Savez-vous que c’est le cul du roi Louis XIV qui est à l’origine du fameux « God save the Queen » ?

Louis XIV a la cour de Versailles

Ce n’est point une blague. C’est sérieux. Mais ce n’est pas une histoire de cul dans le sens de sexe et encore moins de perversion.

Louis XIV, le Roi-Soleil, aura été le monarque qui a le plus innové en matière de besoins. Les gros surtout. Qu’il avait trouvé moyen de monnayer…

Il faisait ses besoins du matin en public, au Château de Versailles, assis sur une chaise percée au milieu, une sorte de pot de chambre, appelée aristocratiquement « chaise d’affaires ».

Ce rituel royal se déroulait en présence de quelques privilégiés qui payaient très cher le droit d’y assister, droit appelé « brevet d’affaires ».

C’était un très grand avantage de pouvoir parler au roi à ce moment-là. C’est là qu’il s’ouvrait le plus volontiers, paraît-il.

Le Roi-Soleil abusait tellement de ce privilège qu’il finit par développer une fistule anale. Il dut donc soumettre l’honorable partie postérieure de son corps à son chirurgien, Charles-François Félix, qui ne put le guérir complètement qu’après de multiples interventions. C’était très douloureux et très risqué, mais le roi s’en sortit.

La guérison du monarque donna lieu à de nombreuses célébrations civiles et religieuses à travers le royaume.

Elle inspira un cantique attribué à une religieuse, une enseignante et une femme de lettres française appelée Madame de Brinon. Elle fut la première supérieure de la Maison royale de Saint-Louis, un pensionnat pour jeunes filles créé en 1686 à Saint-Cyr (aujourd’hui Lycée militaire de Saint-Cyr).

Le cantique est une prière pour la longue vie du roi, pour son bonheur et sa gloire : « Grand Dieu sauve le Roi / Longs jours à notre Roi ! / Vive le Roi / À lui la victoire / Bonheur et gloire… »

Le chant plut au roi. Il va alors être mis en musique sous le titre : « Grand Dieu sauve le Roi » par Jean-Baptiste Lully, un compositeur, violoniste, courtisan et intrigant italien naturalisé français et devenu surintendant de la musique du roi et maître de musique de la famille royale.

Ce chant devint incontournable à Versailles, mais il serait probablement tombé aux oubliettes s’il n’était pas arrivé aux oreilles d’un autre compositeur, le Prussien George Friederich Haendel, devenu sujet anglais et compositeur de la cour d’Angleterre, qui va en reprendre l’air, en traduire les paroles et en faire le « God save the King » si cher aujourd’hui aux sujets britanniques.

Personne ne pouvait imaginer que ce chant célébrant la fin de la fistule anale du Roi-Soleil allait être repris plus tard par les Anglais pour en faire leur fier hymne national.

Comme quoi, une fistule anale, c’est bon pour les rois, c’est bon pour la musique, c’est bon pour les peuples.

Puissent tous les souverains de la planète développer une fistule anale durant leur règne.

Ils auront au moins servi à quelque chose…

On se demande aujourd’hui si une fistule anale de Macron servirait à quelque chose…

Beaucoup de quotidiens français rappellent cette histoire en ces jours d’allégresse spécialement commandée pour les citoyens britanniques par les autorités du pays pour célébrer les 70 longues et interminables années du règne d’Elizabeth II.

Ce sera toujours ainsi. Quand les Anglais célèbreront le règne de leur souverain ou souveraine, les Français commémoreront la fistule anale de leur Roi-Soleil…

Messin’Issa

 

 

 

 

 1,501 total views,  1 views today

image_pdf

9 Commentaires

  1. Quelqu’un se rappelle-t-il qui a eu dit à ce propos avec un humour acide qu’il n’y avait que les Anglais pour faire un hymne national pour un trou du cui ?

  2. Je vois très bien le méchant con , être le torcheur du roi . Il en a la gueule et surtout l envie , jajaja

  3. La fistule anale est une affection particulièrement douloureuse, pouvant évoluer en cancer. Pour la petite histoire, il fut mis au point pour l’opération de Louis XIV un bistouri dit bistouri à la royale. L’opération de la fistule devint à la mode à la cour, et bon nombre de nobles se firent opérer de fistules imaginaires. Les opérés se reconnaissaient à leur démarche particulière, dite en cul de canard. Pour la chaise percée, il y avait un préposé au torchage du fondement royal, qui passait un tissu de coton au monarque, charge très recherchée et payante. Comme on peut le constater, pour se mettre en avant, certains ne reculaient devant rien, même l’odeur.

    • « La mode sera lancée parmi les courtisans, à Versailles, de se faire opérer de la fistule, plus de trente courtisans prétendirent en souffrir également, en demandant à être opérés à la manière du roi. »
      Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fistule_anale_de_Louis_XIV

      Un grand merci pour cette information, Argo!

      Je suis allée chercher vite-fait sur le net, et sur la page Wikipédia (faute de mieux), j’ai lu un passage que je trouve particulièrement intéressant par rapport à cette opération :
      « Cette opération aura aussi des retombées pour la chirurgie.
      Auparavant, la primauté était donnée aux médecins, qui avaient une définition intellectuelle de leur métier, avec un mépris pour les chirurgiens, alors considérés comme des manuels, qui pratiquaient un métier dégradant car en contact avec le sang.
      Les chirurgiens étaient rattachés à la corporation des barbiers-perruquiers.
      La discipline sort rehaussée et l’intérêt pour celle-ci et l’anatomie ne se démentira plus jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. »

  4. Wow… j’ignorais ça.
    Merci pour cette information : j’ai bien rigolé!!

    Le commentaire de Julie m’éclate aussi, d’ailleurs : « C’est là qu’on se rend compte que des gens bizarres, il y en a toujours eu. Payer pour voir le Roi ch*er ? »
    Ah, ah, ah!

    Petite info’ : quand j’étais au lycée, ma prof de Français avait toujours quelque chose de rigolo à dire… et un jour, elle nous avait dit qu’autrefois, on appelait la chaise la « commodité de la conversation ». (…ça devait faire genre, tiens! J’avais retenu l’info’, parce que c’est tellement…!)

    Par, ailleurs, par rapport à cet article : je ne sais plus si c’était cette prof’ de Français (ou non?) qui l’avait dit, mais au lycée, on nous avait justement appris qu’autrefois, accompagner le roi « aux toilettes » était un véritable honneur…! (Mais les odeurs, par contre…?)

    Merci encore pour cet article!!

    • Bonjour,

      « Les commodités de la conversation », c’est tiré des « Précieuses ridicules » de Molière …

  5. C’est là qu’on se rend compte que des gens bizarres, il y en a toujours eu. Payer pour voir le Roi ch*er ? Et l’autre qui fait ça en public. Autres temps, autres moeurs !
    Pourvu que le micron ne prenne pas exemple sur ça.

    • Ah, ah!
      …Si Macron le pouvait, on sait déjà qu’il se serait fait couronner.
      Ce type est tellement narcissique qu’il serait bien capable de revendre ses excréments à prix d’or! (Et en plus, il n’aurait pas honte!!)
      (Déjà que ce qu’il déblatte EST de la m*rde…)

    • Oui, mais c’était une crotte royale, sortie d’un royal intestin! Et être le porte-coton du roi était une faveur insigne. Combien de porte-coton rampants et serviles se prosternent dans la cour de notre jupitérien roitelet !

Les commentaires sont fermés.