La morsure du dragon, alliance Chine-Russie contre l’impérialisme américain

« La morsure du dragon », pratiquée dans les arts martiaux de la Chine impériale, avant le kung fu, consistait à mimer une syncope afin de désarmer l’ennemi, avant de se retourner brusquement pour l’exploser.

Une alliance de la Chine et de la Russie dans tous les domaines, y compris militaire, semble désormais possible !

Le ministre des Affaire étrangères de Pékin n’exclut plus cette possibilité et même l’annonce comme à l’ordre du jour.

Les pitres des médias vassaux du Nouvel Ordre Mondial en avalent leurs dentiers et hurlent comme des loups garous à la pleine lune. Si leurs maîtres mordent la poussière, fini pour eux les payes mirobolantes, les merveilleux voyages et les juteux avantages fiscaux.

Les Chinois ne parlent pas pour ne rien dire

Les structures hiérarchiques de leur gouvernement sont assez rigides pour assurer la cohésion et l’unanimité d’un pouvoir décentralisé par ailleurs.

Entre hiérarques, on discute, on n’est pas toujours d’accord avec ses collègues, mais une fois qu’une ligne politique a été adoptée au sommet, chacun s’y tient.

Pas comme en France où chaque ministricule des réclamations, et chaque sous-secrétaire d’État aux pirouettes, bénéficie de la complaisance des médias pour se mettre en scène, pontifier et dégoiser n’importe quoi sans se soucier de ses compères. Il est vrai que, dans ce microcosme, tirer le portefeuille du voisin est une pratique courante.

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a clairement indiqué jeudi dernier quel côté vont les sympathies de la Chine.

S’exprimant au nom du gouvernement chinois, il a accusé les États-Unis et l’OTAN de vouloir paralyser et vassaliser la Russie en étendant l’alliance militaire transatlantique jusqu’à ses frontières. Et il a ajouté que la Chine compte approfondir ses relations avec la Russie malgré, et en raison des coups que lui portent les USA et leurs vassaux.

Ses propos sont dans la continuation logique des manœuvres militaires communes organisées en juillet 2022, dans l’extrême Orient russe.

Le déclin de l’impérialisme américain pour objectif principal

La Chine n’avait soutenu que mollement Vladimir Poutine depuis le début de la remise en ordre en Ukraine. Mais si Pékin affirmait sa neutralité dans ce lointain conflit, le gouvernement chinois s’était quand même interdit de condamner les troupes russes et encore moins de relayer la propagande éhontée du Zygomyr face de rat, servant à brouiller l’esprit des Occidentaux.

Changement de braquet : à présent, le discours a évolué, le ton est plus ferme.

« La partie chinoise soutiendra fermement le président Poutine pour unir et guider le peuple russe afin de surmonter les difficultés, apaiser les troubles, atteindre leurs objectifs stratégiques et promouvoir le statut de la Russie en tant que grande puissance sur la scène internationale», a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères après une conversation téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

Avant d’ajouter, et c’est le plus important : «La Chine est prête à approfondir les échanges avec la Russie à tous les niveaux, y compris dans le domaine militaire. »

Concrètement, la Russie et la Chine ont signé mardi une « feuille de route » définissant des liens économiques et diplomatiques plus étroits que ceux en vigueur depuis vingt ans. En y ajoutant selon le ministre de la défense Sergueï Choïgou et son homologue chinois Wei Fenghe « un intérêt commun à intensifier les exercices militaires stratégiques et les patrouilles conjointes de la Russie et de la Chine. »

La Chine, un allié de poids et pas seulement au conseil de sécurité de l’ONU

Alors que la Chine se disait neutre et s’abstenait d’apporter une aide militaire directe à la Russie, Pékin blâme désormais explicitement les États-Unis et l’OTAN considérés, à juste titre, comme responsables de la guerre en Ukraine par leurs provocations à répétition depuis des années, et leur refus d’envisager une autre issue au conflit que la capitulation de la Russie.

Pas besoin d’être un super expert en géopolitique pour comprendre que la Chine partage l’objectif russe d’un monde désormais multipolaire, destiné à remplacer l’hégémonie américaine déclinante et les rodomontades de l’Eurocrature émasculée.

On peut supposer que cela participe aussi d’une réponse globale des dirigeants chinois aux menaces débiles du sénile de Washington qui envoie ses B52 frôler leur espace aérien, et met en demeure les fils du ciel de « choisir leur camp ». Eh bien, c’est chose faite !

Et le ministre chinois d’expliquer : « L’intensification des échanges entre la Chine et la Russie s’inscrit dans un contexte d’attaques intensifiées des États-Unis contre les deux pays. Washington considère la Russie et la Chine comme des menaces. Nous devons donc adopter toutes dispositions utiles pour n’avoir jamais à nous y soumettre. »

Application concrète de la théorie des dominos. Si la Russie sortait affaiblie du bourbier ukrainien, ce serait au tour de la Chine de subir toutes les attaques des Yankees et de chuter ensuite.

Pourquoi la parole chinoise doit être prise au sérieux

Les propos des dirigeants sont mûrement réfléchis, et leur forme méticuleusement ciselée, de façon à ce qu’on ne puisse les détourner en prétendant les interpréter. La cohésion de leur Nation en dépend.

Ne pas tirer à hue et à dia est vital dans un pays de plus d’un milliard et demi d’habitants, qui reconnaît neuf groupes ethniques principaux présentant des différences culturelles et linguistiques notables avec les Han, et qui compte cinq régions autonomes : le Guang Xi (Zhuang) frontalier du Viêt Nam, la Mongolie intérieure au Nord, flanquée de l’enclave Hui en son Sud, le Tibet à l’Ouest et les Ouighours mahométans au Nord-Ouest.

Contrairement aux assertions de nos médias menteurs, chacune de ces régions bénéficie d’une autonomie administrative et financière que pourraient leur envier nos belles régions françaises.

D’ailleurs, le président d’une région chinoise doit appartenir à la nationalité majoritaire ou à une des nationalités reconnues dans l’exercice de l’autonomie.

Alors que, dans nos territoires d’outre-mer dits autonomes, le vrai patron est un gouverneur colonial nommé par la métropole, coiffé d’une grande casquette ridicule et tout de blanc vêtu tel un archange prêt à foudroyer les autonomistes.

Les pleurs et gémissements des porte-paroles serviles et des propagandistes improprement appelés « journalistes » n’y changeront rien

Je comprends qu’après avoir été « star du 20 heures » ou animateur d’un talk show où l’on tance ou glorifie les élus du peuple, selon leur degré d’adhésion à la doxa islamo-mondialiste, ce doit être épouvantable de se dire que si le Zygomyr et ses maîtres se prennent une raclée, nos beaux parleurs risquent de se retrouver aux chiens écrasés dans quelque inaudible radio locale.

Jusqu’à présent, les propagandes de l’OTAN relayées dans le style « Zygomyr a dit que, donc c’est vrai » et « Poutine prétend que, mais on n’a pas pu vérifier » ont illustré les nouvelles formes rhétoriques de la malhonnêteté journalistique.

Mais n’en déplaise aux décrypteurs autoproclamés des télés, il va leur falloir beaucoup d’imagination pour ignorer, minimiser ou discréditer des contrats synallagmatiques où les deux pays trouvent leur avantage.

Dès à présent, le commerce avec la Chine (autour de 200 milliards de USD) permet de contourner le blocus scélérat infligé à la Russie par le petit cirque Biden avec ses perroquets et ses caniches, et offre à la Chine l’opportunité de diversifier ses fournitures énergétiques. Tandis que les produits de haute technologie produits par la Chine ou achetés à ses alliés vont bénéficier du savoir-faire russe, tant technologique que managérial.

Dans le futur, la Chine et la Russie pourraient continuer à optimiser la coordination de leur forces, afin de se prêter mutuellement assistance dans les zones sensibles. Si l’un ou l’autre partenaire était confronté à des mesures hostiles tant sur le plan économique et financier, que sur le terrain des armes et de la subversion.

L’effondrement de l’Occident

Dans le monde multipolaire qui se profile avec l’apparition de nouvelles grandes puissances, Inde, Brésil, Australie, liste non exhaustive, les USA ne sont déjà plus qu’une nation qui compte, parmi d’autres. Leur échec à boycotter la Russie est patent.

La complicité des démocrassouilles au profit d’un des pays les plus corrompus du monde, après avoir placé à sa tête un histrion mégalomane, massacreur de ses compatriotes, a contribué à discréditer des règles prétendument universelles, instaurées par une minorité planétaire n’ayant consulté personne avant de les établir et de les imposer sous la houlette des USA, et dans leur intérêt exclusif.

Les manœuvres de déstabilisation visant la Chine et la Russie mais aussi des nations émergentes en Afrique, Asie, Amérique latine se retournent désormais contre leurs instigateurs. Des ententes locales s’établissent, au cas par cas, ou de façon plus générale en fonction des intérêts de chacun, qui ne sont pas ceux des dirigeants crapuleux du Nouvel Ordre Mondial. L’establishment occidental a beau s’escrimer à vouloir faire porter la responsabilité de ses échecs à ses principaux adversaires, cela ne fonctionne plus.

Le postulat néocolonial longtemps entretenu par des promesses et des menaces, que le monde ne saurait tourner sans une soumission aveugle aux diktats de l’Occident, est tombé à l’eau.

La Russie et la Chine possèdent d’énormes ressources naturelles, mais aussi des usines et des cerveaux, et l’Inde qui a refusé de condamner la Russie, les talonne de près.

L’Occident a d’ores et déjà perdu sa capacité à imposer ses décisions sur des ressources dont il a extrêmement besoin mais qu’il ne peut plus contrôler.

Après avoir échoué à isoler la Russie et à ruiner son économie, la France et les démocratures européistes, arroseurs arrosés, sont passées en quelques mois de la société de consommation à un monde de restrictions, de disettes et de privations, sauf pour les plus riches.

Les écolos barjots peuvent pavoiser : Macronescu et la führette Ursula von der Bochen leur ont offert la décroissance sur un plateau.

Christian Navis

Climats sous influence (climatorealist.blogspot.com)

https://ripostelaique.com/la-morsure-du-dragon-alliance-chine-russie-contre-limperialisme-americain.html

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2 Commentaires

  1. Il y a des ballots qui vont s’en prendre plein la gueule quand la Chine s’éveillera.
    Ils ne vont pas comprendre ce qui leur arrive.
    Malheureusement, c’est encore la population qui va payer pour leurs erreurs et leur arrogance si mal placée.

  2. L’Occident a perdu la guerre géopolitique face à la Russie et suite au bourbier Ukrainien provoquer par les Ukrainiens eux-mêmes ainsi que par l’OTAN qui a provoqué la colère de la Russie suite au fait qu’ils étendent leur base militaire jusqu’à la frontière Russe ce qui explique l’intervention militaire Russe en Ukraine et au Donbass . La Russie est diabolisée par les Occidentaux qui économiquement ce sont casser la figure avec les sanctions avec le soutien des Amerloques qui ont poussé les Russes dans les bras des Chinois jusqu’à la création d’un monde Multipolaire qui remplace le monde Unipolaire que les Amerloques avaient créer après la Seconde Guerre Mondiale ce qui signifie la chute de l’Occident .

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