Quand les astronomes professionnels ont besoin des astronomes amateurs : incroyable histoire !

Oui, c’est une histoire absolument incroyable !

Voici les trois acteurs de ce film qui pourrait passer pour de la science-fiction, mais qui est pourtant bien réel.

  • un tout petit, petit satellite appelé PicSat
  • une très jeune étoile appelée Bêta Pictoris
  • une exoplanète (planète situées hors du système Solaire) appelé Bêta Pictoris b

et puis, et puis, l’énorme surprise !

Présentons d’abord les acteurs.

Un tout petit, petit satellite appelé PicSat

Le 11 janvier 2018 un lanceur indien PSLV (Polar Satellite Launch Vehicle) a mis sur orbite 31 satellites, dont un français appelé PicSat. C’est un très petit satellite, un CubeSat à trois unités seulement, avec un télescope de cinq centimètres de diamètre. Oui, tu as bien lu : cinq centimètres de diamètre !

PicSat est ce que l’on appelle un nano-satellite. Le format CubeSat 3U est couramment utilisé pour les satellites de très petites tailles dont les dimensions au lancement ne dépassent pas 10 x 10 x 30 cm (soit trois cubes de 10 centimètres de côté) et une masse d’environ 4 kg. PicSat pèse 3,5 kg et sa consommation électrique, d’environ 5 W, équivaut à celle d’une ampoule économique. Puis, dans l’espace, les panneaux solaires se déploient.

PicSat a été conçu pour étudier en continu une étoile, Bêta Pictoris (voir plus loin). En réalité, PicSat a pour objectif de repérer une exoplanète (planète située hors du système solaire) qui passe devant l’étoile Bêta Pictoris. On appelle ça un transit. Le problème, c’est qu’au lancement en 2018, connaissant très mal l’orbite de l’exoplanète, on ne savait pas du tout à quel moment cette exoplanète passerait devant son étoile Bêta Pictoris. Cette exoplanète, appelée Bêta Pictoris b, constitue, avec son étoile Bêta Pictoris un système planétaire actuellement en formation. Tu imagines donc, ami passionné, l’incroyable intérêt de la chose !

PicSat est sur une orbite polaire à 505 kilomètres d’altitude et ne possède qu’un seul instrument, un photomètre, dont le but était d’observer la courbe de la lumière de l’étoile et d’en déduire forcément un transit de l’exoplanète Bêta Pictoris b.

Mais, me diras-tu, pourquoi observer ce transit depuis l’espace alors que nous possédons d’énormes télescopes terrestres au Chili et ailleurs. Bonne question. Tout simplement parce que dans l’espace les observations sont possibles 24 h sur 24. De plus, l’absence d’atmosphère rend la mesure photométrique plus précise : on n’a pas l’effet de scintillation.

Ainsi, la mission essentielle de PicSat est de savoir un maximum de choses sur l’exoplanète Bêta Pictoris b.

Mais les choses n’étant pas toujours aussi simples, les scientifiques ne sont même pas sûr que la planète va transiter ces années-là. L’inconnu de son ellipse sur plusieurs mois ne donne que des renseignements très imprécis. Mais PicSat a aussi dans ses capacités d’observer des exocomètes qui seraient présentes dans le disque protoplanétaire autour de l’étoile de ce système en création.

PicSat, de par sa position, peut voir à travers ce disque et on pourrait repérer les comètes qui sont des résidus de la formation des planètes et qui tombent sur l’étoile. Jusqu’à aujourd’hui, ces exocomètes sont observées par spectroscopie. Avec PicSat, on pourrait les observer par transit de façon à réaliser des statistiques sur leurs tailles et leurs densités.

Une très jeune étoile appelée Bêta Pictoris

Pourquoi avoir choisi l’étoile Bêta Pictoris et pas un autre système planétaire ? Très bonne question ami astronome amateur.

Bêta Pictoris se trouve dans la petite constellation australe du Peintre, c’est une étoile très jeune avec son système planétaire naissant, et l’observer permet de mieux comprendre la formation des planètes dans leurs très jeunes âges. Bêta Pictoris est âgée de seulement 23 millions d’années, à comparer aux 4,5 milliards d’années de notre étoile, le Soleil.

Elle est intéressante car elle est toute proche, 60 années-lumière (1 a.l. = 10 mille milliards de kilomètres) et elle est entourée d’un grand disque de poussières, de gaz et de débris rocheux à l’intérieur duquel se trouve la planète Bêtas Pictoris b qui en est donc à ses premiers stades d’évolution. La preuve en est qu’elle se trouve toujours au milieu du disque de poussière, trace de la formation (et destruction) de planètes.

De ce disque de débris de poussières s’échappent des comètes qui tombent sur l’étoile. A l’intérieur du disque, on a même trouvé une zone vide d’une taille équivalente au Système solaire.

Mieux comprendre le système planétaire de Bêta Pictoris, c’est aussi mieux comprendre la formation des systèmes planétaires en général et des planètes géantes. Les astronomes supposent en effet que l’exoplanète Bêta Pictoris b pourrait s’être formée de la même manière que les planètes géantes de notre Système solaire.

Bêta Pictoris est connue pour avoir son exoplanète (Bêta Pictoris b) qui tourne autour à une distance semblable à celle de Saturne au Soleil (environ 1 milliard et 430 millions de km ou 9,54 UA). PicSat a donc pour principal objectif de détecter le passage de cette planète géante devant Bêta Pictoris et d’observer ce transit tant qu’il est dans le champ de vision du satellite.

Une exoplanète appelé Bêta Pictoris b

Rappel de ce qu’est une exoplanète : c’est l’existence d’une planète située hors du système Solaire.

Bêta Pictoris b est donc une planète découverte en 2009 par une équipe française dirigée par Anne-Marie Lagrange. Cette planète gazeuse géante est neuf fois plus massive que Jupiter (Jupiter étant la plus grosse planète du système Solaire, elle est 2,5 fois plus massive que toutes les autres planètes du Système solaire réunies, et a un diamètre 11 fois plus grand que celui de la Terre) et tourne autour de son étoile à 1,5 milliard de kilomètres de distance, comme Saturne autour du Soleil. Elle se situe à 63,4 années-lumière de la Terre.

Vue de la Terre, un transit de Bêta Pictoris b est difficile, et de plus on n’en connaît pas le moment exact. Il faut donc une surveillance en continue. Cela n’est possible que depuis l’espace, notamment pour échapper au cycle jour-nuit et au passage des nuages.

Le transit de cette planète devant son étoile Bêta Pictoris se reproduit tous les 18 ans, provoquant une brève baisse du flux lumineux apparent de l’étoile. Grâce à différents paramètres mesurables (la diminution de la luminosité, le temps de transit…), il est possible d’en déduire certaines caractéristiques de l’exoplanète, comme sa taille, sa masse, sa distance à son étoile, l’inclinaison de son orbite ou encore sa composition chimique et celle de son atmosphère.

Mais la coquine joue à cache-cache. En effet, en 2009, l’équipe d’Anne-Marie Lagrange refait des observations et découvre que l’astre repéré six ans plus tôt est visible de l’autre côté de l’étoile ! Dingue, ami passionné, tu ne trouves pas ?

C’est donc bien la preuve qu’il s’agit d’une exoplanète. Son passage devant ou derrière l’étoile explique sa disparition depuis 2003.

Les astronomes se réjouissent des perspectives qu’offre cette confirmation. Avec Bêta Pictoris b, les chercheurs ont maintenant la preuve que des exoplanètes peuvent se former autour de jeunes étoiles en seulement quelques millions d’années.

ALORS, MAINTENANT, C’EST QUOI L’ÉNORME SURPRISE PROMISE AU DÉBUT DE CE MODESTE ARTICLE, SURPRISE QUI VIENT TOUT JUSTE DE SE PRODUIRE ?

Lors du lancement du nanosatellite, en janvier 2018, tout fonctionnait bien. Mais badaboum ! Deux mois après, il tombe en panne. Plus rien, nothing, nada, niente, ništa, ничего, ingenting, なし, 아무것도 아님, 没有什么.

PLUS RIEN, JE TE DIS, SILENCE TOTAL !

1 an…2ans…3 ans…toujours rien…4 ans de silence. Bien avant les 4 années de silence totale, les équipe de conception et suivi de PicSat ont tout remballé. L’antenne qui était utilisée pour communiquer avec le satellite a été déplacée et n’est plus opérationnelle. Le matériel a été depuis réutilisé à d’autres tâches. À cela les clés de chiffrage qui permettaient à l’équipe d’être les seuls à pouvoir communiquer avec PicSat sont parties à droite et à gauche. Les disques du programme PicSat, vieux maintenant, sont tout empoussiérés et les vieilles doc parties à droite et à gauche, voir à la poubelle. L’équipe a été dissoute.

ET VOILÀ QUE, 4 ANS PLUS TARD, PICSAT RENVOIE DES SIGNAUX RADIO VERS LA TERRE ! DINGUE, DU PAS CROYABLE ! ET CE N’EST PAS TOUT !

Et qui c’est qu’c’est ti qui l’a capté ce signal radio ? La communauté radio-amateur… C’est le radio-amateur Vlad Chorney qui a twitté le premier, 21 juin 2022, disant qu’il a entendu Picsat. C’est son tweet qui a alerté Sylvestre Lacour, responsable, à l’époque, de la mission du nano-satellite du Lesia (Observatoire de Paris).

Sans la communauté des radio amateurs, l’équipe de PicSat ne serait pas au courant de la rémission de Picsat. Sylvestre Lacour l’en remercie. Et il remercie aussi ceux qui suivent le satellite et récupèrent les télémétries que les astronomes professionnels ne sont plus, actuellement, en mesure de capter.

 

Mais…attention : est-ce sûr que les signaux radio viennent bien de PicSat ? Pour Sylvestre Lacour c’est certain. Lui, et le reste de l’équipe qu’il a pu rappeler et rassembler ont déchiffré les données de la télémétrie. Il n’y a pas de doute possible. PicSat envoie toutes les 10 secondes un « paquet » de données télémétriques. C’est justement ce paquet de données qui a permis aux concepteurs de savoir avec certitude que c’est bien PicSat, car son nom est indiqué.

Les données renseignent sur la température du satellite, sa vitesse de rotation et la charge de la batterie. Ce n’est évidemment pas suffisant pour en déduire d’autres éléments pour le moment.

L’origine de la panne n’est pas déterminée, mais on sait que le satellite tourne et que sa batterie a une tension comprise entre 8 et 8,5 V ce qui est normal. Ceci confirme le bon fonctionnement des panneaux solaires.

Actuellement, PicSat se trouve à 480 kilomètres d’altitude, ce qui laisse encore plusieurs années avant qu’il ne se désintègre.

Mais la communication est impossible car, comme dit plus haut, tout a été remballé et l’équipe dissoute. Mais la chose reste envisageable, même si cela sera très compliqué. L’équipe essaiera d’envoyer des commandes en utilisant une autre antenne partenaire, et observer si le satellite répond. Puis, il faudra le stabiliser (car il tourne trop vite), et ensuite réactiver ses sous-systèmes, dont le contrôle d’attitude, puis la charge utile.

Quand les astronomes professionnels ont besoin des astronomes amateurs…

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20 Commentaires

  1. Tenez, tous, j’ignore si cette vidéo est vraie, elle le semble :
    https://www.anguillesousroche.com/technologie/une-video-montre-un-chien-robot-fait-maison-qui-tire-au-fusil-dassaut-faut-il-sinquieter/

    Ca, si rien ne change, ça viendra ; les terminators, dès que l’équation batterie sera résolue, surtout si celle de la captation de l’énergie infinie l’est aussi, arriveront …

    Et ce ne sera plus au cinéma :-((

    Là, vous comprenez que la majorité des humains ne sont plus nécessaires pour gérer les ressources de la planète, ce qui explique les événements actuels …

    • Merci, ami patriote BobbyFR94, de tes félicitations et encouragements. J’en suis très sensible. J’ai regardé les trois liens que tu m’as envoyés, et comme toujours, les choses sont passionnantes. Je t’en remercie.
      Les doubles et triples étoiles sont choses fréquentes. À l’observation, on voit assez régulièrement des duos d’étoiles reliées entre elles par la gravité pour leurs vies entière. Trois étoiles, c’est déjà plus rare. L’originalité de l’observation serait donc qu’une troisième étoile plus grande s’est mise en rotation autour de deux étoiles binaires. C’est très intéressant.

    • L’observation des ovnis est quelque chose qui n’est pas nouveau et qui intrigue toujours beaucoup. On ne sait toujours pas s’ils existent réellement et pourtant cela fait plusieurs générations que l’on en parle. Je croyais qu’il existait déjà depuis longtemps un bureau censé regrouper toutes les observations.
      Cela dit, pour être franc avec toi, je n’ai pas une grande passion pour les ovnis. Être au courant de certaines choses, mais ma curiosité ne va pas au-delà sur ce sujet !

    • Concernant le robot de forage rapide d’Earthgrid tu m’as appris son existence. C’est absolument prodigieux, et même inconcevable. Les techniques se développent d’une façon remarquable et efficace. Un grand merci de m’avoir appris cela.
      Quand tu auras fini de lire le livre  » Mondes en collision », ça me ferait très plaisir que tu en fasses un petit résumé si un tel résumé peut se faire (car il y a des livres que l’on ne peut pas vraiment résumer).

      • J’écrirai un article sur ce livre à mon avis ; crois-moi, ce que j’ai déjà lu, sur le déluge, sur les eaux qui se seraient retirées par exemple, permettant aux Juifs de traverser à pied, c’est vrai ; Immanuel VELIKOVSKY l’a démontré ; c’est extraordinaire …

        Quand il explique que Venus tourne en sens contraire, est chaude, à l’époque, il a TOUS les scientifiques contre lui, un peu ceux qui, fuyant l’algérie, expliquèrent ce qui allaient arriver, et ont eu l’ensemble de la classe contre eux !!! ce n’est pas du tout la même chose, mais le principe d’avoir tout le monde contre soi reste le même !!!

        ll y a près de 50 pages de liens vers des livres, les pages précisées pour chacun d’entre-eux …

        Je sais que tu as peu de temps, mais la vidéo dont j’ai donné le lien, celle de Pierre JOVANOVIC, datant de 2019, durant 30 mn, tu devrais en écouter les 5 premières minutes …

  2. Mes nombreuses tentatives de réponses à jan du savoir ne passent pas. Serait-il sur liste rouge ??? 😀

      • A un commentaire. En effet, j’ai rédigé 4 posts à jds qui ne sont même pas entrée en modération. Pas grave, si ça le refait je te le dirai.

        • Alors je pense que ce sont des commentaires qui étaient trop longs, le robot les a bloqués, et même moi administrateur du site je ne peux pas passer outre ! Désolée

  3. Salut Prof et merci de ces infos. Vu la taille de ce satellite, il ne devait pas être équipé de protection contre des champs electro magnetiques, iruptions type solaire ou radiations x ou gamma. Ne connaissant pas la composition de cette étoile, ni celle de son soleil, toutes les hypothèses sont possibles. Je suis sceptique quant à une panne, vu les tolérances de fabrication et le coût de ces engins, même de très petite taille. Mais bon, suite au prochain épisode.
    Sinon Prof, je réitère ma demande, pourrais tu nous faire une petite vulgarisation sur la fusion contrôlée?

    • Merci, ami Fonzy, de l’intérêt que tu portes mes articles. Je suis d’accord avec toi, le coût d’un satellite qu’il soit mini ou maxi est toujours exorbitant. Je ne sais pas combien a coûté le programme PicSat. Mais lorsque ce dernier n’a plus envoyé de signaux, deux ans plus tard l’équipe ayant considéré qu’il était définitivement perdu, avait proposé au CNES de renvoyer un PicSat 2. Mais le CNES a estimé que l’intérêt scientifique était trop faible par rapport au coût et dont a pas donné son accord.

      Allez, je t’en fais la promesse, et j’en suis le premier heureux, je vais faire rapidement une synthèse de la fusion contrôlée. Et je te remercie de ta proposition.

    • Ami Fonzy, j’ai pensé, et agi, suite à tes demandes. Ces trois derniers jours, j’ai rédigé l’article sur la fusion thermonucléaire contrôlée. L’article est fini, me reste plus qu’à le relire 5 fois, le corriger éventuellement et faire une belle présentation.
      Alors, tu m’as mis dans un drôle de pétrin ! En effet, même en simplifiant au maximum, l’ossature même du sujet demande des explications techniques. Mais c’est passionnant.
      Je préviendrai les lecteurs que cet article sera un peu costaud et que s’ils ne s’en trouve pas la force de le lire, ils passeront au suivant qui sera consacré à la planète naine Pluton. Ce sera plus abordable et plus concret.
      Alors, la fusion thermonucléaire contrôlée sera publiée semaine 35 soit le mercredi 31 août. Puis le suivant, semaine 37, mercredi 14 septembre Pluton.
      Le prochain article et le suivant, semaines 31 et 33 porteront sur les saisons, équinoxes, solstices, éphémérides.

  4. Belle histoire !
    Presque un conte de fée… On espère que la suite sera très positive !
    Reste une question en suspens : qu’est ce qui a provoqué la  » panne  » et pourquoi cette réactivation ?
    Y aurait il une cause interne ?
    Est ce un grain sable météorique qui se serait incrusté en un endroit stratégique, et qui se serait débloqué, on ne sait top comment ?
    Ou… Ou s’agit il d’un acte malveillant ou facétieux d’un alien inconnu, voulant faire son intéressant ?!
    /.o)
    Vive notre savoir, NOTRE science, qui permet de connaître de plus en plus les mystères de notre univers !

  5. Sans aller aussi loin, le télescope spatial James Webb est susceptible lui, de repérer la planète X de notre système solaire. Située aux confins de notre système solaire, elle mettrait environ 20 000 ans à faire le tour du soleil. Des années exaltantes au niveau des découvertes astronomiques nous attendent.

    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/systeme-solaire-planete-x-tout-indique-systeme-solaire-aurait-bien-planete-plus-98190/

    • Tu as raison ami Le sacristain. La planète X qui se trouverait bien au-delà de Neptune (dernière planète du système solaire) fait beaucoup jaser. Et il est vrai que le JWST ouvre des perspectives de réponse à cette question.
      Puisque tu parles du JWST, la NASA vient de publier ses premières photos comme tu dois probablement le savoir. Elles sont tout à fait sublimes et extraordinaires. Le télescope Hubble nous a fourni des millions de photos à couper le souffle, mais le JWST renvoie les mêmes avec 100 fois plus de précisions, de détails, de clartés, et de couleurs, avant de s’attaquer aux origines de l’univers par la captation des galaxies dans le rouge encore jamais vues.
      Il va de soi que dans quelques semaines je publierai un article dans RR sur les nouvelles photos du JWST.
      Merci de l’intérêt que tu portes à mes modestes articles.

  6. Cher professeur, toujours aussi didactique et passionnant. Le temps à l’échelle de l’univers montre qu’il ne faut pas être pressé. Bêta Pictoris, ce n’est pas la planète d’où viennent Macron et sa clique? Je les trouve plutôt Bêta, vu la manière avec laquelle ils gèrent notre pays, avec une dette augmentée de 800 milliards d’euros, et les pénuries à venir. Ils voudraient finir la tête sur le billot qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Les moutons veulent bien se faire insulter, dépouiller, mais le ventre plein et les pieds au chaud. À moins que les moutons ne soient à la fois irréductiblement cons et masos. Ce qui ne m’étonnerait guère. Merci pour cet exposé passionnant. Pour ma part, je refuse de mourir gelé et le ventre creux.

    • Tes talents littéraires m’impressionnent toujours, ami Argo. Je n’ai encore jamais rencontré quelqu’un qui maniait aussi bien que toi la science avec le réel. Encore une fois, concernant ce peuple de moutons bien dressés, comment ne pas être d’accord avec la description que tu en fais ?
      Là où je ne te suis plus, c’est quand tu poses la question qui est la suivante : « À moins que les moutons ne soient à la fois irréductiblement cons et masos ». Tu fais preuve de tolérance et gentillesse vis-à-vis de ce ramassis de stupides, car pour moi il y a pas de « A moins ». Ils sont à la fois irréductiblement cons et masos.
      Amitiés ami patriote

      • Un moment de faiblesse, dû à la canicule probablement. Ça ne se reproduira plus. J’ai un mouton, ou plutôt une brebis comme voisine. Voilà ce qu’elle m’a déclaré : il faut bien faire des efforts pour redresser la France et sauver l’Ukraine. On ne peut pas être plus soumise et conne à la fois, et masochiste. Irrécupérable ! La confirmation de ce que tu affirmais avec justesse. Avec des cons pareils on va droit dans le mur. Amitiés patriotiques.

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