C’est sur Facebook que Christelle Gervaise avait rompu le silence, dans l’indifférence générale, le 5 septembre dernier. Ce jour-là, la veuve du militaire égorgé à Marseille le clamait haut et fort : non, elle n’avait jamais refusé la médiatisation de la mort de son mari, père de ses trois enfants. C’est pourtant ce qui avait été dit et répété par la hiérarchie militaire d’Alban Gervaise. À l’époque, déjà, quiconque en parlait se retrouvait donc accusé de « récupération ». La veuve espérait ce que chaque famille doit probablement souhaiter devant pareil drame : « Toute la vérité (…) tant sur les circonstances que sur le mobile. »
On peut aussi se souvenir de la mère d’Arnaud Beltrame, obligée de démentir avoir refusé que des mairies RN donnent le nom de son fils à des rues, précisant qu’il appartenait à « tous les Français ». Là encore, l’accusation de « récupération » planait. On se souvient encore du père de Jérémie Cohen, qui avait réclamé la médiatisation de l’agression de son fils au candidat Eric Zemmour. À l’époque, ce dernier était malgré tout accusé de… « récupération ». On pourrait aussi citer Patrick Jardin, le père d’une jeune fille assassinée au Bataclan et accusé par certains journalistes d’être sur le « chemin de la haine » en raison d’une colère exprimée trop bruyamment. Lui doit sans doute faire de la « récupération » de sa propre peine…
Ces accusations sont récurrentes, mais non systématiques. Certains drames font la une des journaux sans indignation. Pour différencier les réactions, il suffit d’étudier le profil de la victime, mais surtout celui de l’agresseur.
Lors de l’abominable attentat de Christchurch, aucun commentateur n’a attendu que les corps soient enterrés pour accabler la droite, l’extrême-droite, l’auteur du « grand remplacement » et tous ceux qui avaient repris à leur compte l’expression. Quand on a retrouvé le corps du petit Aylan sur une plage, personne ne s’est occupé de savoir ce que pensaient ses parents au moment de placer sa photo en Une des journaux. Quand Théo s’est retrouvé à l’hôpital, il n’a même pas fallu attendre le début de l’enquête pour que le président de la République se précipite à son chevet. Quand Georges Floyd est mort, personne n’a pensé à sa famille au moment de commenter les manifestations du comité d’Assa Traoré.
Pire encore, sans doute : personne ne brandit l’accusation de « récupération » lorsque des émeutes surviennent en banlieue après l’interpellation, parfois dramatique, d’un enfant du quartier. Ces manifestations de colère là, souvent violentes, sont excusées par l’indifférence du commentaire.
L’explication est assez simple : dénoncer un drame est permis lorsque cela permet de mettre en cause l’Occident, la droite, la police et de défendre, d’une manière ou d’une autre, une quelconque minorité.
Si un drame génère des questions sur la politique d’immigration ou sa conséquence en termes d’islamisation du pays, le procès en récupération est immédiat. La comparaison dessine l’explication : l’indignation autour de la « récupération » a moins pour but de protéger les victimes que d’interdire tout débat politique d’initiative droitière.
Et pourtant, la question reste entière, qui hante quiconque est percuté par une peine aussi immense : était-il possible de l’éviter ? La question peut rendre fou et semble dès lors inutile, à moins qu’elle serve à éviter d’autres drames.
Ce qui est arrivé à la petite Lola relève de l’horreur démoniaque. Comme ce qui est arrivé à tant d’autres enfants qui ont croisé le chemin de monstres aux noms trop connus. Nombre de ces tueurs d’enfants sont français sur plusieurs générations, c’est indiscutable. Les indignés ont raison de souligner que dans ces cas-là, la colère politique est moindre. Mais cela s’explique.
Tout le monde sait pertinemment que le meilleur ministre de l’Intérieur du monde ne peut empêcher le mal de défigurer la société. Qui peut prévoir la pulsion de mort d’un homme apparemment si normal ? D’une femme sans histoire ? Personne. Ce n’est pas l’acte qui est pointé, mais la situation administrative de celle qui l’a posé : que faisait cette femme en France ?
Le raisonnement est logique : quand l’agresseur est français, personne ne peut légitimement poser cette question. Quand il est étranger, en situation irrégulière, frappé d’une obligation de quitter le territoire (OQTF), la question devient impossible à taire.
Souligner que le bourreau de Lola était une clandestine Algérienne sous OQTF ne servira ni à ressusciter Lola, ni à soulager ses parents, ni à consoler tant de Français meurtris par la nouvelle. Cela pourrait en revanche être le déclencheur d’une prise de conscience absolument nécessaire de la nécessité d’une fermeté drastique sur le simple respect de la loi française.
Ce n’est pas son “origine” qui intéresse, mais son statut : elle était non seulement étrangère, mais administrativement contrainte à ne pas être en France. Or elle y était, sur la route de Lola. C’est un fait, et non une « récupération ».
Trop de Français ont déjà été tués, violés, agressés, frappés par des étrangers sous OQTF, cela doit cesser. La colère est la même lorsque l’agresseur « aurait dû être en prison au moment des faits », même s’il est Français. Ce qui génère la colère, c’est l’impuissance de l’Etat à assurer son élémentaire mission de protection. Celle-là arrive à maturité chez bon nombre de compatriotes.
Car derrière les accusations de « récupération », se cache évidemment la criminalisation du ras-le-bol écoeuré de tant de Français…
Charlotte d’Ornellas
Journaliste à Valeurs actuelles
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D’autre part, la gauche préfère s’apitoyer sur le sort des bourreaux, plutôt que de considérer la situation des victimes.
Les victimes n’ont rien demandé, et les bourreaux viennent les agresser, mais pour la gauche, il y a toujours de bonnes excuses, c’est écœurant.
Depuis qu’il y a eu la suppression de la peine de mort, et la suppression également de la perpétuité, le laxisme a rongé peu à peu la « Justice ».
On ne peut plus parler actuellement de justice rendue. La plupart du temps, les gens ne sont pas satisfaits des décisions de justice.
Principalement quand un criminel, relâché rapidement, récidive et tue à nouveau.
A quand une insurrection populaire massive contre les médias de grand chemin ? Il serait temps de leur rendre la monnaie de leur pièce.
Se pose la question de l’attitude à prendre avec une personne qui ne devait pas être là. J’ai oublié le contexte mais il me revient qu’un accident de la circulation entre un indigène et un allochtone clandestin avait posé la question de savoir comment gérer l’affaire. En effet, un clandestin n’est « pas là », mais s’il traverse au passage piéton je dois le laisser passer et donc, reconnaitre sa présence…Je lance le débat.
Un clando criminel est arrêté, détenu, jugé ( avec un avocat svp) incarcéré, il va être au petits soins de la société, donc terminé clando, but atteint ?
b…-algérienne ne veut rien dire. ✂
@Mantalo
Ca ne veut rien dire mais cela nous évite des procès. Il faudrait enfin comprendre qu’au Frankistan, il y a des mots interdits.
Ainsi, je vous renvoie à la plainte contre RL de la LFI Bénédicte Taurine vexé d’avoir été traitée, entre autres, de… « cagole ». Le procureur (une femme de gauche, évidemment) et la Gendarmerie (sans doute n’avait-elle que ça à faire en période d’attentats) ont carrément demandé l’adresse IP et l’identification des commentateurs indélicats.
https://ripostelaique.com/le-procureur-bouisset-exige-que-rl-balance-les-commentateurs-qui-chambrent-la-deputee-taurine.html
Pour moi comme les autres modérateurs, il est assez déplaisant d’utiliser les ciseaux d’Anastasie imposés par l’arsenal antiraciste de notre « justice » et assos’ de gauche. Essayez d’être plus fin qu’elles, louvoyez, soyez imaginatifs.
Pour l’instant, il n’est pas interdit d’écrire « y en a marre des arbres et des noix » (lu sur Fdesouche).
D’autant que les noix sont très indigestes, surtout quand elles commencent à rancir.
On peut aussi mettre des ***, tout le monde comprend la suite.
Je ne savais pas pour Taurine et la cagole, comment ça s’est-il terminé ?
« ON » (darmanin et ses zélés serviteurs médiatiques) nous dit que l’Algérienne était inconnue de la police.
Or une main courante a été effectuée à son encontre suite à l’agression de deux secrétaires médicales!
Ho! darmanin, tu mens comme un descendant d’arabe!!!!
En 2019, elle avait fait un scandale dans un cabinet médical et elle avait déjà menacé le personnel du cabinet, leur disant qu’elles ne savaient pas de quoi elle était capable.
Cette musulmane avait déjà des idées mauvaises en tête, et trois années après, elle a choisi une petite innocente qui ne pouvait pas se défendre.
Une main courante en 2019, et nul ne s’est inquiété de la virer chez elle, en Algérie.
Chaque fois qu’un musulman menace, c’est que la haine le ronge, ça mijote comme une cocotte minute et un jour , cette haine explosera et il mettra ses menaces à exécution.