1, il ne projette pas la fonction d’onde de ce seul photon, mais celle de tout le système N1X + E2Y.
Par contre, si le détecteur A indique une polarisation nord, la fonction d’onde du système (N1X + E2Y) devient uniquement N1X. Le détecteur B indiquera une polarisation du photon numéro 2 obligatoirement est. Si le détecteur A indique une polarisation est, le détecteur B indiquera une polarisation du photon numéro 2 obligatoirement nord.
J’ai réalisé le petit schéma ci-dessous qui aide à mieux comprendre.
On voit donc que la polarisation du photon 2 est déterminée « à distance ». Les deux photons mesurés par les deux détecteurs, bien qu’éloignés, sont restés intriqués : la connaissance de la polarisation de l’un induit la valeur de la polarisation de l’autre.
SUPERPOSITION COHÉRENTE D’ÉTATS
Si, en physique classique, l’état d’un système est parfaitement défini par la position et la vitesse de l’ensemble de ses composants – il ne peut être alors que dans un seul état à un moment et à un endroit donné – il n’en va pas de même en physique quantique. Un système quantique, tel qu’une simple onde-corpuscule, peut se trouver dans une superposition cohérente d’états, qui traduit la potentialité de tous ses états possibles. Sa présence à un endroit donné, son énergie deviennent alors probabilistes : ainsi, un atome peut être à la fois dans son état fondamental stable et dans un état excité (c’est-à-dire possédant une énergie supérieure, acquise par exemple par l’absorption d’un photon). Un photon peut être à un endroit et à un autre en même temps. On ne peut être certain qu’il est en un seul lieu que si l’on effectue une mesure. Le processus de mesure impose alors à l’onde-corpuscule un état défini.
Le physicien Schrödinger a utilisé une image d’expérience de pensée, devenue célèbre pour mettre en avant le côté paradoxal d’objets dont on ne peut pas connaître l’état à tout moment. Il a imaginé un chat « quantique », enfermé dans une boîte sans fenêtre en présence d’un poison déclenché par un processus quantique. Tant que la boîte n’est pas ouverte, on ne sait pas si le processus quantique a déclenché le mécanisme, le chat est à la fois mort et vivant avec des probabilités dépendant du processus. Bien sûr, quand on ouvre la boîte le chat est soit mort, soit vivant. En regardant à l’intérieur, on fait une mesure qui nous permet de connaître l’état quantique du système.
L’EFFET TUNEL
Comme tout le monde le sait, quand on fait une soirée chez soi et qu’on met la sono à fond, les voisins entendent la musique de façon atténuée, mais entendent quand même. Cela veut dire que certaines ondes de la musique ont traversé le mur comme s’il existait des petits tunnels, d’où l’expression « l’effet tunnel ».
Il en est de même pour la mécanique quantique et les ondes des objets. Un obstacle, une petite partie des ondes traverse ledit obstacle, et donc certains électrons se retrouvent de l’autre côté de l’obstacle.
QUANTIFIER L’ÉNERGIE QUANTIQUE
L’énergie joue une place également importante. Dans le macroscopique, l’énergie des objets peut varier à volonté et nous en avons la maîtrise. En mécanique quantique (parfois appelé mécanique ondulatoire), les choses sont différentes, l’électron ne peut pas varier son énergie en tournant autour du proton. Pour simplifier, on peut dire qu’il a quelques orbites sur lesquels il peut tourner et être présent partout sur l’orbite, mais il ne peut pas avoir une graduation d’énergie régulière. Elle sera, dirons nous, par paliers.
Les orbites sont ainsi numérotées de 1 à 4 afin de connaître les différentes énergies de l’électron, la position 1 étant l’énergie la plus faible.
FORMULATION MATHÉMATIQUE DE LA MÉCANIQUE QUANTIQUE
La mécanique quantique, y compris ses propriétés probabilistes, repose sur des formulations mathématiques. Il n’y a pas de philosophie ni d’improvisation contrairement à ce que l’on pourrait croire.
Voilà, ami passionné d’astronomie et des sciences, je te laisse digérer ces quelques explications. La mécanique quantique n’est pas intuitive. Il faut relire plusieurs fois les textes pour commencer à la comprendre.
Nous terminerons la prochaine fois par la troisième partie.
Bye bye !
Professeur Têtenlair
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Suite
Benh oui nous avons découvert la physique quantique mais en bouleversant l’ordre du monde en voulant le redessiner selon nos désirs le chat dans la boite de Petri nous tuera assurément ou plutôt les métabolites le feront et ferons comprendre aux plus sages que nous ne sommes pas des dieux . La physique quantique et beaucoup , beaucoup d’autres choses je n’en ai rien a foutre .
j’aimerais juste vivre et accepter pleinement ma vie de simple mortel . Aller sur la lune ou sur Mars pourquoi faire pour y transposer ma misère ?????? . Un modèle qui me convient bien est celui de la série la petite maison dans la prairie voila ma seule ambition ce qui aurait comblé ma vie et mon modèle de société .
Et si vous pensez que je suis débile en associant les vaches , les ananas et les métabolites benh s’est que vous n’êtes pas très intelligent ou alors fan d’ André Le Nôtre .
Concernant tes deux posts du 10 novembre à 20h07 et 20h08 (ce qui prouve que tu les écris ailleurs et finalises en copier-coller dans RR 😊) tes réflexions sont très intéressantes.
Mais elles demanderaient à débattre quand même ! Peut-être un jour ??
On peut aimer le style de vie simple de « La petite maison dans la prairie »…et être aussi passionné de Science et de Technologie! C’est mon cas… L’un et l’autre ne sont absolument pas incompatibles!
Entièrement d’accord !!
ca ne m’étonne pas de toi
oui on peut aimer la science comme un naturaliste pour mieux se comprendre exemple Konrad Lorenz . Mais de la à disséquer le vivant pour mieux le dominer . Maintenant c’est nous qui sommes des expériences de laboratoire il ne reste plus qu’à franchir le pas de la vivisection humaine .
Il y a plusieurs dizaines d’années des physiciens ont réussis a écrire une courte phrase avec des électrons lol lol lol . Le génie humain FOUTAISE FOUTAISE FOUTAISE !!!!!!!!! que tout ca . Génie humain comme dont parle la très respectueuse fondatrice du site Résistance Républicaine , oui Christine Tassin j’avais bien compris se que vous disiez quand vous parliez du génie humain ( symboliquement nous pourrions prendre comme exemple le génie d’un André Le Nôtre ) Mais moi je dirais que d’avoir importé un ananas des iles sur notre continent a bouleverser l’ordre de l’univers au niveau subatomique ( quantique ) !!!!!!! .Le fait d’avoir voulu redessiner l’univers , d’importer ou d’exporter des vaches d’un bout du monde ou vers l’autre , ou des ananas , a créer des METABOLITES qui nous tuerons .
Bonjour,
Merci pour cet article !
Notre professeur de physique nous avait parlé de l’expérience du chat dans la boite.
Je crois que nous avons été nombreux à rester très dubitatifs.
Oui, je suis d’accord avec toi ami frejusien. Cette expérience laisse beaucoup de gens dubitatifs, moi le premier ! Mais bon, elle fait parti des classiques pour expliquer la mécanique quantique. Je ne pouvais pas la passer sous silence.
Ahhh ! C’est un gros morceau à avaler, mais toujours aussi intéressant et instructif.
Et tu le mets à la portée d’un néophyte par tes explications très claires.
Merci ami, tes encouragements me vont droit au cœur.
Votre description de l’intrication ne va pas, un etat intrique n’est pas une superposition N1X + E2Y mais un produit tensoriel N1X tenseur E2Y, N1X et E2Y vivant dans des espaces differents. Plusieurs etats intriques purs comme ci dessus peuvent de plus etre superposes. Le schema ne va pas non plus, il faudrait une superposition d’etats intriques pour le faire, et ca ne donnerait pas exactement le schema que vous donnez.
Merci, ami dco, de l’intérêt que tu portes à mon modeste article.
Comme tu peux t’en douter évidemment, mes articles sont basés sur mes connaissances, mais celles-ci sont dûment vérifiées et bien enrichies par de nombreuses sources que je consulte avant la rédaction de l’article.
Concernant le point précis que tu élabores, et je t’en remercie, la référence de ce que j’ai écrit vient quasi directement de Bernard PIRE qui est directeur de recherche émérite au CNRS, centre de physique théorique de l’École polytechnique, à Palaiseau. Il dit : « La possibilité de superposition des fonctions d’onde est un principe fondateur de la physique quantique. L’application de ce principe de superposition au cas de deux photons amène au phénomène d’intrication. »
Je n’ai pas eu le sentiment de dire l’inverse dans mon article.
Quant au schéma représentant les photons, il est cité dans son article.
Je te remercie d’avoir apporté tes précisions qui sont très précieuses. Il faut également savoir que ces articles sont destinés à la plus large vulgarisation et ne peuvent pas entrer dans trop de détails.
Ce que je voulais dire c’est que si le photon 1 a 2 etats 1a et 1b, et que le photon 2 a aussi 2 etats 2a et 2b, alors si le systeme est dans l’etat (1a x 2a) + (1b x 2b) et qu’on obtient 1a en mesurant le photon 1, alors le systeme passe dans l’etat 1a x 2a et la mesure du photon 2 donnerait 2a, et de meme pour les autres cas.
on ne peut pas superposer N1X et E2Y parce qu’ils ne vivent pas dans le meme espace (N1X concerne uniquement le photon 1 et E2Y uniquement le photon 2, en tout tel que vous definissez ces notations)
Merci de tes précisions, ami.
Tu as éclairci ces notions pas faciles.
Comme d’habitude Prof, tu as le génie de la vulgarisation. Une question me turlupine depuis de très nombreuses années. Qu’en serait il si nous appliquions la physique quantique en lieu et place de notre physique « traditionnelle » ?
La physique traditionnelle, macroscopique, est au fond d’elle-même quantique. Mais son aspect global fait qu’elle répond à d’autres règles qui sont ainsi et qui ne changeront jamais.
Par contre, je butte toujours sur cette phrase : « La mécanique quantique n’est pas « intuitive ».
J’ai compris qu’elle est basée sur des formules mathématiques, mais pour moi, l’intuition est une forme d' »énergie » (cf ce que l’on appelle en recherche cognitive : l’Insigth, c’est-à-dire une intuition soudaine qui modifie le champ perceptif et permet de le signifier autrement), la pensée serait aussi énergie puisque le corps, chargé électriquement, produit des impulsions ainsi que du magnétisme.
Je n’arrive donc pas à me dire que la logique quantique n’est pas « intuitive », que serait l’intuition alors, l’insigth ? N’y aurait-il pas un lien justement avec la logique quantique ? Mais je confonds peut-être la « mécanique » qui est à mon sens, si je ne me trompe pas encore, la base et la « physique » quantique qui en serait les effets dynamiques.
Bref, je m’y perds un peu là, peut-être que je fais des liens qui n’ont pas lieu d’être…
Je n’ai pas encore lu les bases précédentes je compte m’y atteler !
RÉPONSE À MON AMI PASSIONNÉE AMÉLIE, 2 SUR 2
Cette notion est difficilement compréhensible. C’est l’expression que nous employons pour expliquer que la mécanique quantique est contre intuitive.
Lorsque j’avais fait mes exposés sur la Relativité Générale d’Einstein, j’avais également expliqué qu’il était contre intuitif de savoir que la gravité n’existe pas. Quand la pomme tombe sur la Terre, ce n’est pas qu’elle est attirée au niveau de la Terre mais ce sont les ondes gravitationnelles qui attirent la pomme vers la Terre. Cette notion est difficilement compréhensible également et on emploie donc, dans le plus simple sens du terme, l’expression de contre intuitif.
RÉPONSE À MON AMI PASSIONNÉE AMÉLIE, 1 SUR 2
Merci, Amélie, de l’intérêt que tu portes à mon humble article.
Tu donnes pour le mot « intuitif » une définition très poussée, sociétale, voir même philosophique. Tu m’as appris beaucoup de choses concernant cela par ton post.
Dans mon article, quand je dis que la mécanique quantique n’est pas intuitive, cette expression est employée au sens le plus simple. C’est-à-dire qu’elle va contre le bon sens et la logique. Ce n’est pas avec naturel que l’on peut comprendre ces choses-là.
Par exemple, si je te disais de marcher toute la journée sur les bras les jambes en l’air, cela est possible, mais cela va contre la nature et le bon sens. La mécanique quantique fait la même chose. Elle dit qu’un élément peut être à deux endroits différents au même moment, et qu’ils sont en interaction quelque soient la distance qui les sépare avec aucun lien entre eux.
Humble ? Non trop modeste Cachou !
Pas facile d’expliquer « simplement » des choses complexes, ce n’est pas à la portée de tout le monde.
« C’est-à-dire qu’elle va contre le bon sens et la logique »
Oui Cachou j’ai bien compris, ton exemple est parlant !
Sur une note d’humour, lien avec ce que l’on vit actuellement ? La politique actuelle menée serait-elle ainsi « non intuitive » ? Il est vrai que l’on ne sait pas vraiment où elle veut aller et « qu’elle va contre le bons sens et la logique »
Dans le sens que je prends, c’est cela l’intuitif : imprévisible et inexplicable par la logique. D’où ma question.
Ami patriote Amélie, tu émets là une idée à laquelle je n’avais jamais pensé. En effet, la politique actuelle pourrait être classée comme quantique.
Tout est fait à l’encontre du bon sens, de la logique. Les dictateurs en place veulent réduire le nombre d’habitants sur la planète, priver totalement de liberté les autres et les robotiser à coups de vaccins empoisonneurs.
Cette mondialisation est effectivement contre intuitive car elle va complètement à l’envers du bonheur et de l’épanouissement de l’individu et des peuples.
Lien aussi peut-être avec les phénomènes « inexpliqués », constatés empiriquement sans que l’on puisse y trouver une logique selon les postulats scientifiques classiques qui, justement, pourraient peut-être être compris par la logique quantique ?
Certains vont jusque là en tous les cas. Aux Etats-Unis ils sont forts là-dessus au niveau recherche, et ailleurs aussi (les Russes pendant la Guerre Froide), sauf en France avec des résistances collées au postulat cartésien et une violence envers ceux qui « ne pensent pas pareil » (certains chercheurs de renom ont même été obligés de publier sous des pseudos pour ne pas se faire descendre par les collègues !). Ceci malgré des faits qui viennent prouver le contraire…
Pourtant, le questionnement de Descartes était très autour du religieux et de la théologie…
« … Bien sûr, quand on ouvre la boîte le chat est soit mort, soit vivant. En regardant à l’intérieur, on fait une mesure qui nous permet de connaître l’état quantique du système. »
D’où le rôle de l’observateur dont je parlais, si j’ai bien compris, qui en fait « fige » l »expérience ?
Je crois donc aussi, concernant l’énergie, que la physique quantique remet en question la matérialité stable des objets…. ? Si j’ai bien compris encore.
Oui bien sûr, c’est expliqué dans mon article, la physique quantique remet bien évidemment en question la matérialité stable des objets. Elle démontre que les objets se déplacent et pour décrire leurs emplacements, on est obligé d’employer des formules mathématiques tridimensionnelles pour cerner, à base de probabilités, l’emplacement des éléments atomiques qui ne sont jamais à un endroit fixe comme ont le croyez avant la découverte du quantique.
Oui ça c »est incroyable ! Et dans cet esprit, on peut imaginer qu’un objet dense et dur comme une table par exemple comme on le conçoit lorsqu’on la touche, est juste une question de densité en regard de sa structure (les liens énergétiques) et qu’organisé autrement, il pourrait être ailleurs et autrement.
Bref, je m’élance là (humour !)….
Cher professeur, j’en ai la cafetière qui fume encore. Merci pour ce cour magistral. Je n’ai pas encore le niveau pour aller bricoler une bombe atomique dans mon atelier, comme dans la chanson de Boris Vian. Ça viendra peut-être un jour..? En tout cas, votre article irradie la bonne humeur.
Merci ami Argo.
il faut toujours relire plusieurs fois
à 20ans, 40 , 65ans . A chaque fois c’est identique et différent
La pédagogie c’est la répétition
D’ou la reincarnation , selon certains.
Article intéressant , je me permet juste de corriger une petite erreur , s’agissant de la course des électrons pour les sous couches s , s1 , s2 s3 , etc. etc. etc. on parle bien d’orbite atomique autour du proton ( comme pour la lune notre satellite , au sens de la physique classique ). En revanche pour les autres sous couches p1 p2 p3 etc. etc. etc. , d1 d2 d3 etc. etc. etc. f1 f2 f3 etc. etc. etc. g etc. etc. etc. on parle d’orbitales atomiques (OA) .
Et prenons l’exemple d’une hybridation type sp1 ou les 2 électrons vont orbiter autour du proton ( perdu son seul électron ) d’hydrogène et de l’atome d’oxygène par exemple .
RÉPONSE À MON AMI PASSIONNÉ TINTIN 2 SUR 2
L’exemple ci-dessus est pris pour l’atome d’Argon possédant 18 électrons. Pour le décrire on indiquera :1s2 2s2 2p6 3s2 3p6.
Numéro atomique = ou > à 18.
Alors, pour en revenir avec plus de précision sur ton observation, et comme précisé dans l’article, les électrons ne sont plus à des endroits fixes mais à des endroits variés. Ce sont des expressions mathématiques tridimensionnelles qui décrivent les emplacements les plus probables d’un électron dans un atome. Ces expressions mathématiques sont connues sous le nom d’orbitales atomiques.
Les principaux types d’orbitales atomiques sont les orbitales nommées s, p, d et f.
Il semblerait que l’on puisse parler d’orbites atomiques pour les couches des électrons. Par contre, pour les sous-couches, s et suivantes, on parle plutôt d’orbitales atomiques.
Merci de l’intérêt que tu portes à mes modestes articles.
A mon sens les couches k, l , M, N , O , P symbolisées par la lettre N ( nombre premier quantique ) représentent les niveaux d’énergies . On ne peut , toujours à mon sens, parler D’ORBITES ( oops D’ORBITALES ) k étant la plus proche du proton donc les électrons y sont fortement attaché . Seul les sous couches s , s1 , s2 , s3 s4 etc. etc. etc. ont une cinétique de type ( rotatoire ) autour du proton . Une précision sachant lire et connaissant la formule mathématique des nombres quantiques je suis a même d’établir la configuration électronique des éléments du tableau périodique ( sic ) Je suis désolé mais je le redis au lycée en troisième on enseigne aux élèves de parler d’orbitales . Relisez votre commentaire une situation géographique n’a rien a voir avec la manière dont on se déplace autour de la dite zone ( pour les couches ). Je lis la plupart de vos articles passionnants mais je me devais de relever cette erreur , ceux qui vous lisent la prendront pour enseignement .
oops k étant plus proche du nucléon .
https://1.bp.blogspot.com/-6xLDe4oE_9Y/XnRNHY2esII/AAAAAAAABpo/ofO_ANeO0SklCM5-77Dxr5Vq3ZR_uMNNACLcBGAsYHQ/w1200-h630-p-k-no-nu/Captura6.PNG
Sur cette image on y voit bien les différents types d’orbitales
ainsi qu’un moyen simple et mnémotechnique pour remplir les sous couches sans se tromper .Mais également une représentation
des ORBITALES hybrides de types sigma et pi
Dans mon commentaire j’avais bien parler de type de sous couche
sans les nommer ici je le fais avec le phosphore par exemple,
P : 1s2 , 2s2 , 2p6 , 3s2 , 3p3 c’est loin tout ca mais ca ne s’oublie pas lol.
Un grand merci, tintin, de toutes ces informations complémentaires.
RÉPONSE À MON AMI PASSIONNÉ TINTIN 1 SUR 2
Avec un peu plus de précision qu’expliqué dans l’article sur ce point précis, voici ce qu’il en est.
Un atome est électriquement neutre, soit autant de charges positives (protons) que négatives (électrons). Selon le modèle de Bohr ces derniers sont disposés en plusieurs couches, chacune d’entre elles possédant plusieurs sous couches.
– la 1ère couche est appelée couche 1 possédant la sous couche s. L’ensemble = 1s. C’est la plus proche du noyau. Elle ne peut avoir que deux électrons au maximum. Donc 1s2.
– puis la couche 2 composée de 2 sous couches.
a) la sous couche 2s possédant, au maximum, 2 électrons. Donc = 2s2.
b) la sous couche 2p possédant, au maximum, 6 électrons. Donc = 2p6.
– puis la couche 3 composée de 3 sous couches.
a) la sous couche 3s possédant, au maximum, 2 électrons. Donc = 3s2.
b) la sous couche 3p possédant, au maximum, 6 électrons. Donc = 3p6.
Décidément auprès de vous et paco je ne suis pas en odeur de sainteté lol .
oops apolaire au lieu de non polaire .
Je sais que sur Resistance républicaine on ne m’apprécie pas , il n’empêche que tout les jours je visualise les articles même les vôtres et ceux de votre grand ami Paco et se depuis plus de 4 années ( souvenez vous de War gear ) qui n’est autre que tintin . Rassurez vous j’ai bien saisi l’ironie ( qui est une forme de mépris ) dans les commentaires que vous avez fait je ne suis pas dupe .
Revoyer aussi mon premier commentaire je parle de proton et oui il y a proton et proton . Les protons qui sont dans le nucléon , se que vous voulez m’expliquer comme à un écolier inculte .Et il y a l’atome d’hydrogène qui a perdu son seul électron qui devient
proton . Je ne suis pas un puit de science comme vous , donc à ma connaissance ce terme de » proton » ne peut s’appliquer qu’au seul atome d’hydrogène , pour l’ignare que je suis lol .
J’en profite pour passer un Bonjour à l’ami Paco l’ancien , ne t’en déplaise j’ai un minimum de connaissance en physique quantique .
Non, il n’y a pas de protons dans le Nucléon…ce sont les trois Quarks uud, ou udd, selon qu’on a affaire à un Proton ou un Neutron. Les Quarks sont si fortement confinés dans les Nucléons qu’il faut effectuer des collisions extrêmement énergétiques de Noyaux lourds(tels que le Plomb, l’Or ou l’Uranium), à l’aide d’Accélérateurs gigantesques surpuissants tels que ceux du CERN, pour les déconfiner: c’est ce qu’on appelle un « Plasma Quark-Gluons », dont l’existence n’a été confirmé qu’il y a juste quelques années.
vous avez raison les protons et les neutrons sont des nucléons tout deux constituant du noyau atomique les nucléons sont constitués de différents quarks :
les quarks up et les les quarks down
pour le proton deux quarks up et d’un quark down (uud) pour le neutron un quark up et de deux quarks down (udd)
Je fais la leçons à cachou et me voilas pris à mon propre piège . Vous aurez aussi le droit de me reprendre à juste titre si je vous dit que les nucléons représente la quasi totalité de la matière protons et neutrons la masse des électrons étant quasi nulle et elle n’est pas prise en compte dans la masse atomique de l’atome.
Merci pour ces explications ami cachou mais qu’en est ‘il quand un atome perd ou gagne un ou plusieurs électrons ? j’ai entendu parler de cation et d’anions c’est quoi ces choses là . J’en profite on m’a parler d’électronégativité kesako tout ca ? lol .
Je n’ai pas bien compris quand tu expliques qui ne t’apprécierait pas sur RR ??
La ligne directrice de Christine est que tout les avis peuvent s’exprimer sur RR dans le respect des personnes et des idées (respect ne veut pas dire accord…) évidement. La palette des rubriques également est importante, bien plus que sur de nombreux autres sites patriotes.
Tu es sur RR depuis longtemps et au nom de quoi peux-tu affirmer : « Je sais que sur Resistance républicaine on ne m’apprécie pas (…) » ?
Tu es dans l’erreur ami tintin. Si RR ne t’appréciait pas, tu en aurait été éjecté depuis longtemps.
Bien à toi
Si je résume k = 2 , l = 8 , m = 18 , n = 32 , o = 50 , p = 72 .
Merci pour tous tes compléments d’information.
RÉPONSE À MON AMI PASSIONNÉ TINTIN 2 SUR 2
L’exemple ci-dessus est pris pour l’atome d’Argon possédant 18 électrons. Pour le décrire on indiquera :1s2 2s2 2p6 3s2 3p6.
Numéro atomique = ou > à 18.
Alors, pour en revenir avec plus de précision sur ton observation, et comme précisé dans l’article, les électrons ne sont plus à des endroits fixes mais à des endroits variés. Ce sont des expressions mathématiques tridimensionnelles qui décrivent les emplacements les plus probables d’un électron dans un atome. Ces expressions mathématiques sont connues sous le nom d’orbitales atomiques.
Les principaux types d’orbitales atomiques sont les orbitales nommées s, p, d et f.
Il semblerait que l’on puisse parler d’orbites atomiques pour les couches des électrons. Par contre, pour les sous-couches, s et suivantes, on parle plutôt d’orbitales atomiques.
Merci de l’intérêt que tu portes à mes modestes articles.
Vous m’expliquez ce qu’est la configuration électronique des éléments periodique WHY . Pour une personne qui connait la structure de Lewis ( avec ses limites ) . Qui sait représenter une molécule en 3 dimensions ( représentation de Cram ) . Dans un article j’avais parler des dangers que la 5 G risquait d’occasionner aux molécules de dioxygène en cassant les liaisons covalentes . Et là vous voulez m’expliquer se que je maitrise depuis la troisième ( K , L , M ) apprenez moi se qu’est une molécule polaire ou non polaire , je ne le sais pas ( sic ) ou encore la différence entre une molécule et le sel par exemple ( composé ionique )
Avec tout çà…on en est toujours à être incapables de décrire précisément les états quantiques de niveau d’énergie et de Spin à l’intérieur du Nucléon! Il parait qu’un système quantique à trois Quarks, immergés dans une soupe de Gluons virtuels, c’est trop difficile à calculer!…
RÉPONSE À MON AMI PASSIONNÉ TINTIN 1 SUR 2
Avec un peu plus de précision qu’expliqué dans l’article sur ce point précis, voici ce qu’il en est.
Un atome est électriquement neutre, soit autant de charges positives (protons) que négatives (électrons). Selon le modèle de Bohr ces derniers sont disposés en plusieurs couches, chacune d’entre elles possédant plusieurs sous couches.
– la 1ère couche est appelée couche 1 possédant la sous couche s. L’ensemble = 1s. C’est la plus proche du noyau. Elle ne peut avoir que deux électrons au maximum. Donc 1s2.
– puis la couche 2 composée de 2 sous couches.
a) la sous couche 2s possédant, au maximum, 2 électrons. Donc = 2s2.
b) la sous couche 2p possédant, au maximum, 6 électrons. Donc = 2p6.
– puis la couche 3 composée de 3 sous couches.
a) la sous couche 3s possédant, au maximum, 2 électrons. Donc = 3s2.
b) la sous couche 3p possédant, au maximum, 6 électrons. Donc = 3p6.
Je viens de relire l’article et le verrou s’est levé ( les profs nous prenaient tellement la tête avec ca , on ne dit pas orbite mais orbitale ) Effectivement on peut comprendre que vous vouliez dire ;
la façon dont les électrons ORBITENT autour du proton est ORBITALE et non pas rotatoire sauf pour les sous couches S .
Rere oops orbitent autour de l’atome